Toujours plus de découvertes et d’horizons littéraires différents !
Le rapport à la maternité questionné à travers les yeux d'Élise qui, suite à un déni de grossesse, doit se préparer en accéléré à devenir maman. Entre sa mère, son mari, sa meilleure amie, un reborn baby et son vrai bébé, Élise est entourée et épaulée. Mais il y a un intrus... et ce n'est pas forcément celui qu'on croit !
Élise et Romain forment un couple heureux : bons jobs, un appartement, une vie ponctuée par le déjeuner du dimanche avec Mina, la mère d'Élise. Jusqu'au jour où Élise se découvre enceinte. Pas question de garder cet intrus, elle n'a jamais voulu d'enfant. Elle va avorter. Mais à la consultation, Élise découvre qu'elle est enceinte de sept mois. Terrorisée, elle s'enferme dans le mutisme. Pour éveiller en elle l'instinct maternel, Romain lui offre un reborn baby. Et Mina s'installe chez eux pour apprendre à sa fille les gestes d'une mère sur ce bébé de silicone, si semblable à un vrai, si rassurant. Tout semble rentrer dans l'ordre, le ventre d'Élise grossit soudain. Mais à la naissance, Élise ne parvient pas à créer de lien avec son véritable enfant. Tom est "trop vivant', il l'inquiète. Plus Élise doute d'elle, plus son attachement au reborn se renforce. La mère parfaite, c'est Mina, qui prend le relais de sa fille auprès de son enfant malgré les réticences de Romain. Au fil des jours, tandis que Tom se laisse dépérir aux côtés du reborn immuable, les rôles de chacun deviennent de plus en plus confus, jusqu'à ne plus savoir ce qui se joue réellement... L'intrus n'est pas forcément celui qu'on croit.
Toujours plus de découvertes et d’horizons littéraires différents !
c etait decidé , elle n aurait pas d enfants , se croyant incpable d etre mere. lorsqu elel se decuvre enceinte de sept mois, elise perd pied et s enferme. Romain , son mari, mina sa mere votn se mettre en quatre pour l aider jusqu a peut etre trop l entourer. romain offre a elie une poupee si realiste dont on voudrait quelle soit vraie. Mina se charge d enseigner a elise l art d etre mére. Tout semble rentrer dans l ordre , tom le bebe finit par naitre et va bousculer le gragile équilibre familial. Le fil de l histoire se dénoue avec délicatesse et lentement car il faut attendre la derniere ligne droite pour en comprendre tout le sens. Le desir d enfant , la transmission sont les themes de ce beau roman que j ai beaocup apprécié
Un presque huis-clos qui aborde les difficultés de la maternité
Élise n'a jamais voulu d'enfant, alors quand elle découvre qu'elle est enceinte de 7 mois et demi malgré son ventre plat, tout s'effondre. Son mari est ravi mais la distance de sa femme l'effraie alors il lui offre un reborn, une poupée plus vraie que nature.
Ce roman a été difficile à lire pour moi. À la fois trop proche de mon quotidien car maman d'un petit bébé, je me retrouvais dans les journées d'Élise et j'aime plutôt m'évader quand je lis un roman. Et d'un autre côté, trop éloigné de ce que je ressens pour mon bébé, ce dégoût qu'Élise a pour son enfant m'a mise très mal à l'aise.
Erreur de timing donc quand j'ai demandé ce roman en service presse haha. Malgré cela, c'est un roman très bien écrit, avec du suspense, du mystère et qui aborde plein de thématiques hyper intéressantes et auxquelles je suis sensible : déni de grossesse, non évidence de l'instinct maternel, la place du père, baby blues, les mères parfaites des réseaux sociaux...
Et la fin est magistrale ! Surprenante et éclairante !
Je reste persuadée que ce roman lu à un autre moment de ma vie m'aurait plu bien davantage...
Apprendre que l'on attend un enfant au septième mois de grossesse, c'est ce qui arrive à Elise ? Elle est sous le choc, grande sportive, elle n'a jamais voulu d'enfant. Romain, son mari est heureux et ému par la nouvelle. Afin d'aider Elise, il lui offre un bébé reborn. Mina, la mère d'Elise s'installe avec eux pour transmettre son savoir. La réaction d'Elise sera surprenante et lorsque leur petit Tom vient au monde le lien n'est pas comme pour beaucoup une évidence. C'est tout se parcours atypique que nous brosse l'autrice. Avec tendresse et respect, elle pointe du doigt tous les méandres dans lequel on peut plonger dans cette période si forte en émotion qu'est la maternité. J'ai aimé l'intrigue qui sous tend ce roman, elle est élaborée et reste vraisemblable. Elise va laisser remonter en elle des souvenirs d'enfance et d'autres encore plus lointain. Une histoire de famille avec ses secrets et ses non-dits qui vous prennent aux tripes. Une belle écriture qui a su me toucher sans jamais tomber dans le pathos. J'ai toujours été surprise par le cas de ces femmes qui ont vécu un déni de grossesse. On se doute bien que si la nature a prévu neuf mois pour ce faire à l'idée de créer un nouvel être humain c'est que notre esprit en a besoin. Dès lors comment faire quand, comme pour Elise il ne vous reste que quelques semaines pour intégrer ce nouveau schéma. On parle de dépression post-partum ou encore de psychose puerpérale, des thèmes qui associés à la naissance viennent apporter une ombre au tableau idyllique de la naissance. C'est aussi l'occasion d'explorer le rapport mère-fille qui révèle toutes ses failles mais aussi ses forces. Les thèmes sont nombreux dont celui de l'instinct maternel qui est inépuisable. Un roman captivant dont on espère tout du long un happy end pour Elise, Romain, Tom et Mina Bonne lecture. .
Romain et Elise sont mariés depuis 4 ans, ont de bonnes situations, un bel appartement, une vie rythmée par le sport, leur passion commune. Jusqu’au jour où Elise se découvre enceinte, à sept mois et demi de grossesse. Le déni est évident, Elise n’a jamais voulu d’enfant. Romain, qui avait pris son parti, à regret, de ne jamais être père, se réjouie de la nouvelle. Mais il est le seul, Elise, dépressive, n’accepte pas cette idée. Lors d’un rendez-vous médical, Romain croise une vieille femme atteinte d’Alzheimer qui retrouve la joie de vivre en choyant le bébé d’une autre. Cela lui donne une idée. Avec la complicité de Mina, la mère d’Elise, il confie à cette dernière un reborn, dans l’espoir qu’elle prenne confiance en elle avec cette poupée plus vraie que nature. Et ça marche, Elise apprend les gestes maternels et s’attache même un peu trop à ce bébé factice dans l’attente du véritable…
Plusieurs thèmes sont abordés dans ce roman, des sujets très actuels : le non-désir d’enfant et son impact au sein du couple, le déni de grossesse, le défaut d’attachement et la difficulté de s’accepter en tant que mère. Mais aussi le deuil et le poids des secrets de famille, je ne peux en dire trop, bien sûr, mais chaque personnage a vécu des évènements au cours de sa vie qui influencent ses réactions actuelles, tout s’explique donc même si l’on devine certains faits. L’idée du reborn m’a attirée, mais finalement il est assez vite relégué en arrière plan lorsqu’arrive le véritable nouveau-né. Il donne toutefois l’occasion d’un passage qui m’a retourné les sangs (pardonnez-moi l’expression mais c’est un peu cela quand le coeur s’accèlère brutalement au détour d’une page et que les yeux s’écarquillent brusquement tant on est sous le choc des mots), que j’avais cru voir venir, le suspense étant parfois intense… Toutefois, cette profusion de thèmes différents, parfois survolés plutôt que traités de manière approfondie, est telle, qu’au final, je me rend compte que les intentions de l’auteure semblent floues. Je reste un peu sur ma fin mais ce roman soulève des questions intéressantes, notamment celle des excès liées aux innovations technologiques: le sujet des reborn babies crée le malaise.
En bref, un huis-clos à la tension psychologique bien présente qui soulève des sujets intéressants mais qui manquent toutefois d’approfondissement. Je remercie les Editions Plon via Netgalley pour cette lecture.
La couverture de ce roman est assez dérangeante avec ce berceau vide au milieu de nulle part, au centre d'un espace vide. Voilà ce qui m'a attirée, de prime abord, vers ce roman dont l'auteure m'était inconnue.
Élise, 35 ans, qui affirme haut et fort qu'elle ne veut pas d'enfant, au grand dam de son mari, Romain, 40 ans apprend, au détour d'un test de grossesse, qu'elle est enceinte de 7 mois et demi; elle fait un déni de grossesse et la nouvelle la plonge dans le mutisme et le repli sur soi. Pour l'aider, son mari achète un reborn baby, ces poupées en silicone, plus vraies que nature pour qu'elle se prépare à la maternité. La mère d’Élise, Mina, veuve, vient s'installer chez le couple pour soutenir sa fille. Comment cette famille va-t-elle vivre l'arrivée de Tom, le "vrai" bébé?
Ce roman aborde le thème de la maternité selon plusieurs points de vue : celle qui la refuse absolument, celle qui attend le géniteur idéal et voit son horloge biologique tourner, celle qui se veut une maman parfaite comme l'idéalise parfois la presse féminine et qui en perd son équilibre psychologique, celle qui continue à voir sa fille adulte comme sa petite fille. Il ne condamne aucun de ces comportements mais souligne à quel point les injonctions de la société peuvent être très lourdes à porter. Le thème de la paternité est également évoqué avec les questionnements d'un père qui veut s'investir au mieux dans la vie de son enfant.
Le personnage d’Élise incarne la difficulté à être mère, à accepter de voir son corps changer, à devoir s'effacer devant le bien-être de son enfant, à retrouver sa place en tant que mère, femme et épouse. J'ai pensé, pendant toute la lecture de ce roman, à un essai d'Elizabeth Badinter, qui m'avait beaucoup frappée à l'adolescence et dont je partage les idées, "L'amour en plus" (1980) : l'amour maternel, loin d'être un instinct lié à la nature féminine est plutôt un comportement social qui varie avec les époques. Que de femmes se sont senties coupables ou qu'on a culpabilisées avec cet "instinct" maternel qu'elles ne ressentaient pas! "On ne naît pas mère, on le devient".
Ce roman traite également de la relation mère-fille lorsque cette dernière devient mère à son tour, de la mère qui devient grand-mère, de sa nouvelle place, de son nouveau rôle, de la transmission entre elles. Elles incarnent deux perceptions opposées de la maternité : désirée, pleinement vécue, centrée presque exclusivement sur l'enfant qui a donné un sens à sa vie pour l'une, non choisie, imposée, ressentie comme une prison , une privation de liberté, une perte de contrôle de son corps et de sa vie pour l'autre.
Enfin ce roman, très riche, traite des très controversés reborn babies, ces poupées en silicone, plus vraies que nature, très en vogue aux États-Unis. Ils servent de substitut à des femmes qui ne peuvent pas avoir d'enfants, à celles qui ont eu un bébé mort-né, ils apaisent les femmes atteintes de la maladie d'Alzheimer, ils peuvent soulager le syndrome du nid vide lorsque tous les enfants ont quitté le foyer familial ou préparer de jeunes femmes angoissées à une maternité future. Ces reborn babies sont à l'origine de nombreuses controverses même s'ils peuvent apporter une aide psychologique indéniable.
L'auteure illustre bien le débat et les dangers qu'ils peuvent représenter.
J'ai été emballée par ce roman, à la fois par les thèmes, par les personnages tellement humains avec leurs peurs, leurs faiblesses mais aussi leur combat personnel mais aussi par une écriture qui tout en étant percutante sait nous saisir d'émotion.
#Lintrus #NetGalleyFrance
Tout commence par le désir ou non de la maternité. La nature a attribué le rôle de porter l’enfant aux femmes, mais elle ne leur a pas forcément donné l’envie de procréer. Lorsque l’enfant est là, désiré ou non, la famille canonique assume que la mère, non seulement acceptera l’enfant, mais l’aimera et s’en occupera. Voilà le débat ouvert par L’intrus, qui reprend la parole libérée des femmes concernant leur corps.
Le sujet de L’intrus est osé et donc délicat à décrire dans un livre grand public. Il est pour cela courageux et suscitera sans nul doute des controverses. Le roman maîtrise pourtant le passé et le présent, le réel et l’imaginaire, le tendre et le dur. La tension créée donne aux ambivalences une dimension inquiétante mais captivante.
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