80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'Art dit «contemporain», enfant involontaire de Marcel Duchamp, est né au détour des années 60, détrônant l'Art moderne à coups de provocations et de transgressions. Bien que pratiqué par une toute petite partie de nos contemporains, il est devenu, en France, un art officiel puis s'est mondialisé. En décortiquant, derrière le spectacle des oeuvres, les multiples stratégies agissant sur le «regardeur», Christine Sourgins dévoile, avec érudition et ironie, l'efficacité de ce nihilisme. Cet art libertaire se révèle manipulateur et liberticide : qu'il se veuille critique, ludique ou didactique, il relève d'une subversion et d'un radicalisme systématiques. Dans le labyrinthe des «concepts» et des «discours», elle offre un fil d'Ariane, montrant comment cette forme d'art, vite qualifiée de farce, menace ceux qui s'en moquent tout autant que ceux qui s'en enchantent. Sous divers prétextes esthétiques, politiques ou moraux, c'est l'humanité même de l'homme qui est attaquée, avec un choc en retour sur la société, en particulier dans la culture étatisée, l'éducation ou l'art religieux. En épilogue, Brève histoire de l'Art financier décrit comment l'Art dit contemporain est passé des spéculations intellectuelles aux spéculations financières. Loin d'être un simple affairisme, il cautionne l'esthétisation de la marchandisation du monde, devenant sans vergogne l'Art du fondamentalisme marchand.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année