"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Il fallait que la planète ferme pour que les coeurs s'ouvrent. ».
Le 17 mars 2020, par la grâce d'un virus, un sans-abri se retrouve confiné avec une créature de rêve. Est-ce la femme qui jadis enflamma son adolescence, une mythomane, une perverse manipulatrice, ou une ultime chance de survie ? Et si le sort du genre humain dépendait de la relation qui va se nouer, dans une maison à l'abandon, entre un ancien prof de 35 ans brisé par l'injustice et une exilée en manque d'amour ?
Avec ce conte philosophique irrésistible et poignant, au coeur d'une actualité bouleversant tous nos repères, Didier van Cauwelaert entraîne nos peurs, nos détresses, nos colères dans un tourbillon de révolte, de joie libératrice et d'espoir.
Un roman jubilatoire, à la fois loufoque et profond, sur le thème de l'épidémie du coronavirus et du confinement qui en a découlé. L'humour et un imaginaire débridé au service d'une réflexion sur notre humanité.
Déçue par ce roman de cet auteur que j'apprécie habituellement. Si je m'attendais à être séduite car ce roman s'inscrit dans un thème d'actualité, en fait j'ai été déroutée par le côté irréaliste et trop irrationnel du livre. Même l'histoire d'amour m'a déçue. La fin du livre, comme les 3/4 du roman, ne m'a pas plus convaincue. Je suis donc déçue par ce roman que j'imaginais bien différent.
Le 17 mars 2020. Je pense que ni vous ni moi n’oublierons cette date de sitôt… Ce fameux mardi matin marquait ces derniers instants de préparation au confinement – jusque là vaste concept encore non expérimenté. Une nouvelle organisation dans l’appartement pour que chacun puisse télétravailler à son poste sans gêner l’autre. Une propulsion vers l’inconnu: finalement, nous n’avons jamais le temps de prendre le temps d’être à la maison… Ce roman est un écho au confinement et son histoire relate ces derniers évènements que nous avons tous connus. J’avais hâte de lire ce livre, si proche de nous par cette situation…
Lucas était prof, avait une femme. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui il est SDF et apprend comme tous les français qu’à partir du 17 mars, il sera confiné. Un paradoxe alors qu’il vit dehors toute l’année. Mais un accident va bouleverser cette nouvelle période. Il se fait renverser par une voiture, et se retrouve avec son amour de jeunesse dans sa maison d’enfance… Comment est-ce possible ? Quelle tournure va prendre le confinement ?
Un roman qui vous replonge à la fois dans cette période de confinement, et qui vous permet de prendre le recul nécessaire sur son origine. Entre réalité et science-fiction, l’auteur nous engage à repenser notre façon de vivre et de consommer.
impossible d'attendre 1 mois date propice pour partager mon ravissement à la lecture de "L'inconnue du 17 mars" de Didier Van Cauwelaert...
Trop hâte car ce fut quelques heures jubilatoires, la tête ailleurs et à la fois totalement dans le contexte actuel qui pèse tant sur nos épaules de plus en plus frêles.... Notre auteur endosse la cape d'investigateur et nous livre des opinions toutes personnelles dans ce roman écrit pendant le 1er confinement. Conspiration ? Spéculation ? Le gouffre grandissant entre ceux qui s'enrichissent et la misère qui nous entoure, exponentielle, à tous les niveaux.
"- je ne meurs pas que de toi, Lucas, mais de l'état du monde. Votre monde que vous n'avez pas su défendre... Je vous ai donné une chance inouïe avec ce virus, et qu'en avez-vous fait ? Ce n'est pas l'énergie vitale, l'union, l'amour qui ont gagné... C'est la peur, la soumission, les clivages. Regardez-vous." ....
Sous la forme d'une fable -notre héroïne est extra, euh... extra-terrestre !- et la fin est surprenante !
Servie par une plume toujours aussi agréable, généreuse, bienveillante pour ses personnages et nous lecteurs, voilà une façon de réfléchir et prendre du recul sur ce qui nous tombe sur la tête et nous assomme...
j'ai adoré ce moment d'humour et de fantaisie de Didier V C; je vous invite à lire aussi son best-seller déstabilisant "L'évangile de Jimmy" et/ou "Jules" et "Le retour de Jules" en #livredepoche et son roman précédent très drôle "La personne de confiance"
Il me fait penser à cet autre auteur qui m'apporte quelques heures de répit dans ce contexte de crise et que j'affectionne particulièrement : Philippe Besson.
Et vous? un auteur qui arrive à vous faire penser "à autre chose" et vous apporte un peu de sérénité et plaisir ?
d'autres romans de cet auteur que j'aime d'amour sur mon Insta EMMANUELLEM06
Lucas a tout perdu. Divorcé, il a perdu son emploi suite à un litige avec une de ses élèves, il n’a plus d’appartement et désormais sa résidence est la rue. De Clichy, il est parti s’installer vers la Motte-Piquet près d’une grille d’aération du métro, tant qu’à faire, autant aller dans un quartier chic !
Mais ce mois de mars 2020 va être un nouveau tournant dans sa vie : un virus envahit le monde et la France va se confiner. Lucas est presque joyeux, voir déambuler les gens, pressés de faire des réserves ou/et fuir le fracas des fragments viraux. Il bien décidé à ne pas être confiné dans un centre d’urgence. En traversant la rue en courant, il est renversé par une voiture. Quand il se réveille, il est à l’intérieur du véhicule conduit par une ravissante dame qui ne lui semble pas vraiment inconnue. Une fois arrivés tous les deux dans le domaine qui a été la résidence d’enfance de Lucas avant qu’un drame n'éclate, Audrey – c’est ainsi qu’elle se nomme – lui raconte qu’elle est une « mangeuse d’amour ». tout semble porter à croire qu’elle est effectivement une déesse venue des Pléiades…
Sur fond de crise sanitaire, Didier van Cauwelaert nous plonge dans un conte fantastique – dans toute la polysémie du vocable – où l’humour côtoie une certaine colère face à ce que le monde vit depuis le début de l’année. En France, le 17 mars a marqué un tournant et nous naviguons tous un peu dans l’inconnu. L’écrivain apôtre de la bienveillance – l’une des meilleures solutions pour répondre aux crises de la société – essaie de raison garder et nous incite à évacuer nos peurs, à prendre conscience de préserver au plus vite notre planète, à regarder au-delà de soi ; de se débarrasser de cet « orgueil masochiste » sans oublier l’éternelle richesse de la littérature et de l’amour.
Mais cela n’empêche pas notre écrivain d’envoyer quelques piques mordantes savamment rythmées sur la bureaucratie courtelinesque, sur cet esprit français si attaché au jacobinisme, sur les envolées guerrières des dirigeants souhaitant arborer des casques imaginaires, sur cet esprit morbide qui enveloppe des petits croque-morts en herbe, sur la jouissance des experts manipulant des marionnettes pour répandre peur et confusion, sans oublier la récupération politique et la profusion des adorateurs du complotisme entretenu.
Cet esprit imaginatif et facétieux est un excellent remède contre cette morosité augmentée depuis le 17 mars, ce sont des vitamines livresques qui dopent l’énergie et ouvrent l’espoir du renouveau.
Prenez soin des autres, prenez soin de vous et laissez vous embarquer avec cette inconnue du 17 mars pour retrouver un souffle d’accalmie dans les turpitudes d’une société elle-même virale.
Blog ==> https://squirelito.blogspot.com/2020/09/une-noisette-un-livre-linconnue-du-17.html
Émouvant, drôle, et surtout beaucoup plus profond qu’on pourrait le croire au premier abord.
Lire Didier Van Cauwelaert c’est toujours une petite aventure, et c’est, bien souvent, aussi une expérience originale.
Avec son nouveau roman, L’Inconnue du 17 Mars, il le démontre une nouvelle fois.
S’attaquer au problème de la Covid-19, pas mal d’auteurs l’ont tenté ces derniers mois. Avec un sujet aussi actuel, et surtout toujours aussi présent dans nos vies, ce n’est pas forcément un exercice facile, puisqu’il faut bien admettre que nous tous notre avis bien personnel sur la question.
Mais l’auteur parvient tout de même, une fois de plus, à nous raconter une histoire aussi extraordinaire (au premier sens du terme) que profondément originale.
Et, par dessus tout, à nous proposer une approche différente non pas de la maladie en elle-même, mais de sa cause.
Lucas est devenu sans-abri suite à un désastreux concours de circonstances. Au matin du 17 mars, ce SDF amoureux des livres attend calmement la mise en place du confinement. Que compte t-on faire pour les gens « comme lui » ?
Ce questionnement va être, par la force des choses, remis à plus tard, puisqu’en traversant la rue, il va se faire renverser.
Mais le plus étonnent l’attend quand il reprend ses esprits à l’intérieur du véhicule : la personne qui l’a renversé n’est autre que son ex petite amie, perdue de vue depuis 20 ans.
Alors qu’ils se retrouvent tous les deux à aller dans son ancienne maison de famille, où un drame affreux s’est déroulé, Lucas commence à comprendre que le hasard n’est pour rien dans la subite réapparition d’Audrey.
Mais pourquoi ? Qu’est-ce que lui, l’ancien prof jeté en pâture à la vindicte populaire, pourrait bien faire pour elle et pour... le monde ?
Il est noté, sur la quatrième de couverture, que nous sommes ici devant un conte philosophique, et c’est exactement ça.
Didier Van Cauwelaert va loin, et nous y amène avec lui.
Pour le suivre, et apprécier le voyage, il va cependant falloir que lecteur accepte d’ouvrir son imagination, d’élargir le champ des possibles communément admis.
Et parfois, ça fait furieusement du bien, de regarder plus loin, et autrement.
À découvrir !
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