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Vasilissa a quitté Moscou pour faire sa vie avec Marc, un Breton un peu trop romantique, malhabile, mais plein de bonne volonté. Dès son arrivée, tout dérape : amis déjantés, famille bancale, Vasilissa ne sait pas sur quel pied danser... Mais rien ne vient entacher l'idylle de nos amoureux. Rien, sauf peut-être le temps qui passe.
Dix ans plus tard, la famille s'est agrandie de deux enfants et un chien. La passion, elle, se fait plus discrète.
Marc ne le supporte pas. Il veut aimer Vasilissa comme au premier jour. Il pense avoir trouvé la solution miracle : il va écrire un livre sur sa femme, et le faire publier. Une lettre d'amour de trois cents pages à partager avec la terre entière.
Marc a le bonheur ambitieux, peut-être trop. Et parce qu'il est prêt à tout sacrifier à sa quête, il risque de perdre l'essentiel en route...
Marc est fou amoureux de sa superbe femme Vasilissa, rencontrée à Moscou. Elle accepte, par amour pour son breton de tout quitter pour Paris. La première rencontre avec la famille de Marc est une catastrophe entre règlements de compte familiaux et blessures physiques, mais Vasilissa garde le sourire. Les présentations avec les amis tournent, elles aussi, au cauchemar ; l’environnement de Marc n’est vraiment pas de tout repos ! Mais encore une fois l’amour triomphe, les amoureux rayonnent. Et un jour, leur bonheur est comblé par l’arrivée de deux adorables têtes blondes Clara et Mathieu, et de Khrouchtchev, un spitz japonais névrosé. Tout pourrait être parfait, et la vie s’écouler paisiblement mais Marc ne peut se satisfaire de cette routine, il veut réveiller la passion. Il décide d’écrire une longue déclaration d’amour à Vasilissa, de la faire publier, partageant ainsi avec le monde son amour pour sa merveilleuse femme. Hélas, Marc prend un peu trop au sérieux son entreprise ambitieuse qui risque de mettre en péril l’équilibre familial.
Le second roman d’Hervé Pouzoullic se lit rapidement et facilement. L’écriture est agréable, moderne, l’ensemble a du rythme et les 60 premières pages augurent un récit plein de fantaisie. Mais le héros manquerait-il d’humour, d’autodérision, d’ironie et surtout de ce petit grain de folie qui rend les foldingues attachants ? J’ai eu envie de secouer cet égocentrique, de lui faire ouvrir les yeux sur ce qu’il risquait de perdre avec ses rêves de reconnaissance médiatique, de lui expliquer que le bonheur se trouve dans les petites choses de la vie, qu’une Vasilissa, toute merveilleuse puisse-t-elle être, préfère que son breton de mari soit auprès d’elle à partager le quotidien plutôt qu’exclusivement occupé à espérer être l’auteur d’un futur best seller. J’espère retrouver -dans un troisième- le Marc du Bigorneau fait la roue, drôle, imprudent, imprévisible et terriblement sympathique.
Le titre. Déjà.
Tout un programme. Comme si l'amour était l'antithèse du mariage. Comme si, pour changer, pour une fois,on allait vraiment s'aimer …
Ainsi, Marc, le narrateur, rencontre la belle et si joliment russe Vasilissa. Ils vont se marier, avoir des enfants, connaître les affres du quotidien comme la majorité de l'humanité. Et là, Marc va décider d'écrire la plus belle et la plus folle des lettres d'amour …
Le but initial étant de sauver son grand amour du naufrage des jours qui passent.
La thématique m'a tout de suite fait penser à Alexandre Jardin de la grande époque. La comparaison s'arrête là, nous ne sommes pas dans le même registre.
Car Hervé Pouzoullic n'a rien d'un naïf et son écriture à double tranchant m'a offert un très bon moment de lecture.
L'humour omniprésent tout au long du livre, m'a beaucoup fait sourire. Souvent rire.
J'ai particulièrement aimé le jeu de miroir entre ce héros parfois malhabile, pourtant tellement amoureux et l'auteur lui-même. Marc est-il Hervé ? En mieux ? En pire ? le doute est permis et plane …
Ironique et percutant souvent, doux amer. Tendre.
Marc touche, agace et rend perplexe dans sa folle entreprise de reconstruction ? de démolition ? Il faudra lire pour mieux comprendre si cette aventure aura les effets voulus.
Il paraît que ce livre est une suite mais ça ne m'a pas du tout gêné dans ma lecture ! On peut tout à fait se lancer sans avoir lu le précédent ouvrage.
On est sur moment de lecture, frais et fun, traversé par de belles vérités sur le couple, l'amour et le quotidien. Sur le métier d'écrivain, l'écriture d'un livre. Un livre qui sous des airs rose bonbon cache un arrière goût un piquant …
Si vous aussi, vous voulez passer un bon moment de lecture, lancez-vous à la suite de cet homme qui un jour a décidé d'aimer sa femme …
Dès sa sortie, j’avais acheté le premier roman d’Hervé Pouzoullic, "Le bigorneau fait la roue". J’avais été attirée par la consonance bretonne du nom de l’auteur et le bigorneau du titre, un de mes fruits de mer préférés. Je m’en étais régalée. Le deuxième, "L’homme qui voulait aimer sa femme" m’a été adressé par la maison d’édition Anne Carrière que je remercie sincèrement.
Aujourd’hui, Marc a dix ans de plus. Il est marié avec Vasilissa qui a quitté Moscou pour vivre à Paris avec lui. Leurs deux enfants sont adorables et leur chien, qui répond au nom improbable de Krouchtchev, suit une psychothérapie. Celui-là m’a quelque peu agacée, je dois l’avouer. Bref, une famille "lambda" en quelque sorte, sauf que Marc ne s’en contente pas. L’amour n’est plus passion et il souhaiterait y remédier… alors, il décide d’écrire un roman à la gloire de sa femme…
Le ton de ce nouvel ouvrage est toujours léger, pétillant, drôle. Les personnages possèdent tous un côté attachant. Même si Marc suinte l’égoïsme, pour ne pas dire l’égocentrisme, je ne peux lui en vouloir tant il met de bonne volonté dans ce qu’il entreprend. Vasilissa m’a semblé plus raisonnable, car plus tranquille et peut-être moins romantique. Je ne parle pas des relations familiales, toujours compliquées, je laisse ce soin à l’auteur "Cette affaire rejoignait la poussière des autres drames glissée sous l’immense tapis des non-dits familiaux."
L’écriture est d’une grande simplicité parsemée de petites touches de poésie "Sur sa joue, un grain de beauté dessinait une île, une terre minuscule pour naufragé de la vie. Ses longs cils balayaient l’eau." La lecture peut ainsi prendre la vitesse d’un cheval au galop. Rien ne fait obstacle aux pages qui se tournent prestement à la recherche d’une anecdote nouvelle ou d’un récent coup du sort, et Dieu sait qu’il en existe.
C’est léger, je l’ai déjà dit, et pourtant derrière tout ça se dessine une réflexion sur la vie de couple, l’art de faire durer l’amour et le besoin continuel de prêter attention à l’autre. Marc s’y emploie, maladroitement le plus souvent mais le cœur y est. Il ne me fut pas désagréable non plus de retrouver des allusions relatives au premier récit de l’auteur.
Je conseillerais la lecture de ce roman à l’ombre d’un parasol au bord de l’océan ou sous un arbre, un verre de cidre à portée de main, à consommer avec modération, naturellement. Non, je ne parle pas du roman. Et vous pourrez imaginer le troisième volet de cette aventure celto-russe, peut-être bien déjà en gestation, au regard du cliffhanger final.
www.memo-emoi.fr
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