Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Sur fond de crise sociale, dans une petite ville du Japon, une des trois soeurs Fukazawa, décédée, a été remplacée par une androïde mis au point par son père chercheur en robotique de pointe.
Oriza Hirata, dans sa version des Trois Soeurs de Tchekhov, et dans Sayônara, écrit non pas pour des robots, mais en intégrant leur existence dans la trame même du drame.
« L'utilisation d'un robot n'a pas beaucoup d'importance. Dans 20 ans, il sera normal de voir des robots sur scène, cela n'a donc pas de sens particulier. Aujourd'hui, s'il faut trouver un sens à cette utilisation, c'est parce que personne dans le monde entier ne l'a fait jusqu'à présent. C'est la seule raison pour laquelle j'utilise des robots sur scène. Cette raison est suffisante pour un artiste. Mais grâce à cela, je pense que les spectateurs devraient réfléchir à la question du théâtre et du comédien. » « Il est vrai que plus la robotique se développe, plus elle écarte les êtres humains. Mais je pense qu'il n'est plus possible d'empêcher ce développement. C'est comme nous qui ne pouvons plus vivre sans ordinateur ni téléphone portable. Dans ce cas-là, il nous faut accepter cette absurdité et réfléchir à comment nous pouvons vivre avec. Je ne souhaite pas décrire «les gens qui sont remplacés par des machines» mais je voudrais montrer «les gens qui n'ont pas conscience d'être remplacés par des machines." » Oriza Hirata Succès du 42è festival d'Automne à Paris 2012.
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