"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1831, trois semaines à peine avant l'insurrection des canuts à Lyon, L'Écho de la Fabrique, le premier journal ouvrier pérenne en France, est créé. Il donne la parole aux tisseurs de soie, les canuts, en cette période de revendications et de réflexions profondes sur leur métier. Chaque semaine, en dernière page, de petites phrases satiriques épinglent les puissants : les « coups de navette ». Tournées de manière à contourner la censure, riches, pleines de créativité et d'humour, elles expriment l'esprit de révolte des canuts et la conscience aiguë des enjeux de leur temps : « Un prince a dit : Les intérêts des uns doivent être les intérêts des autres. Les ouvriers sont toujours les uns, quand seront-ils donc les autres ?...» Ce livre reprend plus de 200 de ces coups de navette, accompagnés d'un appareil critique établi à partir des articles de L'Écho de la Fabrique. Un livre drôle et impertinent salué notamment par Ludovic Frobert, directeur de recherche au CNRS, spécialiste des canuts, qui en a rédigé la postface.
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