"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Septembre 1914. Afin d'enrayer la contre-attaque de la Marne, les Allemands décident de faire franchir la Meuse au sud de Verdun à des divisions stationnées dans le camp retranché de Metz. Le but de l'opération est de prendre de flanc l'aile droite de l'armée française, et de finir l'encerclement de Verdun.
Le seul obstacle à cette manoeuvre est le fort obsolète de Troyon, commandé par le capitaine François-Xavier Heym. Ce dernier évinça son supérieur qui refusait le combat, prétextant que l'ouvrage ne résisterait que quelques heures aux mortiers lourds du siège allemand. Il parvint à empêcher le franchissement du fleuve aux troupes ennemies avec seulement quatre cent cinquante hommes, qui résistèrent à plus de douze mille fantassins allemands soutenus par de l'artillerie lourde.
Cette victoire aura un impact majeur durant la bataille de la Marne, et sauvera Verdun une première fois. Ce fait d'armes exceptionnel permettra également aux Français de garder le contrôle de la route Verdun Bar-le-Duc qui sera baptisée, au moment de la bataille de Verdun, «?la voie sacrée?».
Durant de nombreuses années, Daniel Pastore a assuré les visites des forts de Vaux et de Douaumont sur le champ de bataille de Verdun. Par la suite, il est devenu historien de terrain et a rédigé des publications dans des revues spécialisées, où il a notamment démontré comment les chemins de fer allemands avaient également pu être efficaces pendant la Grande Guerre, et expliqué la raison de l'attaque allemande sur Verdun.
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