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Les visages de la criminalite - theories du criminel type en angleterre

Couverture du livre « Les visages de la criminalite - theories du criminel type en angleterre » de Neil Davie aux éditions Kime
  • Date de parution :
  • Editeur : Kime
  • EAN : 9782841743230
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 250
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Dès le XIXe siècle, les chercheurs ont rêvé de repérer scientifiquement les criminels, de définir la criminalité et ses origines.
Leur problématique reste d'actualité : quels sont les visages de la criminalité ? Le débat sur les causes de la criminalité qui fit rage de 1860 à 1914 en... Voir plus

Dès le XIXe siècle, les chercheurs ont rêvé de repérer scientifiquement les criminels, de définir la criminalité et ses origines.
Leur problématique reste d'actualité : quels sont les visages de la criminalité ? Le débat sur les causes de la criminalité qui fit rage de 1860 à 1914 en Grande-Bretagne, fut à l'origine d'une nouvelle science, la Criminologie. Les criminologues, issus pour l'essentiel des milieux médicaux (médecins, psychiatres) et administratifs (responsables du régime pénitentiaire de Sa Majesté) se démarquaient des écoles continentales et déclaraient rejeter les théories grandioses de l'Italien Cesare Lombroso et son célèbre " criminel-né ".
Ils souhaitaient se concentrer sur les aspects concrets de la criminalité, étudier le déviant dans son individualité, avec sa propre histoire, et ses tares psychiatriques cliniquement observables. Dans Les Visages de la criminalité, Neil Davie, spécialiste de l'histoire de la criminalité en Grande-Bretagne, démontre qu'en réalité, jusqu'au déclenchement de la Grande Guerre, la criminologie britannique continua à porter l'empreinte des stéréotypes d'antan.
II met en évidence de façon originale les liens qui unissent les théories du criminel-type (issues de la phrénologie et de la physiognomonie des années 1800), du criminel " atavique " du mi-siècle (imprégné des avancées de la biologie darwinienne et de l'anthropologie physique), et le concept eugénique du Criminel " inapte " de la période d'avant-guerre. L'analyse méticuleuse de nombreuses sources primaires, permet à l'auteur de faire apparaître les facteurs exogènes - prénotions, priorités sociopolitiques du moment, rivalités administratives et professionnelles- qui déformèrent l'étude du Criminel et de son comportement, telle une multitude de lentilles et de filtres colorés posée sur la loupe de Sherlock Holmes.

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