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L'été 1940 à Saint-Martin-de-Ré

Couverture du livre « L'été 1940 à Saint-Martin-de-Ré » de Henri Stofft aux éditions Croit Vif
  • Date de parution :
  • Editeur : Croit Vif
  • EAN : 9782361995355
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Élisabeth Clémentz, une militante alsacienne du rapprochement franco-allemand par la paix des peuples, dirige l'établissement qu'elle a créé à Saint-Martin-de-Ré. Il attire chaque été des petits rats de l'opéra, des animatrices allemandes et des enfants fragiles. On y donne des spectacles de... Voir plus

Élisabeth Clémentz, une militante alsacienne du rapprochement franco-allemand par la paix des peuples, dirige l'établissement qu'elle a créé à Saint-Martin-de-Ré. Il attire chaque été des petits rats de l'opéra, des animatrices allemandes et des enfants fragiles. On y donne des spectacles de danse, on y apprend le français, l'allemand, mais aussi à nager, à faire le jardin, à apprivoiser les animaux... Un paradis, disent ses habitués, tous de familles protestantes...
Guerre oblige, les réservations de l'été 1940 se voient annulées. Seule Madeleine, la soeur d'Élisabeth, parvient à s'y réfugier avec ses quatre enfants, après un exode agité à travers la France. Mais début juillet, la Rhéade est réquisitionnée pour abriter des fantassins allemands. Le domaine est partagé en deux, une cohabitation difficile s'installe, marquée par une forte attirance-répulsion des deux côtés et dans les deux sens.
Une sorte d'envoûtement réciproque, largement conflictuel, que symbolisent deux militaires allemands : un lieutenant de famille comtale, bel homme, hautement cultivé, et un troufion nabot qui se révèle d'une grande sensibilité, notamment face à Francine, la dernière fille de Madeleine, une petite mongolienne affectée d'une maladie rare, alors incurable. L'auteur résume ainsi son livre : « Les deux événements qui ont le plus influencé mon existence sont la mort de la France le 17 juin 1940 et la mort de Francine le 5 septembre 1940. Francine, ma petite France... » Tous les événements relatés dans ce texte sont réels. Ils constituent un témoignage étonnant et émouvant de la relation franco-allemande qui prend ses sources dans l'histoire la plus ancienne grâce au mari d'Élisabeth, professeur d'université, invalide depuis Verdun et spécialiste de la « Germanistique ».

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