"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans le vacarme d'un réveillon de nouvel an, Maria n'entend pas ce que Floki, son mari, lui annonce : il la quitte pour son collègue, spécialiste comme lui de la théorie du chaos. Heureusement, dans la nuit de l'hiver polaire de Reykjavik, Perla est là, charitable voisin d'à peine un mètre vingt, co-auteur de romans policiers et conseillère conjugale, qui surgit à tout moment de son appartement de l'entresol pour secourir fort à propos la belle délaissée.
Comme d'habitude, quand je lis cet auteur, je dévore le livre. Audur Ava Olafsdottir a toujours des histoires étranges, et calmes, et palpitantes à la fois. Je suis toujours étonnée mais agréablement servie.
J'ai passé un très bon moment, pour preuve, je l'ai dévoré! Juste un peu sur ma faim à la fin... pour moi il n'y a pas de fin... J'ai du mal quand il n'y a pas de véritable fin...
En lisant vous remarquerez que les situations vont souvent par paires: deux enfants, les deux mêmes prénoms pour le mari et son compagnon et …. Je ne peux pas tout vous dire.
Un roman drôle, avec une belle étude sur la reconstruction après la séparation. Les enfants (3 ans) et la voisine aident dans cette démarche. On s'attache à Maria qui fait face à l'événement d'une façon touchante.
Maria part chercher "un lien" entre son ancienne et nouvelle vie.
La fin m'a laissé sur ma faim. Je suis un peu déçue par la dernière page.
Broché
Ma chronique complète : http://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.fr/2014/08/lecture-lexception-olafsdottir-audur-ava.html
Pour être franche, je ne sais pas si j'aurai acheté ce roman de mon propre chef dans d'autres circonstances puisqu'à part la couverture, je n'étais pas franchement convaincue que cela puisse me plaire. Malheureusement ma lecture a confirmée mes craintes... Je me suis ennuyée, l'histoire aurait pu être intéressante mais pour moi le récit stagnait, même la construction du roman en courts chapitres n'a pas rendu la lecture plus légère ou facile. Je n'ai à aucun moment ressenti un semblant de sympathie pour les personnages, bref j'ai vécu une épreuve.
J'aime assez la littérature des pays scandinave, et je testais pour la première fois un roman islandais, mon expérience ne me donne pas très envie de réitérer l'expérience de si tôt...
Cependant il n'y a pas que du mauvais dans ce livre, il est original par le traitement des personnages secondaires et pourra plaire aux amateurs de la littérature contemplative.
Je ne connaissais pas cette auteure, j’ai simplement remarqué, sur une étagère de la bibliothèque, une étiquette « feel good books ». Je ne me suis pas très bien sentie en le lisant, pourtant. Bien sûr, personne ne souhaite se retrouver dans la situation de Maria, abandonnée par son mari qui lui préfère un compagnon, devenue héritière d’un père qu’elle n’a jamais connu. Son seul bonheur, et cela nous autorise effectivement de nous sentir bien, c’est ses jumeaux. Bref, je n’ai pas compris ce roman, je lui ai trouvé peu de valeurs.
Lors d’un réveillon de Nouvel An, Maria, épouse comblée avec deux enfants en bas âge, apprend de la bouche de son mari, Floki qu’il la quitte pour partir vivre avec un collègue de bureau. En effet après 11 ans de vie commune heureuse et quelques aventures homosexuelles cachées, il est tombé amoureux de ce collègue et ne peut pas continuer à se voiler la face et fait son « coming out » tout en disant à cette femme qui l’adore tant « Tu seras toujours la femme de ma vie ».
L’auteur traite dans ce roman de nombreux sujets importants et actuels (l’homosexualité, l’adoption, la différence introduite dans ce roman par le personnage de la naine, « nègre » de polar et également conseillère conjugale, l’arrivée de ce père génétique, l’adoption…) beaucoup de thèmes intéressants mais malgré tout l’auteur les survolent et je trouve que ce roman n’est pas vraiment accompli, c’est dommage car son écriture est agréable et cela pouvait sûrement faire un très bon roman !
Livre surprenant pour moi.
J'ai trouvé le style déroutant au départ et il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dans le roman mais au final, je me suis habitué et l'histoire m'a vraiment touché.
Quant à la fin, je la trouve plutôt réussie avec l'ouverture d'un nouveau chapitre heureux pour Maria.
Plutôt très positif au final et je lirais avec plaisir d'autres romans de l'auteur.
"« Tu seras toujours la femme de ma vie. » Dans le vacarme d'un réveillon de Nouvel An, María n'entend pas ce que Flóki, son mari, lui annonce : il la quitte pour son collègue, spécialiste comme lui de la théorie du chaos. Heureusement, dans la nuit de l'hiver polaire, Perla est là, charitable voisine d'à peine un mètre vingt, co-auteur de romans policiers et conseillère conjugale, qui surgit à tout moment de son appartement de l'entresol pour secourir fort à propos la belle délaissée... Ni Perla la naine surdouée, ni María l'épouse idéale démunie devant une orientation sexuelle désormais incompatible, ni les autres acteurs de cette comédie dramatique à l'islandaise – adorables bambins, belles-familles consternées ou complices, père génétique inattendu – ne détournent le lecteur d'une alerte cocasserie de ton, d'une sorte d'enjouement tendre, de brio ininterrompu qui font de L'Exception un grand roman de la déconstruction et de la reconstruction narcissique à la portée du commun des mortels."
"Tu es la dernière femme de ma vie". Ces quelques mots prononcés sur un balcon le dernier soir de décembre agissent comme le détonateur qui fait exploser tout à la fois un couple et des vies. Ils révèlent à María que Flóki, son mari depuis plus de dix ans, celui qu'elle aime, qu'elle considère comme l'homme de sa vie, le père de ses enfants, est en réalité homosexuel et qu'il a décidé de recommencer une nouvelle vie, avec son amant qui, coïncidence, porte le même prénom que lui. Le soir même, après avoir fait une dernière fois l'amour à sa femme, il quitte la maison. Les premiers jours de janvier sont encore marqués par le choc de la nouvelle, par la stupeur, la sidération, mais aussi, au tout début, par l'espoir d'un retour de Flóki. Pourtant, malgré le choc, il faut continuer de vivre, s'occuper des jumeaux, avancer en titubant, avec l'aide de Perla, la voisine, personnage fantasque et attachant d'un mètre vingt, nègre d'un auteur de polar et conseillère conjugale particulière. Au fil des pages, nous suivons María dans son cheminement intérieur, à chaque étape après le choc de la séparation vécue comme une trahison puis comme un deuil, puisque c'est bien de cela qu'il s'agit. Il lui faut faire le deuil de sa vie d'avant, de sa vie d'épouse, de ses illusions sur son mari. Il lui faut accepter de rester une "exception" dans la vie de l'homme qu'elle croyait être son âme sœur. Mais pour parvenir à l'acceptation, le chemin est semé de questionnements, entremêlés de souvenirs, la mémoire de María relisant chaque événement, chaque moment à la lumière de la révélation de Flóki pour tenter d'y déceler, a posteriori, des signes, des indices qui auraient pu laisser présager un coming out... Et comme si le choc de la séparation ne suffisait pas à son trouble, voilà que María se retrouve confrontée au retour inopiné de son père biologique puis à sa disparition brutale. Cette avalanche d'événements imprévisibles dans sa vie, sorte de "condensé de la théorie du chaos", pourrait sembler invraisemblable s'il n'était avéré par Perla que "l'improbable a bien plus de chances de se produire dans la vie que dans un roman"...
Subtil et dépaysant, l'univers d'Auđur Ava Ólafsdóttir parvient à créer une sorte de féérie islandaise enveloppée de neige à partir d'une histoire a priori banale mais qui se révèle en réalité être pleine de fantaisie et de profondeur. Les personnages sont assez décalés mais attachants et touchants. On a l'impression de les voir évoluer sous nos yeux tant la romancière s'applique à dépeindre les situations et les comportements simplement, comme une observatrice qui ne se pique pas d'analyse psychologique. Avec beaucoup de finesse, de douceur, de poésie, elle décrit l'absence, le manque, la sensation de flottement et d'incertitude dans ces moments où tout est à (re)construire, tout reste à inventer. Jusqu'à la fin...
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