En 1971, lors de la sortie du film de Luchino Visconti, Mort à Venise, l'auteur avait vingt ans. Pour lui, ce fut un choc esthétique. Avant de mourir, il s'était dit qu'il écrirait quelque chose, sans trop savoir alors quoi. Quarante-cinq ans plus tard, il se met dans la peau de l'acteur, dans cette autobiographie fictive qui ressuscite une époque et dévoile une vie folle et si riche...
« Longtemps, on m'a pris pour le plus bel adolescent du monde. Mort à Venise m'a mis sous les feux de la rampe. Une fausse gloire... Pourquoi fallait-il que je paie le prix de ma beauté androgyne ? Le destin s'est acharné sur moi : abandon de la part de mon père, suicide de ma mère, mort de mon fils, divorce de ma femme, échec de ma psychanalyse. Alors, je voulus percer le mystère de ma vie, savoir qui j'étais Björn ou Tadzio. À travers Stockholm, ma ville natale, Venise, la cité fatale, mais aussi Paris, Tokyo, New-York, je suis revenu, grâce à l'écriture, sur les lieux hantés de mon existence. Heureusement, je suis devenu vieux?! La quête de mon père me mènera-t-elle vers un peu de sérénité ? »
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