80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les mesures d'enfermement, de contrainte, d'isolement, de contention et de surveillance des patients se développent actuellement dans la psychiatrie hospitalière, colonisée par la logique sécuritaire ambiante.
Pour autant, la sécurité est-elle mieux assurée par la fermeture des portes des services de soins ? Les patients sont-ils ainsi mieux soignés ?
L'objet de ce livre n'est pas seulement de dénoncer l'inhumanité de certaines pratiques, la violation du droit dans l'hôpital contemporain et l'effondrement des moyens alloués aux soins, mais de montrer qu'une alternative est possible, appuyée sur les concepts de la psychothérapie institutionnelle.
Comment se fait-il que certains services fonctionnent sans fermer leurs portes à clef et sans presque aucun recours à la contention physique ? Placer la relation entre les patients et le personnel soignant au coeur de la thérapeutique n'est-il pas le meilleur moyen de limiter les fugues ?
Mais les portes ne se ferment pas uniquement dans les hôpitaux. La peur de l'autre et les méthodes sécuritaires prospèrent dans l'ensemble de notre société. Nous sommes tous concernés par les atteintes aux libertés dans la psychiatrie hospitalière, qui constituent autant de menaces pour notre démocratie.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année