À 50 ans, Perrine Delafoy est au chômage. Elle déprime jusqu'au jour où elle recueille une petite chienne, Fanette, un fox-terrier bien mal en point. Fanette reprend du poil de la bête. La petite chienne est si sympathique qu'elle attire à elle tout un tas de personnes qui sont autant de rencontres pour Perrine, qui retrouve son allant et sa bonne humeur. Un jour elle complimente une serveuse rudoyée par son patron, et prend alors conscience de l'importance que cette douce parole a eu sur la jeune fille. Elle décide de devenir un « agent du bonheur » et s'attelle à des « missions de bonheur bilatérale (MBB) », visant à trouver chaque jour le moyen de rendre quelqu'un heureux. De la SDF au gardien taciturne, elle distribue les bonnes paroles et rend de petits services, s'efforçant de diffuser de la gentillesse et de la douceur. Très vite cette bienveillance éveillera des vocations, une équipe de volontaires « semeurs de bonheur » escortés de fox-terriers arpenteront la ville pour accomplir des MBB....
Je remercie les éditions Kangourou poche pour cette belle découverte que j'ai lu en un rien de temps !
L'écriture est belle, agréable, très tendre et joyeuse.
L'humanité est au centre de ce belle histoire où l'essentiel rencontre l'essentiel !
Les valeurs de l'amour, de la tendresse, de l'amitié et de l'entraide sont joliment et sincèrement mises en valeur.
Ce livre m'a touché énormément, directement droit au cœur et c'est un pansement face à toutes les méchancetés actuelles.
Ces MBB sont une si belle initiative et montrent qu'un tel moment a un effet papillon aux effets démultipliés.
Ce roman donne l'envie de faire soi-même des MMB et décuple la bonne humeur et la joie de vivre. Il nous explique aussi qu'il ne faut pas s'arrêter à la froideur des gens, car au-delà des apparences, ces moments peuvent apporter un peu de lumière et de magie.
Perrine a cinquante ans, un mari qu’elle aime, une maison meublée avec soin, une formation de comptable… et plusieurs mois de chômage. A la honte de ne pas être utile, de ne plus avoir de salaire, de ne plus pouvoir avoir les mêmes intérêts pour les virées shopping que ses amies, s’ajoute la déprime qui grandit à chaque nouvelle lettre de refus. C’est simple : elle ne sort quasiment plus de chez elle.
Jusqu’au jour où, poussée par le soleil printanier, elle décide de faire un tour : oh, pas bien loin, juste au bord du canal qui passe à côté de chez elle, là où elle peut être certaine de ne croiser absolument personne. Et lors de cette première sortie, Perrine fait une rencontre insolite : un chien. Ou plutôt, une chienne. Petite, boueuse, famélique, bref, tout pour plaire. Mais elle possède un atout majeur : elle respire la joie de vivre. Perrine et Fanette, sa « première fan », deviennent très vite inséparables.
Et au rythme des promenades au cours desquels Fanette découvre le quartier, c’est Perrine qui reprend goût à la vie. EN ayant observé l’impact que pouvait avoir un seul tout petit compliment sincère sur le comportement des gens qui l’entourent, Perrine décide de se lancer un défi : chaque jour, elle devra réaliser une MBB, une « mission du bonheur » (à prononcer à l’anglaise, s’il vous plaît !).
On se prend d’amitié pour Perrine et Martin, pour les rencontres qui tissent la trame du récit… J’ai beaucoup aimé ce roman vitaminé, plein d’allant et tout en douceur. C’est une petite merveille, parfaite pour chasser les idées grises ! Cecile Pardi signe ici un roman feel-good d’un genre nouveau, celui qui fait réfléchir son lecteur à ce que lui elle, chacun d’entre nous peut faire pour créer un monde plus beau, plus vitaminé, plus humain !
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