"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Été 2006, la France vient de perdre en finale de la Coupe du monde de football contre l'Italie et le fameux coup de boule de Zidane est dans toutes les bouches. Les téléphones sont à clapet, la Nintendo DS Lite vient de sortir et les tubes de Rihanna explosent des records d'audience. Le temps est chaud et sec dans le Sud de la France où une petite fille, Nina, depuis la fenêtre du car qui l'emmène en colonie de vacances découvre « Les Pissenlits ». La magie de ce camping de bord de mer transforme de simples connaissances en amitiés, façonne le quotidien en aventure et, surtout, bouleverse la vie de ses occupants à jamais. Avec ses amis, Camille, Luc et Arthur, Nina va découvrir les secrets que renferme ce lieu boisé, du toboggan géant à l'étrange garçon qui se déguise en Pierrot La Lune... mais va aussi en apprendre plus sur elle-même. Car quand on a 9 ans un été peut tout changer et nous faire grandir !
J'ai été charmé par la douceur des couleurs pastels de cet album, qui cadre bien avec l'adolescence et l'esprit des colonies de vacances, plutôt bienveillantes.
Le récit, par contre, m'a moins emporté.
On entre dans ce roman graphique comme on part en colonie de vacances. Au début, on hésite, on est timide. Et puis on se prend au jeu. Et pour finir on se dit que c’est passé trop vite, qu’on n’en a pas assez profité.
Souvenez-vous, l’été 2006. La France a perdu à cause du malheureux coup de boule de Zidane. Les jeunes secouent la tête au son de Génération Nan Nan de Diam’s. Le mois de juillet est caniculaire. Pour Nina et quelques nouveaux camarades, les vacances au camping des Pissenlits ont la douce saveur de la liberté.
Les nuits bleutées sous la tente, les couleurs du marché du village, les éclaboussures des plongeons de la piscine, les lueurs pailletées de la fête du camping… C’est merveilleux, l’été. Ce livre aussi, avec ses dessins à l’aquarelle suave et acidulée et sa typographie enfantine.
Il y a tout l’émerveillement de la préadolescence dans cet album. Les amitiés nouées en un éclat de rire, les grandes angoisses d’une petite fille, les gentilles moqueries des copains, les minuscules explorations devenues des aventures héroïques, les réflexions hésitantes sur l’amour, la mort ou la magie.
Un grand merci à Nina de nous avoir offert, à nous autres pauvres adultes, le temps d’un album, un retour à l’enfance.
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