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Les vivants et les autres

Couverture du livre « Les vivants et les autres » de Jose Eduardo Agualusa aux éditions Metailie
  • Date de parution :
  • Editeur : Metailie
  • EAN : 9791022612425
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

On prépare sur l'île de Mozambique un festival littéraire, une rencontre avec les poètes et les écrivains africains les plus célèbres, venant des quatre coins du monde, tous attirés par la beauté unique et la magie de l'île. La jeune organisatrice est sur le point d'accoucher.

Soudain, une... Voir plus

On prépare sur l'île de Mozambique un festival littéraire, une rencontre avec les poètes et les écrivains africains les plus célèbres, venant des quatre coins du monde, tous attirés par la beauté unique et la magie de l'île. La jeune organisatrice est sur le point d'accoucher.

Soudain, une violente tempête s'abat sur le continent et l'île enveloppée de brouillard est isolée, personne ne peut plus emprunter le pont qui la relie au monde. Au cours de cette semaine étrange vont se produire des événements qui vont remettre en cause les frontières entre la réalité et la fiction, le passé et l'avenir, la vie et la mort. Les écrivains vont être troublés par la rencontre avec ces inconnus que sont les personnages qu'ils ont créés. Ce jeune rebelle de 20 ans si grossier avec les femmes, qui est-il réellement ? L'excentrique diva, dont personne ne comprend le langage, vient-elle de l'imagination de la romancière mûre, désespérée de ne pas pouvoir téléphoner à son mari ? La population de l'île aussi est troublée, mais pour des raisons différentes.

À la fois drôle et profond, un roman sur la confrontation avec la création.

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Avis (6)

  • Sur une île du Mozambique, on fait la connaissance de Daniel et son épouse Moïra, dont la grossesse arrive à son terme, alors que va débuter un festival littéraire qui accueille des écrivains africains pour la plupart lusophone. L’ile est paradisiaque la mer le sable, le soleil… Soudain une...
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    Sur une île du Mozambique, on fait la connaissance de Daniel et son épouse Moïra, dont la grossesse arrive à son terme, alors que va débuter un festival littéraire qui accueille des écrivains africains pour la plupart lusophone. L’ile est paradisiaque la mer le sable, le soleil… Soudain une violente tempête s’abat et toutes les communications sont coupées, il n’y a plus aucun contact entre l’île et le reste du monde.

    On va assister à un feu d’artifice de réflexions : qui sont les vivants, et les autres, ceux qui sont seuls sur l’île, ou ceux du continent, des discussions s’installent entre ces écrivains venus parler de leurs livres. Quel est le rôle d’un roman quand il y a une tragédie, que peut-il apporter ? deviendrait-il dérisoire ? Les personnalités de chacun se révèlent, les interactions. Que deviennent les petits egos de chacun dans la tourmente ?

    L’histoire se déroule sur sept jours, (comme la Genèse ?) et José Eduardo Agualusa nous entraîne au passage vers l’Enfer, ou le Paradis, truffant son récit de contes ou de légendes, nous interrogeant, comme ses personnages, sur la littérature, la fiction, le processus de la création qu’elle soit littéraire ou plus globale, plus philosophique, sur la notoriété, et même sur l’africanité : sans Internet ni communication que reste-t-il à notre époque ?

    J’ai beaucoup aimé la réflexion que nous propose l’auteur, la poésie de l’écriture, son univers, avec des rencontres étranges, telle la mystérieuse femme-blatte. Au départ, j’ai choisi ce roman pour mieux connaître les anciennes colonies portugaise, Cap Vert, Angola, Mozambique… et découvrir leurs écrivains réels ou imaginaires car l’auteur nous promène et cherche à nous désorienter.

    Ce roman m’a permis de découvrir José Eduardo Agualusa et sa plume magique, je n’avais qu’une seule envie en tournant la dernière page, le lire une deuxième fois pour apprécier les détails ou situations qui auraient pu m’échapper, tant j’étais plongée dans ma lecture.

    Ma PAL va être ravie car je viens de l’alourdir un peu plus avec « La société des rêveurs involontaires » de l’auteur, pour le plaisir de retrouver Daniel et Moïra, ainsi qu’une petite sélection d’auteurs du Cap Vert, du Mozambique, et Angola entre autres… mais depuis le temps elle a l’habitude de ma boulimie littéraire…

    Un grand merci à NetGalley et aux éditions Métailié qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur (dont je compte sur l’indulgence pour le retard accumulé ces derniers mois).

    #LesVivantsetlesautres #NetGalleyFrance !

    https://leslivresdeve.wordpress.com/2023/05/31/les-vivants-et-les-autres-de-jose-eduardo-agualusa/

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  • Une explosion d'écrivains sur l'ile de Mozambique où fiction se mélange à la réalité avec intensité. Un équilibre parfois déboussolé pour construire la part des faits et des agissements de tous ses personnages. Une rencontre parfois entre écrivains, protagonistes de leurs livres, ou...
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    Une explosion d'écrivains sur l'ile de Mozambique où fiction se mélange à la réalité avec intensité. Un équilibre parfois déboussolé pour construire la part des faits et des agissements de tous ses personnages. Une rencontre parfois entre écrivains, protagonistes de leurs livres, ou imagination. Je me suis perdue agréablement dans ce livre singulièrement fou. Je ne connaissais pas Agualusa. "Les vivants et les autres" nous emmène au coeur de l'invention et du pouvoir de la littérature, cette réalité irréelle parfois surprenante nous amène à voir les choses sous un autre angle.

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  • «Les vivants et les autres» de José Eduardo Agualusa nous emmène sur l'île de Mozambique où se tient un festival littéraire, organisé par un ancien journaliste Daniel Benchimol.
    C'est une belle occasion pour tous ces écrivains et poètes d'origine africaine de se retrouver dans un endroit...
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    «Les vivants et les autres» de José Eduardo Agualusa nous emmène sur l'île de Mozambique où se tient un festival littéraire, organisé par un ancien journaliste Daniel Benchimol.
    C'est une belle occasion pour tous ces écrivains et poètes d'origine africaine de se retrouver dans un endroit paradisiaque et d'échanger sur leur vie et leurs oeuvres au bord des plages, un verre à la main. le calme avant la tempête qui survient...

    « C'est ainsi que tout commence: un énorme éclair déchire la nuit, l'île se détache du monde. Un temps s'achève, un autre commence. A ce moment-là, personne ne s'en rendit compte».

    Après l'orage, il n'y a plus d'électricité ni de connexion internet, le pont qui mène au continent est infranchissable, l'île est coupée du reste du monde. Dans un premier temps, peu de personne s'en soucie pensant qu'il s'agit là d'une situation passagère. La vie continue sur l'île et le festival aussi.

    Le récit nous emmène dans les rencontres, les relations et les conversations des écrivains sur la littérature, l'inspiration, la créativité mais aussi sur les paysages et la culture de l'île à travers ses contes et ses histoires. Et puis d'étranges personnages font leur apparition. Qui sont-ils ? D'où viennent-ils?
    L'imaginaire se mêle au réel et il semble même que le temps leur joue des tours.

    Même si je dois reconnaître que j'ai eu un peu de mal à garder le fil à certains moments, j'ai beaucoup aimé cette lecture que j'ai trouvé apaisante et d'une grande spiritualité.

    «Les vivants et les autres» nous entraîne au coeur de la créativité et du pouvoir de la littérature, cette réalité irréelle parfois magique qui nous amène à voir les choses sous d'autres perspectives.

    «Les mondes germent dans nos têtes et y grandissent jusqu'à ne plus pouvoir y loger, alors ils nous quittent et acquièrent des racines. La réalité est là, c'est ce qui arrive à la fiction quand nous croyons en elle».

    J'ai découvert récemment la littérature luso-africaine avec Mia Couto dans « La cartographie des absences » qui m'a beaucoup plu. Ce roman de José Eduardo Agualusa confirme mon intérêt pour ce genre poétique mêlant onirisme et réalité .

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  • Je ne connaissais pas José Eduardo Agualusa et le résumé de ce livre m’a donné envie de le lire. Totalement ignare en matière de culture des anciennes colonies portugaises d’Afrique, c’était l’occasion de l’aborder.

    Un Festival littéraire est organisé sur l’île de Mozambique et c’est...
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    Je ne connaissais pas José Eduardo Agualusa et le résumé de ce livre m’a donné envie de le lire. Totalement ignare en matière de culture des anciennes colonies portugaises d’Afrique, c’était l’occasion de l’aborder.

    Un Festival littéraire est organisé sur l’île de Mozambique et c’est l’occasion pour des écrivains et poètes de divers pays de se retrouver ou se rencontrer et de parler de leurs conditions d’écrivains, d’africains ou de femmes africaines et écrivaines.

    Le premier jour est, pour nous lecteurs, l’occasion de faire connaissances de toutes les personnes présentes au festival, de l’organisatrice, sur le point d’accoucher, au serveur du bar et de se dire que ce lieu ressemble à l’idée que l’on pourrait se faire du paradis ! Un orage gronde au loin, sur la côte et semble épargner l’île.

    Le deuxième jour, des brumes se sont levées et ont englouti le continent toujours sous l’orage et les doubles de certains auteurs semblent être sortis de nulle part ou de leurs écrits, créant malaises et questions dans une ambiance de fin du monde ! Plus d’électricité, plus d’internet, une chaleur écrasante, amplifient ce phénomène !

    Etrange et fascinant, très poétique, des idées sorties de contes ancestraux et du passé mais aussi des moments psychédéliques, ce roman m’a subjuguée et je me suis demandé ce qu’il pouvait bien y avoir au-delà du pont et cette histoire envoûtante !

    #LesVivantsetlesautres #NetGalleyFrance

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  • Bienvenue au festival littéraire de l’île de Mozambique, où vous pourrez assister à des rencontres et débats entres les plus grands écrivains africains du moment, venus parler de leur métier, de leurs livres, de l’Afrique, de ce que signifie être africain ou africaine dans notre monde si...
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    Bienvenue au festival littéraire de l’île de Mozambique, où vous pourrez assister à des rencontres et débats entres les plus grands écrivains africains du moment, venus parler de leur métier, de leurs livres, de l’Afrique, de ce que signifie être africain ou africaine dans notre monde si contemporain et moderne.

    Dans une ambiance détendue et un décor de plage et de soleil, tout est prévu pour que tout se déroule au mieux, même si Moïra, l’organisatrice du festival, est sur le point d’accoucher.

    Puis survient une tempête, voire un cataclysme, il n’y a plus ni téléphone ni internet, l’île est coupée du monde, isolée et perdue dans un brouillard tenace. Sont-ils donc tous morts, là-bas sur le continent et au-delà ? Faudra-t-il reconstruire le monde à l’image de l’île, une fois que le brouillard se sera dissipé ? Ou alors, c’est peut-être l’île qui a disparu corps et âmes de la surface de la Terre, pendant que le monde continue de tourner ? Et dans ce cas, les occupants de l’île sont-ils morts à ce monde mais bien vivants ailleurs ? Et qui sont ces personnages étranges, apparus de nulle part mais dont on pourrait jurer qu’ils sortent des pages des livres des écrivains invités au festival ? Qui sont les « vivants » et qui sont ces « autres » ?

    Autant de questions qui se posent au lecteur au fil des pages de ce mystérieux « Les vivants et les autres ». On y retrouve Moïra et son mari Daniel Benchimol (qui s’étaient rencontrés dans « La société des rêveurs involontaires »), non plus en Angola mais de l’autre côté du continent, et il n’est plus question de dictature (sauf peut-être de celle du monde virtuel d’internet), mais de création littéraire. C’est le pouvoir de la fiction, son pouvoir (quasi magique ici) de créer le ou un monde, qui est questionné dans ce roman à la lisière du fantastique, poétique et plein de charme(s), donc envoûtant, et tellement riche et subtil qu’il mériterait au moins une lecture supplémentaire.

    En partenariat avec les Editions Métailié.

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  • Un festival littéraire va débuter sur l'île du Mozambique. Les écrivains africains majeurs ont répondu présents et arrivent dans l'île, qui en avion, qui en voiture via le pont qui la relie au continent. 

    Les premiers arrivés se rencontrent entament des discussions sur leurs œuvres...
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    Un festival littéraire va débuter sur l'île du Mozambique. Les écrivains africains majeurs ont répondu présents et arrivent dans l'île, qui en avion, qui en voiture via le pont qui la relie au continent. 

    Les premiers arrivés se rencontrent entament des discussions sur leurs œuvres respectives, leurs inspirations quand soudain, une tempête se lève, un brouillard épais coupe l'île du monde : les avions sont cloués au sol, les routes impraticables, le pont coupé et toute les liaisons internet ou téléphoniques ne fonctionnent plus.

    Des personnages apparaissent, clones des auteurs adeptes de l'autofiction, ancêtres qui ont peuplé les pages de romans historiques voire génies ou djinns maléfiques.

    Entre réalité des écrivains et personnages de leurs romans, la frontière se réduit et  ... 

    Je ne dévoilerai rien d'autre de ce roman dont l'écriture m'a enveloppée et emportée bien loin de mes lectures habituelles. 

    Je me suis laissée bercer dans le cocon de ce conte, retrouvant des auteurs et leurs univers (Mia Couto, notamment).

    Un auteur que je découvre et dont je vais tâcher de trouver d'autres romans 

    Une très belle découverte faite au hasard de mes sollicitations auprès de NetGalley, que je remercie vivement tout comme les Editions Métailié pour m'avoir fait parvenir cet excellent ouvrage 

    #LesVivantsetlesautres #NetGalleyFrance

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