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Quand la gauche trahit ce qu'elle avait annoncé et que la droite combat ce qu'elle avait jusque-là défendu, la trahison est à son comble.
On a rarement à ce point trompé les électeurs.
Il arrive qu'à une trahison assumée, ainsi le Général de Gaulle du « Je vous ai compris », l'Histoire rende hommage comme à une preuve courageuse de lucidité.
Mais François Hollande n'assume pas. « J'ai tenu mes promesses », clame-t-il. Dès lors, à sa trahison, flagrante, unanimement constatée, s'en ajoute-t-il une autre, la trahison de la trahison.
Guy Mollet, lui, assumait.
Cette volteface aurait pu avoir une conséquence : l'approbation par la droite de ce qu'elle n'avait cessé de préconiser et même d'exiger. Mais non : dès lors qu'on lui piquait ses présumées convictions, elle se retourna contre elle-même. Elle brûla ce qu'elle avait jusque là adoré. Alors la trahison fut totale. Et son souvenir laissera dans les consciences une trace ineffaçable. Dont les conséquences seront lourdes. Très lourdes.
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