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De quelqu'un qui supporte la douleur avec courage, on dit qu'il fait preuve de stoïcisme. Un bon vivant est souvent qualifié d'épicurien et notre époque se voit parfois reprocher son scepticisme. Le langage courant conserve ainsi comme un écho lointain et déformé des doctrines philosophiques hellénistiques, celles apparues après qu'Alexandre eut imposé son pouvoir à une grande partie du monde.
Longtemps ces systèmes, dont l'influence sur la pensée philosophique et religieuse de l'Occident fut en réalité immense, ont été considérés comme le parent pauvre de la philosophie ancienne, parce que l'injustice de la transmission des oeuvres du passé a fait que nous ne possédons que des témoignages lacunaires ou tardifs. Mais dans ces dernières décennies le scepticisme, l'épicurisme et le stoïcisme ont suscité un vif intérêt, qui s'est traduit par la publication d'un grand nombre d'éditions et de recherches. Il n'est pas excessif de dire que l'image de la philosophie hellénistique en a été ainsi considérablement renouvelée. Cet ouvrage a pour finalité de présenter le plus clairement possible des doctrines que l'on aurait pu croire réservées à quelques spécialistes et qui, au fur et à mesure que nous les connaissons mieux, apparaissent de plus en plus proches des inquiétudes et des espoirs des hommes de notre temps.
Carlos Lévy est professeur à l'Université de Paris XII (Créteil), où il dirige le Centre de recherches sur la philosophie hellénistique.
Série Antiquité dirigée par Paul Demont.
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