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Les Mistons ne constituent pas un film, mais le quart d'un film illustrant différents aspects de l'enfance et dont les autres sketches restent à tourner1. Cet épisode s'inspire d'une nouvelle de Maurice Pons parue dans le recueil Virginales.
De la lecture des Virginales, et particulièrement des Mistons, je retirais une provision d'images - le mot profusion ne serait pas trop fort - d'une telle précision et naturellement d'une telle beauté, que le désir de « fixer » ce rêve s'imposa immédiatement. Pour moi, apprenti-cinéaste, comme pour Maurice Pons, l'histoire de ces deux amoureux en butte aux persécutions d'une poignée de gamins dépités constituait essentiellement un prétexte à montrer d'une part des enfants en liberté, d'autre part des amoureux impatients.
[.] N'importe qui peut s'improviser cinéaste et un « second film» s'excuse par le précédent créé, mais comment s'excuser d'un premier film et surtout comment ne pas s'en excuser ? Toutefois, si, grâce aux images de Jean Malige, aux phrases de Maurice Pons, à la musique de Maurice Le Roux, à la présence de Gérard Blain, Bernadette Lafont et de cinq enfants nîmois, ma vérité devient un peu votre vérité, alors je récidiverai bientôt et sans trop de honte.
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