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Je fus tiré de mon sommeil, vers trois heures du matin par des coups, par le bruit que faisaient les moines annonçant Matines. J'avais beaucoup à faire le lendemain ; dans les autres monastères j'aurais souvent l'occasion d'assister à l'office de la nuit, je décidai de ne descendre pas, de dormir encore. J'étais heureux, je devinais qu'un monde merveilleux m'attendait, fait pour moi, aussi mystérieux que les cris des bêtes dans la forêt. Ma première nuit au Mont Athos !.
Nous sommes en juin 1956, François Augiéras adresse une première lettre à son grand ami Paul Placet : résonne déjà sa joie archaïque, déchirante et libre.
Entre 1956 et 1970 il y aura cinq tentatives vers le Mont Athos où il vivra «mêlé aux serviteurs des moines, bûcherons, muletiers, dans les bois, sur les sentiers, la nuit dans les métairies, une population déguenillée, broussailleuse, d'une belle sauvagerie proche d'Abdallah Chaamba».
Ces longues lettres constituent un unique et merveilleux journal, tout de verve et de spontanéité, où viennent sans détours les aventures qu'il vit et provoque.
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