Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Été 1914, dans la campagne anglaise. La gentry de Rye reçoit pour un pique-nique sur le gazon fraîchement tondu. Les ombrelles et les chapeaux sont de sortie et c'est l'occasion pour Beatrice Nash, 23 ans, récemment débarquée dans la petite ville pour y prendre le poste de professeur de latin, de faire plus ample connaissance avec toutes les personnalités locales. Béatrice est orpheline de mère, et a grandi auprès de son père, un universitaire qu'elle a accompagné dans ses voyages et secondé dans ses travaux. Décédé un an plus tôt, il l'a laissée sous la tutelle de sa famille bien-pensante alors qu'elle souhaite mener une vie indépendante loin de ces collets-montés qu'elle déteste. Elle est chaperonnée par Agatha Kent qui l'a prise sous son aile : une Anglaise excentrique comme on les aime avec une bonne dose d'humour, quelques idées progressistes et une grande habileté diplomatique. Agatha a deux neveux : Daniel, qui rêve de lancer un journal de poésie à Paris, et son cousin Hugh, timide étudiant en médecine, qui courtise la fille un peu écervelée de son patron. Tous deux adoptent d'emblée la nouvelle venue. Et bientôt Hugh rougit un peu trop souvent en sa compagnie...
Mais Béatrice veut rester célibataire et devenir écrivain : deux choix difficiles pour une jeune fille instruite et sans le sou dans la société misogyne et conservatrice de ce début du siècle. Surtout, l'entrée en guerre de la Grande-Bretagne vient bouleverser la petite communauté. Des réfugiés belges sont recueillis à Rye et les hommes s'engagent : Daniel, le colonel Wheaton et son fils, Snout, le petit-fils des tsiganes qui vivent en marge de la ville, et Hugh, que Béatrice voit partir avec un sentiment qu'elle peine encore à nommer....
J'ai fait de ce livre l'un de mes romans d'été.
Dans la veine des portraits dressés par Jane Austen, il est délicieusement caustique et brosse une société anglaise figée dans son "quant-à-soi", à la fois touchante et horripilante.
A déguster par petites gorgées à l'heure du thé ou dans le train comme on croque un bonbon acidulé.
Été 1914, dans la campagne anglaise. La gentry de Rye reçoit pour un pique-nique sur le gazon fraîchement tondu. Les ombrelles et les chapeaux sont de sortie et c'est l'occasion pour Beatrice Nash, vingt-trois ans, nouvelle professeure de latin récemment débarquée dans la petite ville, de faire plus ample connaissance avec les personnalités locales. Elle est chaperonnée par Agatha Kent, dont les deux neveux, Daniel et Hugh, ne la laissent pas insensible, bien qu'elle ait fait voeu de célibat. Orpheline et sous la tutelle d'une famille bien-pensante, Beatrice veut gagner son indépendance et devenir écrivain, des choix audacieux pour une jeune fille sans le sou en ce début de siècle. Ses projets, comme ceux de tous les habitants de Rye, vont être bouleversés par l'entrée en guerre de la Grande-Bretagne. La petite communauté accueille les premiers réfugiés et les hommes s'engagent. Beatrice voit partir Hugh avec un sentiment qu'elle peine à nommer...
Roman vraiment très bien écrit qui parle de la société anglaise mais aussi beaucoup de la condition féminine de l'époque et de l'absurdité de la première guerre mondiale.
J'ai vraiment apprécié ce livre que je conseille à tous et à toutes
Voici un livre sorti de ma PAL grâce au Prettybooks' club qui proposait cet été une lecture commune de ce roman .
J'avoue que j'avais bien aimé le premier livre de Helen SIMONSON,LA DERNIERE CONQUÊTE DU MAJOR PETTIGREW et j'ai donc saisi l'occasion.
A la veille de la première guerre mondiale, Beatrice NASH,orpheline,arrive à RYE dans le SUSSEX pour échapper à la tutelle très pressante de sa tante.La jeune femme doit occuper le poste de professeur de latin pour subvenir seule à ses besoins et son arrivée ne passe pas inaperçue dans la petite bourgade anglaise où la gentry se retrouve autour de pique-nique ou dîner très guindés. Agatha KENT, femme progressiste et diplômate, chaperonne la jeune Beatrice et lui présente ses deux neveux qu'elle aime comme une mère.Toute cette petite société est rattrapée par les troubles européens et bientôt les britanniques rentrent en guerre....Dorénavant, la petite communauté doit particper à l'effort de guerre et voir ses enfants et ses hommes partir au front.
Ce nouveau roman de Helen SIMONSON m'a dés le début plongée dans une ambiance à la DOWNTON ABBEY,série britannique passée sur ITV et qui a ses fans dont je fais partie.
C'est donc cette athmosphère un brin surannée qui m'a plue : Les longs pique-niques sur le gazon fraîchement coupé,la porcelaine anglaise à l'heure du thé,les ombrelles qui se déplient,les personnages un peu collet monté et les conventions mondaines un peu guindées.
Alors ,il est vrai que le ryhtme de cette histoire est un peu lent,que les relations progressent et se déterminent avec langueur mais c'est cet aspect du récit qui m'a séduite et m'a plongée au coeur de la bourgeoisie anglaise avec plaisir.
Cependant, il ne faut pas cantonner le roman de Helen SIMONSON a une simple description des us et coutumes de cette noblesse britannique du début du XX ème siècle.L'auteur revendique le féminisme de certains personnages qui ont d'ailleurs suscités mon intérêts et auxquels je me suis évidemment identifiée en tant que femme.Beatrice, notre héroïne, essaie contre vent et marée de s'assummer financièrement,elle doit prouver doublement ses compétences en latin pour la simple et seule raison qu'elle est une femme. Céleste ,la jeune réfugiée belge doit quant à elle se confronter aux bien-pensants une fois son état connus de tous alors qu'elle est une victime de la situation.
Helen SIMONSON est une grande admiratrice de Henri JAMES ou encore Edith WARTHON et on retrouve dans cet opus le charme que ces grands auteurs distillaient à travers leurs écrits.C'est d'ailleurs en s'inspirant de ces romanciers britanniques (Henri JAMES a été naturalisé en 1915 !) que Helen SIMONSON a écrit cet ouvrage.
Evidemment, L'ETE AVANT LA GUERRE ne restera pas une lecture mémorable pour moi.Par contre,elle fut une lecture d'été agréable et j'avoue que j'ai retrouvé avec plaisir cette ambiance feutrée so british que j'aime tant .
MYMY
http://cousineslectures.canalblog.com/archives/2017/09/01/35637287.html
Vous cherchez LE livre parfait pour cet été ? Je crois bien que vous l'avez trouvé : L'Eté avant la guerre est un roman superbe dans le style et émouvant dans l'intrigue !
Si vous aimez Jane Austen, je peux vous dire que vous allez vous régaler avec ce roman qui reprend tous les codes en les adaptant à la période de la Première Guerre Mondiale : entre littérature contemporaine et romance, entre roman historique et comédie des mœurs, Helen Simonson nous livre une histoire sensible et touchante mais aussi très forte dans les descriptions finales des tranchées.
En effet si la majeure partie du livre permet de mettre en avant les protagonistes juste avant le début de la guerre et amène le lecteur à avoir une véritable réflexion sur la place de la femme à cette époque, à son manque d'indépendance et à tout le chemin qui a été fait depuis et reste à faire encore; l'auteure n'oublie pas de nous dépeindre ce qui fût une guerre sanglante et terrible tant du point de vue physique que psychologique. J'ai trouvé la dernière partie très puissante dans son évocation, les descriptions réalistes donnent une autre mise en perspective de ce genre de roman.
Dans ce roman vous allez croiser la route de bon nombre de personnages attachants dont en premier lieu l'héroïne Beatrice Nash qui, suite au décès de son père et à sa quête d'indépendance face à sa curatelle, va devenir la nouvelle institutrice de latin dans une petite ville de la campagne anglaise. Ce lieu va lui apporter une parfaite remise en question de ses idéaux, de sa vision paternelle, de la question féministe mais aussi des sentiments amoureux. Face à ses cousins, Hugh le jeune, sage chirurgien et Daniel le fougueux poète, elle va voir éclore ce qu'elle ne pensait jamais pouvoir ressentir. Si cela peut vous rassurer il n'y a absolument pas de trio amoureux ;)
Ce roman est écrit par une plume fluide, belle, poétique : les descriptions se mélangent aux dialogues et on a réellement l'impression de voir naître une héritière de Jane Austen au travers de cette critique sociale affirmée. Le lien avec notre époque et le combat constant pour l'égalité des sexes semble certain et j'ai pris grand plaisir à lire ce roman pétillant de vie et de malice.
En définitive, je ne peux que vous le répéter : voici LE livre de l'été !
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