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Depuis l'origine, l'évangélisation est la mission de l'Eglise dont il ne faut pas sous-estimer les admirables cheminements mais qui, face au déclin du religieux, se heurte, parmi d'autres, à quatre obstacles majeurs. Le premier, issu d'agnostiques et de chrétiens est, pour le rendre plus acceptable à nos contemporains, de modifier l'essentiel de la Révélation christique. Jésus serait un homme exceptionnel mais seulement un homme, la Résurrection est un symbole.
Pour le croyant, Jésus est Homme-Dieu mort sur la croix par le péché des hommes pour nous sauver et non pour "satisfaire" Dieu le Père outragé par une mythique faute originelle et ainsi est mis fin au règne mortifère du Sacrificiel et du Sacré. La Résurrection est un fait aussi réel que notre survie, grâce à Jésus ressuscité, en un mystérieux au-delà. Le second obstacle est le blocage de l'Inculturation, le troisième la division des chrétiens et le spectacle désolant d'un oecuménisme vétilleux mais le plus important est le dernier qui concerne l'Eglise Institution, ses textes obsolètes, ses doctrines périmées, ses traditions surannées, ses dysfonctionnements, son centralisme théocratique et surtout l'écart parfois abyssal entre certains enseignements, certains comportements et l'Evangile.
Les violences sont la pierre de touche de ce dramatique décalage : L'Eglise, persécutrice de la sexualité, les condamne verbalement mais les a acceptées, tolérées, parfois bénies et pire utilisées. Ainsi la diabolisation de l'avortement face aux attitudes des épiscopats français, allemands, espagnols pendant les guerres du XXème siècle est insupportable. Cette connivence avec la violence s'origine dans la recherche acharnée et anti-évangélique du pouvoir avec l'exigence, qu'il faut dénoncer, de la servile obéissance.
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