"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Céleste Bompard est un « Coq en l'air », un as de la voltige. Ses prouesses lui valent un large succès auprès de la gent féminine. Il aligne les conquêtes. Engagé alors que la Grande Guerre éclate, il est chargé de transporter les lettres que les soldats du front écrivent à leurs femmes.
Mais lors d'une mission, Céleste est victime d'un tir ennemi et son biplan se crashe sur une île mystérieuse. Obligé de survivre dans cet endroit visiblement désert, il trompe son ennui en lisant les lettres que les poilus destinent à leurs femmes. Un jour, en parcourant les lieux, il découvre un jardin d'Éden entièrement peuplé de femmes ! De véritables amazones, aussi belles que redoutables, qui ne tardent pas à le capturer pour remplacer leur « reproducteur « actuel. Alors qu'il avait l'habitude de mener la danse avec les femmes, voilà que Céleste est devenu leur esclave !
on passe un bon moment mais rien d'extraordinaire, un peu trop caricatural
Dans les années 1910, Céleste Bompart, as de la voltige, aligne les conquêtes et les succès. Tout lui sourit et il vit à un rythme effréné, passant de femmes en femmes, éblouissant par ses exploits aériens. Mais surgit la première guerre mondiale et les talents de Céleste sont réquisitionnés par l'armée. Un jour, chargé d'une mission de transport des lettres de poilus, le biplan est pris sous les tirs et s'écrase en pleine mer. Céleste rejoint l'île la plus proche et tente d'y survivre, mais le temps passe et notre héros désespère. Explorant la forêt de l'île, l'aviateur découvre un jour un petit lac où se baignent dans le plus simple appareil une tribu de femmes majestueuses et sublimes. Mais ces dernières se révèlent être de redoutables amazones, et Céleste l'apprendra à ses dépens. Son numéro de séduction habituel ne fonctionne pas et il se retrouve esclave de la tribu.
C'est une bande-dessinée qui fait sourire, on est solidaire du pauvre Céleste, déboussolé devant ces fières amazones, et on rit de ses tentatives pour les séduire. La lecture des lettres de poilus ponctuent de quelques touches poétiques le livre, rappelant également la gravité du contexte. le dessin est réussi, beau et fin, on sent que l'auteur a dessiné avec amour les courbes des femmes, et la palette de couleur pastel est bien assorti aux traits et à l'ambiance de l'ouvrage. Néanmoins, le côté « guerre des sexes » est un peu désuet, les caractères féminins et masculins sont exagérés de part et d'autre, même s'il est vrai que les années 1910 ne sont pas connus comme une période très féministe. En quelques mots, il s'agit d'une BD agréable à lire, servi par un beau dessin, sans éclat particulier cependant.
Céleste Bompart est aviateur, célèbre et adulé par les femmes. Mais c’est la guerre, et il passe de la voltige au transport de courrier, et son avion est abattu. Il se retrouve sur une île habitée uniquement de femmes. Il devient leur prisonnier, esclave relégué aux tâches domestiques, rêvant d’être leur reproducteur.
Cette BD, au graphisme attrayant, est présentée comme féministe. Certes le héros apparaît comme absolument obsédé par le sexe, mais la société d’amazones (rêvée ou pas) reprend également tous les clichés des femmes fortes méprisant les hommes… mais se laissant très facilement attendrir par quelques jolis mots et de la bonne cuisine…
La fin relativise l’histoire et surprend.
Critique ou hommage à la femme ? Je n’ai pas été sensible à ce genre d’humour.
https://familytripandplay.wordpress.com/2016/01/30/lecture-bd-lile-aux-femmes-de-zanzim-et-hubert/
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