"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Helena Jans van der Strom n'est pas une servante comme les autres. Quand elle arrive à Amsterdam pour travailler chez un libraire anglais, la jeune femme, fascinée par les mots, a appris seule à lire et à écrire. Son indépendance et sa soif de savoir trouveront des échos dans le coeur et l'esprit du philosophe René Descartes. Mais dans ce XVIIe siècle d'ombres et de lumières, leur liaison pourrait les perdre. Descartes est catholique, Helena protestante. Il est philosophe, elle est servante. Quel peut être leur avenir ?
En dévoilant cette relation amoureuse avérée et méconnue, Guinevere Glasfurd dresse le portrait fascinant d'une femme lumineuse, en avance sur son temps, et révèle une autre facette du célèbre philosophe français.
Un roman de passion et de liberté qui nous plonge dans une fresque envoûtante des Pays-Bas au « siècle d'or », à la manière de La Jeune Fille à la perle.
Un premier roman remarquable. Une histoire d'amour qui ne tombe jamais dans le sentimental, portée par une héroïne inoubliable. The Times Grandiose. Meins
J’ai toujours une appréhension lorsqu’un roman tente de mêler à la fois l’Histoire avec un grand H et une histoire inventée, mais ici, c’est une très belle surprise !
Je ne sais pas trop par où commencer en réalité… Commençons par le plus simple, la plume de l’auteur. Les mots choisis sont fins, sensibles et sonnent extrêmement justes. On ne peut qu’être touché et submergé par les émotions. Jamais d’excès, tout est parfaitement dosé…
On se retrouve à vivre avec Helena, à attendre avec Helena un signe de Descartes, à sentir sur nos épaules le poids des conventions – parce que oui, au XVIIe siècle, être mère célibataire c’est une honte -.
On assiste à une histoire d’amour à sens unique, mais on ne tombe pas dans le romantique à outrance, cela reste pudique.
Bref, on se sent transporté, anéanti, malmené, paralysé et surtout – le plus gros point fort du roman – on se sent totalement dépaysé !
Pour un premier roman, c’est un exploit tellement c’est brillant !
Un premier roman qui nous raconte une histoire d'amour et nous fait réviser l'histoire.
Moi qui connaissait Descartes que de nom j'en sais maintenant beaucoup plus sur sa vie et ceci en un moment de lecture passionnant.
Comment dans les années 1635 en Hollande un Français en pleine fleur de l'âge, Philosophe, de religion catholique et une gamine Hollandaise, servante , de confession protestante peuvent-ils s'aimer et avoir un enfant ???
Cette pauvre gamine, elle-même n'a rien compris ...... et surtout pourquoi se cacher quand on s'aime !!!!!!
Je conseille cette biographie sous forme de roman où l'amour est le " héros " sans pour autant en faire un roman fleur bleue.
Voilà un roman qui vous fera découvrir Descartes sous un nouveau jour ! Nous avons une vision plutôt austère de ce philosophe français mais l’homme que l’on découvre dans ce roman est bien loin de cette image. Torturé et exigeant, c’est certain mais aussi très humain, ouvert d’esprit, tendre… Mais ne vous y trompez pas, le personnage principal de ce roman est bien Helena. De son arrivée à Amsterdam jusqu’aux bouleversements provoqués par sa rencontre avec Descartes, Helena est une femme forte et déterminée. Elle m’a beaucoup impressionnée par sa volonté. Son époque n’est pas propice à l’émancipation féminine et à l’éducation des femmes. Qu’à cela ne tienne, Helena apprendra à lire et à écrire. Elle vivra seule avec son enfant malgré les commérages et les insultes.
Ce roman de femme est aussi un très beau roman d’amour. Je ne suis pas très réceptive aux mièvreries. Il s’agit ici d’une belle et sincère histoire entre deux personnes. Malheureusement, le contexte est loin d’être favorable : il est catholique, elle est protestante, ils ne sont pas mariés, la différence d’âge est importante, Descartes est en exil et subit de fortes pressions à cause de ses écrits. Du début à la fin, on ressent un attachement sincère parfois maladroit qui m’a touchée.
Les mots entre mes mains se lit avec beaucoup de fluidité. On entre tout de suite dans l’atmosphère de l’époque et on s’attache rapidement aux personnages. Je l’ai lu avec beaucoup de plaisir et une grande admiration pour Helena.
https://lecturesdemistinguette.wordpress.com/2017/04/25/les-mots-entre-mes-mains-guinevere-glasfurd/
Helena Jans travaille chez un libraire d’Amsterdam comme servante. Petite déjà, elle était fascinée par les mots et demandait à son frère de lui apprendre à lire et à écrire. Lorsqu’un savant français est accueilli par M. Sergeant, le libraire, Helena ne se doute pas que sa vie s’en trouvera bouleversée.
Guinevere Glasfurd brosse un très beau portrait de femme amoureuse. Elle dévoile une facette de la vie de René Descartes méconnue puisqu’il entretint une relation et une correspondance suivies avec cette jeune femme. L’éducation, la religion et la place de la femme sont des thèmes très présents dans le livre. La bienséance et la morale vont peser sur les relations d’Helena et de Descartes.
Le roman évoque les tableaux hollandais du Siècle d’or. L’auteur restitue les paysages, le goût des choses simples. C’est par le biais du quotidien qu’elle aborde l’homme de sciences et son l’œuvre. Emouvant, touchant, Guinevere Glasfurd nous offre un très beau roman d’amour.
Passionnant !
J'ai mis du temps à lire ce livre. Pas parce qu'il ne m'intéressais pas, au contraire, mais pour mieux m'imprégnier de l'atmosphère, de l'époque et de l'évolution lente mais certaine d'Helena.
Car ce roman est surtout celui de la vie d'Helena, une servante hollandaise, au contact de Descartes.
Je pourrais même dire que Descartes n'est pas si important que cela il pourrait s'agir de n'importe quel homme éclairé, instruit ,riche et étranger. C'est ce que j'ai le moins aimé dans ce livre : on n'en découvre pas plus sur cet homme. Comme Helena on ne fait que l'entrevoir, quand on pense le connaître il nous échappe.
L'auteur s'est inspirée d'une qui a réellement existé, une petite fille abandonnée par sa mère trop pauvre pour l'élever et qui se retrouve servante pour un libraire.
Lorsqu'elle arrive dans la grande ville qu'est Amsterdam elle ne connait pas grand chose de la vie mais peu à peu elle va apprendre à se connaître, découvrir le monde et s'instruire. Mais surtout elle rencontrer le "monsieur" un homme qu'elle n'appellera jamais par son prénom mais dont la vie est liée à la sienne d'une façon que je vous laisse découvrir.
Je m'attendais à une histoire d'amour, qui me permettrai d'en apprendre plus sur Descartes, de découvrir une autre partie de sa vie. Et finalement je me retrouve avec un livre sur une héroine forte que la vie n'épargne pas et qui évolue comme elle peut malgré tout les obstacles posés devant elle, son sexe et sa classe sociale étant les plus gros....
En bref,un roman surprise qui m'a dérouté et dont j'ai aimé l'héroine et l'époque ainsi que le pays où il se déroule. A découvrir.
lien vers ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/les-mots-entre-mes-mains-de-guinevere-galsfurd/
Le mot de la fin: Une magnifique histoire que j’ai dévorée ! je l’avais choisi pour son rapport à Descartes et j’appréhendais la romance. Il n’en est rien. Le personnage d’Hélène m’a énormément touché par l’émancipation de son esprit. Ce livre est un vrai plaidoyer pour l’indépendance et l’égalité des femmes. En parallèle on découvre aussi une facette, certes romancée, mais qui donne un éclairage certain sut le célèbre philosophe que je connais très bien pour l’avoir étudié huit heures par semaine pendant un an
Les mots entre mes mains est un premier roman écrit par l'anglaise Guinevere Glasfurd dans lequel une femme, Héléna Jans van der Strom, raconte sa rencontre avec le philosophe René Descartes. Le roman se déroule au dix-septième siècle, d'abord à Amsterdam puis dans d'autres villes des Pays-Bas, au gré des déplacements des personnages.
J'avais très envie de découvrir ce roman après avoir lu une interview de Guinevere Glasfurd dans le magazine des libraires Pages où elle évoquait la découverte inopinée de cette femme, alors que son intention première était d'écrire sur Descartes. Héléna a réellement existé et a certainement eu une influence sur la vie du philosophe, ce que nous montre le roman qui oscille entre des faits avérés, détaillés à la fin, et des faits imaginaires.
Le texte est une plongée dans la vie d'une femme de l'époque, de condition modeste. Ayant perdu son père, Héléna est contrainte de travailler et devient servante chez un libraire anglais qui loue des chambres à Amsterdam. C'est ainsi qu'un jour René Descartes débarque avec son valet Limousin dans la maison où travaille Héléna. Petit à petit, ils font connaissance et une histoire d'amour, un peu compliquée, commence.
Guinevere Glasfurd évite le romanesque trop facile en se concentrant sur les ressentis de son personnage Héléna, une femme plutôt originale pour l'époque, qui a appris à lire toute seule. Au contact de Descartes, elle va s'éveiller à la réflexion et oser penser par elle-même.
Le style du roman est très lent et cela a souvent nuit à ma lecture. L'auteure prend le temps de suivre ses personnages, de les emmener là où elle le souhaite, en remplissant parfois des pages de façon inutile. Cependant, elle décrit parfaitement la vie des femmes de l'époque, complètement sous l'emprise des hommes, que ce soit en tant qu'employée ou en tant qu'épouse. Et on comprend aussi la force de la religion qui met à l'écart les femmes, comme Héléna, non mariées qui ont « fauté » en enfantant...
Au final, un premier roman intéressant, ambitieux et féministe, mais aussi un peu ennuyeux pour moi. Si d'autres lecteurs ont mis en avant la poésie qui émane des pages, pour ma part j'y suis restée complètement insensible. J'ai souvent pesté contre le manque d'action mais je reconnais que certains évènements sont tout de même bien menés et parviennent à maintenir, un peu, l'attention...
Merci à Price Minister et à Chapitre.com pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération « matchs de la rentrée littéraire ».
Je tiens à remercier dans un premier temps Priceminister pour cette lecture.
Descartes est difficile d’abord à lire. Descartes était difficile à aborder en privé. C’est ce que raconte ce livre à travers son histoire personnelle autour de la servante Helena. Il la rencontre chez un libraire aux Pays-Bas. A l’époque, les femmes n’avait pas le droit à l’instruction et peu d’entre elles savaient lire. Helena, elle, sait lire et même écrire. Elle va jusqu’à donner des leçons à une de ses amies, également servante.
Un certain respect va s’installer entre eux et petit à petit, ils vont se rapprocher jusqu’à enfin se laisser tomber dans les bras l’un de l’autre.
A aucun moment je n’ai ressenti de l’exagération, de la romance appuyée. Pourtant cela aurait pu être plus vendeur. En l’occurrence, l’auteure a voulu se rapprocher le plus possible de la réalité à partir des faits connus et d’autres inconnus. La difficulté pour Helena de trouver sa place en tant que femme et non de servante auprès de René Descartes est absolument bien retranscrite. Rien n’a été facile pour elle et longtemps, elle marquera la distance avec lui en l’appelant « Monsieur ». Même après avoir eu un enfant avec lui.
Elle le connaît au moment où il écrit son Discours. René Descartes reçoit beaucoup de courrier. L’auteure ne rentre pas dans le détail mais on devine que la pression était absolument forte à l’époque : Descartes avait osé écrire en français, il voulait que tout le monde puisse lire son essai.
Personnellement, j’ai lu cet été son « Discours de la méthode » pour m’initier à la philosophie. Je n’en ai même pas parlé sur le blog persuadée de n’avoir rien pu en tirer. Or, dans ce roman, l’auteure revient sur les principaux axes de son essai comme par exemple, le plus frappant d’ailleurs, la dissection animale.
En bref, j’ai beaucoup aimé ce livre mais ça n’a pas été le coup de cœur car il y avait beaucoup de passages qui traînaient en longueur. En revanche, j’ai eu une petite larmichette à la fin, et c’est un signe pour ma part que ça m’a touché personnellement.
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