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La paroisse des Trois Saints Hiérarques, qui appartient à l'Eglise Orthodoxe Russe (Patriarcat de Moscou) et se trouve à Paris, dans le 15ème arrondissement, 5 rue Pétel, fête cette année le 70ème anniversaire de sa fondation. A cette occasion, avec la bénédiction de son Eminence monseigneur Innocent, évêque de Chersonèse, recteur de la Paroisse, les fresques et les icônes qui ornent l'église et qui furent peintes par Léonide A. Ouspensky et le moine Grégoire (Krug), ont été restaurées et photographiées. Léonide A. Ouspensky et le père Grégoire (Krug) sont à l'origine du renouveau iconographique dans l'Orthodoxie tout entière. Le livre de L. A. Ouspensky, la Théologie de l'icône, publié dans de nombreuses langues, est même utilisé comme manuel dans beaucoup d'instituts de théologie orthodoxe. Les textes du père Grégoire, réunis dans Les carnets d'un peintre d'icônes, sont également largement traduits et l'on s'y réfère partout comme au point de vue d'un maître. La peinture des deux iconographes, en revanche, est moins connue, même dans les pays où leurs textes sont lus et commentés. Lorsqu'elle est connue, par sa liberté et son originalité, leur peinture est parfois mal comprise. En montrant le magnifique ensemble que constituent les peintures de l'église des Trois Saints Hiérarques, et particulièrement le détail des fresques et des icônes, ce livre voudrait faire réaliser combien la peinture des deux iconographes est l'expression de la Tradition orthodoxe dans sa plénitude et dans sa pureté. La peinture des icônes n'est pas d'abord en effet la simple répétition d'un formalisme hérité de modèles anciens mais la mise en formes et en couleurs d'une vision donnée par le Saint Esprit ici et maintenant à ceux qui en sont dignes. Comme la théologie, la peinture des icônes dépend de l'ascèse et de la prière, selon l'adage patristique : " Donne ton sang et reçois l'Esprit ". Et " là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté " (2 Corinthiens 3 : 17). Il était donc à propos, à l'heure où des images de qualité très douteuse circulent partout et se donnent pour des icônes, à l'heure où de multiples ateliers et officines, de toute nature et de toute origine juridictionnelle, confessionnelle ou doctrinale, fleurissent de toute part, de publier ces icônes comme un critère de discernement, comme une référence et comme la démonstration qu'une Icône du XXe siècle est possible en France aujourd'hui. Deux textes difficilement accessibles de L. A. Ouspensky, l'un de 1948, l'autre de 1987, accompagnent les reproductions. Ont été ajoutés, une étude sur la technique des peintres et la restauration de leur oeuvre, un aperçu de la démarche spirituelle et théologique des deux peintres à travers les événements qui aboutirent à la fondation de l'église de la rue Pétel, ainsi que le texte d'une lettre écrite par le métropolite Nicolas (Eremine) au père Grégoire, au moment de la décoration de l'église actuelle.
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