"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une étude qui concerne les Italiens, les Espagnols, accessoirement, les Tsiganes (ou Gitans). Leur pratique religieuse régulière est faible et plus encore pour les hommes : enquêtes des années 1950-60 et remontée dans le passé (Marseille 1861, Sète 1889). Mais il faut en préciser les contours à partir de la région d'origine : le Frioul n'est pas la Sicile, ni l'Andalousie en Haute-Castille. Importent les raisons d'émigrer, le « deseo de vivir mejor » domine, il implique le travail du dimanche. Pour autant, ces migrants sont « religieux », attachés aux rites de passage, à une religiosité faisant appel au sentiment, à l'émotion, aux démonstrations extérieures. De là, chez les Gitans, le succès des pasteurs pentecôtistes. Émergence aussi de militants. L'acculturation par la médiation des cultures provençales, occitanes ou catalanes. Les conflits ? En 1896, Jules Guesde dénonce ces briseurs de grève. Par la suite adhésions à la CGT et au Parti communiste. Après 1945 évolution du clergé français, aumôneries des Espagnols.
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