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L'ouvrage publié aujourd'hui constitue un apport pionnier et original à notre connaissance de l'attitude des patrons et des organisations patronales à l'égard des projets d'intégration européenne depuis les débuts de la guerre froide jusqu'aux années soixante. Des historiens économistes venus de l'Europe entière y présentent des communications renouvelant notre image de ce patronat «européen»: Charles Barthel, Werner Bührer, Christophe Chanier, Gérard Chastagnaret, Michel Dumoulin, Anne-Myriam Dutrieue, Antoine Fleury, René Girault, Thierry Grosbois, Ginette Kurgan-van Hentenryk, Philippe Mioche, Ruggero Ranieri, Jean Rivoire. Des divergences d'intérêts à l'égard de l'Europe se constatent entre petites et grandes entreprises, entreprises privées et entreprises publiques. De même l'analyse des cas Philips et Goodyear révèle une approche de l'intégration européenne par les sociétés multinationales différente de celle d'entreprises nationales. Durant la période antérieure aux années soixante, celles-ci manifestent généralement une forte opposition à la construction européenne. Il suffit de rappeler les efforts aussi vains que considérables pour associer les patrons à la réalisation du Benelux. Puis entre la mise en place de la CECA et celle de la CEE, des phénomènes d'accoutumance au processus d'intégration incitent le patronat à s'y adapter lentement. Il va sans dire que l'apport considérable de ces recherches sur le patronat européen a le mérite de dépasser l'enrichissement de notre information en suscitant de nouvelles interrogations et signalant de nouvelles pistes aux chercheurs à venir.
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