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"Les matins de Garonne racontent une enfance, la mienne, celle d'un petit bordelais des années soixante. Auprès d'une maman et de grands-parents aimants, un père trop sévère et absent, l'enfant que je fus poussait comme il pouvait. Je traversais de mystérieuses angoisses et des moments paradisiaques. L'école ne me plaisait pas, je ne m'y suis jamais adapté. Je lui préférais les rêves dans lesquels je devenais un héros invincible. Et surtout, j'aimais cette ville, mon Bordeaux, qui vivait au rythme des marchandes de quatre saisons et du port, où des cargos, venus de lointaines contrées. Je l'ai aimé jusqu'à la déchirure, quand il a fallu partir vers le nord. Je n'avais que douze ans, mais mon monde vacillait."
Un joli titre pour ce texte qui se passe dans ma ville.
"Les matins de Garonne" se passe à Bordeaux, pendant l'enfance de l'auteur. Nous sommes dans les années 50-60, dans une ville d'après guerre. Raconté au niveau du regard d'un jeune garçon, un peu timide. L'auteur va nous raconter l'histoire de sa famille, de sa parentèle, avec les différentes branches des grand parents. Une période d'après guerre mais avec des situations modernes mais aussi des "restes" de tradition. Il raconte les vacances dans les Landes, en Chalosse, dans l'Espagne franquiste, mais c'est les vacances et il y a des petits détails qui l'interpelle mais c'est surtout les joies des vacances à la plage ; Il parle très bien aussi des heures d'école, avec un directeur et instituteur très strict, quelques coups de règles et punitions. Une sorte de "guerre des boutons" avec les bêtises de gamins, qui ont la liberté à la sortie des classes ou dans la cour de récréation, mais quelquefois, les bêtises sont punies. Il y a de belles pages de complicité ou pas d'ailleurs avec son frère, des partages en famille avec un beau chapitre sur la venue du général De Gaulle à Bordeaux, perché sur les épaules de son père, trop souvent absent, car un travail de représentant sur les routes. les sorties au cinéma avec son jeune tonton.
Un texte très intime et sensible sur l'histoire d'une famille et les années 50-60 dans une ville de province, urbaine et proche des campagne. de beaux portraits de grands parents. Des évolutions de la société, les premières "séances" de télévision, les sorties en voiture, les séances de cinéma.
Ce récit nous raconte l'enfance de l'auteur, de ses souvenirs sur sa famille et de son enfance à Bordeaux, autour de la Victoire, du marché des Capus, dans les Landes et de vacances familiales.
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