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Victor a quarante-six ans, une femme et deux enfants. Une vie simple, comme les autres, il a beau bien faire, on ne le connait, ne le reconnait pas...
Lassé de la vie, il décide d'en finir, mais même son suicide, il le rate...
Alors, quitte à laisser une trace, vu que l'on ne retient pas les bons, autant devenir un mauvais, dans le genre tueur en série...
Mais être un psychopathe n'est pas chose aisée, Victor va le découvrir à ses dépens.
Paru en septembre dernier, il me tardait de pouvoir rencontrer son auteur pour enfin me procurer ce curieux polar dans une version dédicacée… Malheureusement le destin en a décidé autrement, nous envoyant l’un et l’autre sur des salons différents… Et quand l’occasion s’est enfin présentée à Nemours ce 12 janvier, le destin a préféré s’acharner puisque le dernier exemplaire venait de me passer sous le nez… Alors j’ai moi-même fait un pied de nez au destin et pris les choses en main, et j’ai finalement déniché le précieux bouquin quelques jours plus tard : Plus rien ne pouvait dès lors m’arrêter, la lecture pouvait commencer !
J’ai alors plongé sans retenue dans un polar cocasse et mordant, emprunt de cynisme et porteur d’une vision à la fois satirique et clairvoyante de notre société. L’histoire est originale et truculente, sous couvert d’humour l’intrigue est bien ficelée et bien plus juste qu’il n’y paraît, la multiplication des scènes désopilantes et grotesques n’empêche pas l’auteur de faire passer un véritable message quant aux travers de notre monde actuel…
Elément moteur de ce polar décapant, Victor s’avère particulièrement intéressant parce qu’il est finalement comme vous et moi : Ordinaire et sans histoire… Mais ce qui convient à la plupart des gens devient insupportable pour notre antihéros, outrageusement insipide, invisible et transparent pour parfaire le portrait. S’il se montre exaspérant le plus souvent, ce n’est que pour en être plus amusant et marquant dans sa quête d’adrénaline et de reconnaissance, car rien, absolument rien de ce qu’il projette ne se déroule jamais comme prévu.
Porté par une plume fluide à la fois légère et caustique, un style vif, efficace et entraînant, les pages défilent vitesse grand V et le point final arrivé sans qu’on ait vu le temps passer !
En bref, un polar déjanté qui profite d’un humour délicieusement noir pour nous livrer une critique acerbe de la société tout en nous assurant un bon moment de lecture à n’en point douter !
(Lu en janvier 2020)
Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2020/01/chroniques-2020-lhomme-qui-voulait.html
Victor Bourgeois, 46 ans marié, trois enfants, mène une vie un peu médiocre. Son souhait le plus cher, c'est de montrer à sa famille et à ceux qui l'entourent qu'il est capable de choquer, de les surprendre. Et tant pis si pour cela, il faut apprendre à devenir psychopathe...
C'est un roman drôle et mordant qui ne se prend pas au sérieux comme son personnage. Victor est l'archétype de l'antihéros. Il souffre d'un manque de personnalité qui le rend un peu invisible et sans saveur aux yeux des autres.
Plus que tout, il veut que cela change. De la provocation au petit délit, rien n'y fait alors il tente le crime. Mais avec lui rien n'est ordinaire, tout va de travers. Les scènes sont incohérentes, absurdes, cocasses. On s'amuse, on s'apitoie, on se gausse du comportement improbable et grotesque de Georges. On parle ici avec un certain cynisme, d'ennui, de solitude, de crise d'identité.
L'écriture est fluide, caustique, pugnace. Les pages défilent à toute vitesse et on oscille entre la comédie et le drame.
C'est décalé, truculent, déjanté. Georges n'a pas bien entendu, le profil du "méchant" même s'il s'y emploie, et toutes ses tentatives passent inaperçues. Mais qui a dit que pour se faire remarquer, il faut changer de nature ?
Je remercie énormément French Pulp Éditions pour l'envoi, via net galley, de L'homme qui voulait devenir psychopathe de Laurent Malot.
Victor a quarante-six ans, une femme et deux enfants. Une vie simple, comme les autres, il a beau bien faire, on ne le reconnait pas...
Lassé de la vie, il décide d'en finir, mais même son suicide, il le rate...
Alors, quitte à laisser une trace, vu que l'on ne retient pas les bons, autant devenir un mauvais, dans le genre tueur en série...
Mais être un psychopathe n'est pas chose aisée, Victor va le découvrir à ses dépens.
L'homme qui voulait devenir psychopathe de Laurent Malot est un roman bourré d'humour noir comme je les aime.
Victor a t'il réellement l'âme d'un psychopathe ? Il pense que oui toutefois nous ne sommes pas toujours ce que nous pensons être.. n'est ce pas ?
Le personnage de Victor n'est pas réellement attachant, il est franchement pénible par moment. Toutefois, j'ai adoré qu'il m'agace, cela fait partie de son personnage :)
Je ne me suis certes pas attaché à lui, mais je l'ai trouvé très intéressant cet homme qui veut changer de vie d'une façon différente de ce que l'on pourrait imaginer.
J'ai trouvé l'histoire originale et bien ficelée. Même si je n'ai pas eu de coup de cœur, j'ai passé un bon moment de lecture.
Ma note est donc de quatre étoiles :)
Un grand merci à Net Galley et French Pulp éditions pour m’avoir offert un magnifique moment en compagnie de ce roman.
Ce roman truculent aux saveurs humoristiques m’a permis de rire. Ce livre se déguste en prenant son temps pour bien en apprécier chaque seconde.
J’ai apprécié la plume de Laurent Malot, facile à lire, fluide, onctueuse.
Victor s’invente une nouvelle vie de psychopathe pour enfin faire parler de lui et sortir de cet anonymat qui lui colle à la peau. Il souhaite plus que tout se défaire de cette image de Monsieur tout le monde et veut être reconnu pour des actes qu’il aura accomplis. Il fait l’amer constat que la Une des journaux est toujours occupée par le mal, les braqueurs, les tueurs, les kidnappeurs, les incendiaires ou autres malfrats mais jamais par le bien, les bénévoles qui œuvrent dans l’ombre d’associations caritatives pour aider son prochain, les héros du quotidien qui sauvent une vie en attrapant le bras d’un enfant sur un passage piéton manquant de se faire écraser ou en relevant un enfant dans une piscine au bord de la noyade.
Le commun des mortels est intéressé par l’extraordinaire au sens littéral du terme, ce qui sort de l’ordinaire et qui fait travailler leur imaginaire. Le mystère attire plus que la platitude. C’est d’ailleurs pour cela que les filles sont plus attirées par les bad boys que par les garçons lisses et sans histoire.
Faut-il commettre le mal pour créer du sensationnel ? Ne peut-on pas mettre l’extraordinaire au service du bien ?
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