Naguère inséparables, maîtres et valets le sont-ils encore au siècle des Lumières quand couve le grand bouleversement de la Révolution ? Jusqu'à quel point le meneur de jeu impertinent s'est-il émancipé ? A-t-il trouvé dans son maître un complice ou un adversaire ? Où conduit cette émancipation ? Ne demeure-t-on pas toujours valet lorsqu'on parle la langue des valets ? L'amour est-il un sentiment qui transcende les conditions sociales ? Toutes ces questions trouvent leurs réponses dans des dissertations entièrement rédigées qui traversent la plupart des comédies françaises du XVIIIe siècle, celles de Marivaux et de Beaumarchais. De larges citations permettent en effet de s'imprégner des oeuvres du programme de première. De nombreux sujets complémentaires ouvrent des pistes de réflexion originale qui témoignent de la richesse du thème.
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