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En 1946, Luigi Bartolini publie un roman, Voleurs de bicyclettes, qui va être adapté au cinéma par Vittorio De Sica sous le titre français Le Voleur de bicyclette, film culte qui s'imposera comme le parangon absolu de ce que, dans une Italie vaincue, on appellera le néoréalisme. Le film fera pleurer des millions de spectateurs de par le monde.
Au même titre que Rome, ville ouverte, de Roberto Rossellini, Le Voleur de bicyclette est emblématique d'un cinéma qui se veut plus proche de la réalité : tournages en extérieur dans des décors naturels, lumières naturelles, acteurs non professionnels. Consacré à la pauvreté, au chômage et à la vie dans les banlieues populaires, on a parfois conféré à ce film une valeur quasi-documentaire.
C'est bien l'esprit de l'oeuvre de Bartolini, qui enquête dans les classes les plus pauvres de la société italienne, mais dont l'humour et une certaine méfiance à l'égard de ses semblables évite tout misérabilisme.
Le livre fut réédité après la sortie du film dans une version expurgée.
Nous publions pour la première fois en français la traduction de l'intégralité du texte.
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