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Les lettres de François Augiéras à Jean Chalon, qui s'échelonnent de février 1968 à la veille de sa mort (la dernière lettre datée est du 21 novembre 1971 ; il meurt le 13 décembre), jettent un éclairage pathétique sur la fin de sa vie.
Le vagabond, l'homme libre, le rebelle est sans un sou, prisonnier des hospices pour indigents, entre Domme et Périgueux. À Jean Chalon avec lequel il noue une amitié épistolaire qui s'intensifie au fil de la correspondance, il confie de temps à autre sa détresse matérielle et morale. En dépit de sa situation terrifiante que Jean Chalon tente d'adoucir par l'envoi d'argent et de vêtements, ses lettres sont d'un bout à l'autre tournées vers la littérature.
Il croit à son oeuvre par-dessus tout et charge son correspondant - qu'il n'a jamais rencontré - de la faire connaître, de la défendre quand il ne sera plus là. On sort bouleversé de la lecture de ces lettres.
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