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Qu'on renomme des rues ou qu'on déboulonne des statues, qu'on débatte des documentaires télévisés ou des programmes scolaires, la déconstruction s'en prend à l'histoire, jusqu'à la transformer en champ de bataille. Est-ce pourtant si nouveau ? Et si l'histoire n'était pas qu'une science mais, aussi, le réceptacle de nos émotions ?
Car l'émotion est partout et depuis longtemps. Car la déconstruction de tous les savoirs n'est pas un cas de figure inédit, ni même d'ailleurs une invention de la modernité. Elle est l'ultime épisode d'une guerre rejouée depuis des siècles, celle qui oppose la raison et l'émotion. L'État, sous la monarchie, l'Empire ou la République, repose sur des symboles magiques, des fictions d'ordre sentimental. Et l'histoire n'y échappe pas, y compris dans sa pratique la plus rigoureuse.
Il fallait Arthur Chevallier pour raconter cette épopée intellectuelle. De la Grèce classique à l'avènement de Volodymyr Zelensky, en passant par la création de la première chaire d'histoire au XVIe siècle à Mayence et la mise à disposition des archives décidée par la Révolution : à la rationalisation d'une discipline répond la formation du récit national dans un dialogue fécond.
Depuis deux millénaires, la raison comme l'émotion font l'histoire et l'écrivent également. Elles se sont toujours combattues avec rage et détermination pour savoir qui, des deux, allait commander à l'organisation du monde. Notre aujourd'hui politique ou intellectuel n'échappe pas à la règle.
Ce livre est le récit de cet affrontement multiséculaire.
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