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Ionas, violoniste juif ukrainien, doux rêveur mort au combat en 1917, ressuscite sous la forme d'un vampire. Son obsession : retrouver sa fiancée, Hiéléna. Mais dans ce monde qu'il hante, Ionas n'a plus sa place. Sans compter que boire du sang pour « vivre » le plonge dans des affres de culpabilité. Alors, il traverse le monde et les époques, élit domicile à New York. C'est là qu'il rencontre Rebecca Streisand, psychanalyste tout juste veuve d'une célèbre rock star...Le vampire yiddish fait survivre un monde exterminé tout en évitant à son auteur la banalité du fantastique « commercial ». Bref, voici (enfin !) un roman à la fois littéraire et populaire. Frédéric Beigbeder, Le Figaro Magazine.Sfar ne respecte rien : ni la psychalalyse, ni la religion, ni les vampires. Rien, sauf la littérature. À laquelle il rend un superbe hommage. François Busnel, L'Express.
Par expérience, je sais que je déteste les contes fantastiques. L’histoire et les personnages irréels m’empêchent de d’entrer en empathie et de m’identifier. Et surtout, ces histoires ont généralement pour objectif de passer un message ou nous faire la morale. C’est souvent pompeux, grotesque et un peu trop sentimental pour moi.
Joann Sfar utilise donc cette base pour créer son conte. Mais là où il fait la différence, c’est qu’il ne respecte rien. Contrairement aux autres, sa fable n’est pas politiquement correcte, elle est même irrévérencieuse. Il laisse son imagination prendre les commandes et s’éclate à démonter toutes les valeurs et à froisser toutes les susceptibilités. La religion, les vampires, l’amour, le sexe, tous les thèmes sont persécutés à outrance. Les protagonistes volontairement caricaturaux, font juste ressortir les côtés les plus sombres de l’Homme, qui placé dans des situations inconfortables, va automatiquement faire appel à ses instincts les plus primaires. Et c’est assez jouissif de sortir des sentiers battus avec autant de désinvolture.
Joann Sfar nous propose une aventure haute en couleurs, très imagée (on imagine d’ailleurs facilement une BD ou un dessin animé) avec une écriture esthétique. Même si ça manque parfois un peu de rythme, il a réussi à me faire entrer dans son univers et à me faire aimer pour une fois ce genre littéraire, grâce à un esprit délirant et beaucoup d’humour.
j'avais apprécié "le chat du rabin" j'ai voulu découvrir Joann Sfar dans un autre registre, mais je n'ai pas dépassé la page 86.Le thème des vampires n'est pas un sujet que je recherche.
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