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Le torpillage du Meknès Le 20 juillet 1940, l'Amirauté britannique fit savoir au commandant du Meknès que son paquebot devait assurer, avec d'autres bateaux, le rapatriement de marins de l'Etat français, se trouvant en Angleterre afin de les conduire en France. Le mercredi 24 juillet, le Meknès commandé par le capitaine au long cours Dubroc appareille en fin d'après-midi de Southampton en Angleterre, sans escorte, à destination de Marseille, avec près de 1 300 marins français dont 102 appartenaient à l'équipage, 99 officiers et 1 080 marins qui étaient tous personnel de la Marine nationale. La France ayant capitulé en juin, ces hommes qui n'avaient pas voulu demeurer en Grande-Bretagne étaient rapatriés dans leur famille. Le Meknès naviguait avec ses feux de position allumés et brillamment éclairé, ce qui rendait ainsi impossible toute méprise quant à sa nationalité. Vers 22 h 30, alors qu'il se trouvait au large de Portland, il fut intercepté par la vedette allemande S-27, commandée par Oblt Klug, qui ouvrit le feu à la mitrailleuse sur le paquebot. Le commandant fit alors stopper son navire et signala clairement son nom et sa nationalité, dans l'attente d'une explication de la part des Allemands mais en guise de réponse, il reçut une torpille et coula en dix minutes. Parmi les hommes présents à bord du paquebot, 420 furent tués ou portés disparus. Près de 900 rescapés furent récupérés par des navires anglais qui prirent la direction de Portsmouth pour les débarquer.Du 23 août jusqu'à la fin du mois de septembre, la mer rejeta sur les plages normandes du Havre (76) à Ault (80), 246 corps dont 118 terriblement mutilés qui ne furent pas identifiés. 174 corps ne furent jamais retrouvés. Ils furent inhumés dans les sépultures communales, puis en 1948, repris par les familles ou inhumés dans les cimetières militaires. En 2009, une association a été créée pour garder la mémoire de ces soldats « Morts pour la France » et pour faire connaitre ce drame qui fit des centaines de veuves et d'orphelins. Une stèle fait face à la mer sur les falaises de Berneval-le-Grand/Saint-Martin-en-Campagne sur laquelle sont inscrits les 420 noms des marins tués ce mercredi 24 juillet 1940. Voici leur histoire.
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