Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Veuve depuis peu, Constance, la quarantaine, auteur de théâtre à succès, se voit confier l'écriture d'un biopic sur Louis Braille par son producteur et ami Thomas. Assistée d'Aurélien, mystérieux et truculent étudiant en histoire, elle se lance à coeur perdu dans une enquête sur ce génie oublié, dont tout le monde connaît le nom mais si peu la vie.
Elle retrace les premières années de Louis Braille, au tout début du XIXe siècle, ce garçon trop vif qui perd la vue à l'âge de trois ans à la suite d'un accident. Déterminé à apprendre à lire, il intègre l'Institution royale des jeunes aveugles. Mais dans ce bâtiment austère et vétuste, où les petits pensionnaires sont élevés à la dure, nul n'entend leur enseigner la lecture. Et pour cause : il n'existe aucune méthode. Constance découvre le combat de Louis pour imaginer la lecture au bout des doigts, jusqu'à l'invention, à même pas dix-huit ans, du système qui a révolutionné depuis la vie de tous les aveugles.
Dans ce roman, hommage à ce garçon dont le génie n'avait d'égale que la modestie, Hélène Jousse entremêle les vies et les époques et explore la force de l'amour, sous toutes ses formes. Avec une question qui affleure : qu'est-ce qu'un destin, sinon une vie qui fait basculer celle des autres ?
D’abord il y a une famille. Les Braille, ce sont les parents aimants d’un fils Louis, né en 1804. Mais à trois ans, l’enfant va perdre la vue à la suite d’un accident dans l’atelier de son père. Cet enfant-là a une volonté de fer et une mémoire fabuleuse, mais peut-être est-ce dû en partie à sa cécité. Toujours est-il que son instituteur va tout faire pour qu’il intègre la seule école dans laquelle il peut espérer continuer ses études et enfin pouvoir lire. Mais tout n’est pas si simple, et l’avenir des jeunes aveugles est davantage porté vers les métiers manuels que dans l’instruction générale. Et surtout dans cette école, la vie est dure et aucun espoir ne semble poindre pour apprendre réellement à lire. Pourtant, face au manque criant qu’il va rencontrer, le jeune Louis va inventer un système d’écriture en relief, trois ans de recherches et de tâtonnements couronnés par la réussite et l’invention d’une écriture qui va enfin permettre aux aveugles de lire et de s’instruire. Il avait à peine dix-sept ans.
L’histoire de Louis alterne avec beaucoup de sensibilité avec celle de Constance, qui doit écrire le scénario de la vie de Louis, et qui nous présente ses propres failles et faiblesses.
Un roman absolument passionnant !
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/07/30/les-mains-de-louis-braille-helene-jousse/
Autre roman découvert grâce à J.C. Lattès, via net galley : Les mains de Louis Braille de Hélène Jousse.
Veuve depuis peu, Constance, la quarantaine, auteur de théâtre à succès, se voit confier l’écriture d’un biopic sur Louis Braille par son producteur et ami Thomas. Assistée d’Aurélien, mystérieux et truculent étudiant en histoire, elle se lance à cœur perdu dans une enquête sur ce génie oublié, dont tout le monde connaît le nom mais si peu la vie.
Avec elle nous découvrons comment Louis Braille a inventé une méthode permettant aux aveugles de lire et communiquer.
Ce système a révolutionné la vie de milliers de gens, et il est fascinant de découvrir comment cela a été imaginé.
Les mains de Louis Braille est un très bon ouvrage, à la fois roman et récit de vie. J'apprécie le genre même si je suis parfois méfiante avec ce genre d'ouvrage. Certains sont plus réussis que d'autres.
Ici, rien à dire, j'ai été captivée de la première à la dernière page. J'ai apprécie que l'on parte de Constance, d'une préparation de biopic, pour découvrir la vie d'un homme qui a changé la vie de tant d'autres.
Bravo à l'auteure pour le travail de recherche, on sent qu'elle a beaucoup travaillé son sujet et c'est d'ailleurs ce qui en fait sa réussite.
C'est un livre touchant, captivant, qui m'a passionné et que je vous recommande sans aucune hésitation.
Ma note : cinq étoiles.
Braille, le braille, un nom propre devenu commun. Mais qui connait vraiment l’homme caché derrière cet alphabet inventé pour les personnes atteintes de cécité ? Qui sait la vie du petit garçon, Louis, à l’origine de ces points en relief, utiles pour lire avec les mains ? Pas moi, en tout cas, qui viens de faire vraiment sa connaissance à travers le premier roman d’Hélène Jousse "Les mains de Louis Braille".
Je l’avais pensé bien avant mais c’est écrit à la page 330, "Braille ne se sera plus dans les esprits qu’un simple nom commun, il sera le petit garçon génial que tu vois". "TU", c’est Constance, dramaturge à succès à qui Thomas a confié l’écriture du scénario d’un film sur ce fameux Louis Braille. Aurélien, celui qui s’adresse ainsi à Constance, lui a été adjoint pour l’aider dans ses recherches sur cet homme finalement peu connu.
Ce livre aurait pu être un coup de foudre. J’ai tout de suite été emportée par l’histoire et la découverte de Louis, petit garçon à l’intelligence précoce, devenu accidentellement aveugle à l’âge de trois ans et qui intègre à dix ans l’Institut royal des jeunes aveugles. Son combat, celui de sa vie, sera de permettre à tous les non-voyants l’accès aux livre et à la culture.
L’écriture simple, fluide, limpide, la lecture facile, étaient faites pour me plaire. La construction, composée de chapitres courts alternant la vie du héros et les réflexions de Constance dans son carnet rouge, m’a d’emblée intéressée. J’ai abordé avec beaucoup de plaisir ce roman dans le roman où le temps, les personnages, les pensées se mélangeaient. Et puis, petit à petit, je me suis posé des questions sur le besoin de revenir régulièrement à Constance. L’envie m’est venue de sauter les chapitres pour retrouver au plus vite le petit garçon qui me fascinait par sa maturité, sa vivacité d’esprit, sa détermination. Je n’ai pas tout compris de cette nécessité incessante de parallèle entre deux vies. J’ai pensé lire l’ouvrage en deux fois : toute l’histoire de Braille d’abord, et celle de Constance ensuite. Mais ce n’était pas possible. Des précisions sur la vie de Louis Braille côtoyaient des bribes de celle de Constance. J’ai fini par me perdre un peu et mon plaisir s’est émoussé au fil de la lecture jusqu’à une fin au parfum d’eau de rose peu en rapport, à mes yeux, avec l’histoire initiale. Peut-être n’ai-je pas saisi le sens de ce double récit ?
Mais, même si le regret est là de n’avoir pu savourer plus profondément le parcours extraordinaire d’un enfant qui de son handicap a fait une force universelle, la lecture de ce roman fut un plaisir indéniable.
"Les mains de Louis Braille" : un fabuleux destin à découvrir.
https://memo-emoi.fr
Veuve depuis peu, Constance se voit confier par Thomas le scénario d'un film sur la vie de Louis Braille. C'est l'élaboration de ce scénario, ainsi que le cadre dans lequel il est créé, que le roman nous dévoile. L'histoire c'est celle de Louis Braille, devenu aveugle accidentellement à trois ans, les rencontres qui lui apprennent à appréhender le monde d'une autre façon que par le regard, la vie familiale, le village de Coupvray, puis l'institut royal pour les jeunes aveugles, à Paris. Parallèlement à cette biographie, le carnet rouge de la scénariste raconte les recherches, les questions, les doutes et la vie qui semble stagner après la mort de son mari mais qui reprend malgré tout grâce en particulier à ce travail d'interprétation et de transmission d'une autre histoire.
Ce dispositif m'a semblé un peu lourd et plutôt contre-productif. En effet, autant les chapitres purement consacrés à Louis Braille m'ont passionnée, autant le fameux carnet rouge m'a ennuyée car s'égarant souvent dans la romance et n'ayant que de lointains rapports avec l'histoire principale. Mais quelle est l'histoire principale, finalement ? Celle de Louis ou celle de Constance ? Je me suis posé la question car j'ai eu l'impression que le roman hésitait entre les deux, comme si la vie de Braille n'était pas suffisamment "romanesque" pour nourrir une intrigue.
Deux romans pour le prix d'un ? C'est tout bénéfice, me direz-vous ! Mais, à mon avis, ce n'est pas le cas parce qu'ils s'affaiblissent mutuellement. Et c'est bien dommage car je suis restée sur ma faim concernant le personnage de Louis Braille.
« Les mains de Louis Braille » est une évocation de l’inventeur de l’alphabet du même nom, qui permet aux non et mal-voyants de lire avec leurs doigts et qui sert partout dans le monde.
Le XIXe siècle qui l’a vu naître est montré dans toute sa rudesse vis-à-vis des personnes handicapées, l’institution où vit le jeune garçon est un labyrinthe insalubre où les enfants ne sont pas encouragés, plutôt abandonnés à leur triste sort ; en ces temps où la fatalité tient lieu de philosophie et où sortir de sa condition est une gageure (condition physique comme condition sociale), la plupart des adultes ne comprend pas pourquoi Louis veut apprendre à lire alors qu’il est non-voyant et aider celles et ceux qui lui ressemblent. J’ai beaucoup aimé l’humanité avec laquelle l’auteure dépeint ce petit garçon avide de savoir, bon et généreux, et qui le restera toute sa vie durant.
Et je me suis réjouie de savoir que cet homme modeste et simple repose au Panthéon, parmi les grands hommes où il a toute sa place.
L’auteure excelle également à montrer les relations d’amour qui lient Louis à ses parents, son père si pudique, sa mère si fine et perspicace (quand elle comprend qu’il va perdre la vue, elle l’emmène dans les champs pour qu’il emplisse sa mémoire de la beauté de la nature). De très belles pages aussi sur l’amitié entre copains de classe (ou plutôt de galère dans le cas présent), ou celle partagée avec un adulte à la vie qui fut difficile...
Je suis plus réservée sur tout ce qui entoure l’écriture de la vie de Louis Braille et qui me semble souvent tiré par les cheveux : l’histoire d’amour entre la narratrice et le producteur de cinéma qui lui commande un scénario, la mort du mari qui a précisément perdu la vue dans les derniers mois de sa vie, la grossesse-surprise... Tout cela me semble au final inutile et encombrant, la vie de cet homme exceptionnel qu’était Louis Braille n’ayant pas besoin d’artifices et d’ajouts scénaristiques pour être, en soi, le matériau d’une biographie formidable.
Louis a quatre ans quand sa vie bascule. Il est seul dans l'atelier de son père, bourrelier à Coupvray, debout sur un tabouret, quand il perd l'équilibre et se plante un poinçon dans l'oeil. Très vite pris en charge, Louis n'échappera pas à l'infection qui suivra, atteindra l'autre oeil et lui fera perdre la vue. Entouré par l'amour de ses parents, soutenu par leur force et leur foi, Louis va croire en son destin, combattre ce coup du sort et mettre sa vie au service des autres...
Hélène Jousse signe ici un très beau premier roman. Je ne sais pas qui de sa passion pour la sculpture ou son admiration pour le personnage lui permettent de nous immerger dans la vie de Louis Braille, mais on pourrait très bien imaginer nos mains toucher doucement le visage de ce garçon hors du commun.
Mais si Hélène Jousse nous fait découvrir ce personnage malheureusement très peu connu, elle réussit habilement à mélanger les époques et à rythmer le récit avec Constance, cette jeune veuve qui se voit confier la lourde tâche d'écrire un scénario pour un futur film sur le jeune aveugle.
Le roman prend une autre dimension et on peut sentir la force et la volonté de Louis quand il comprend qu'il peut inventer une méthode pour lire et écrire. On le ressent car Constance, dont la perte douloureuse de son époux la laisse vide et triste, renaît doucement à la vie aux côtés de Louis.
L'amour, la foi et la générosité de cet homme, va l'aider à revenir parmi les vivants, accepter le vide de l'absence et croire encore en l'avenir...
Merci à NetGalley et aux Éditions J-C Lattès pour leur confiance, ainsi qu'aux 68 premières fois pour la découverte...
«Les Mains de Louis Braille, voilà Aurélien le titre du film, et la pierre d’angle de notre récit! Tout repose sur les mains de Louis, ce sont des mains qui voient, ce furent les premières mains à lire, c’est un morceau de corps glorieux qu’on s’arrache, c’est la nuit qu’on traverse. Elles ne lui appartiennent plus dès lors qu’elles deviennent un symbole.» Je ne m’arrêtais plus. J’étais enflammée. «Les mains de Louis Braille ne sont pas des mains, elles sont la prunelle des yeux du monde aveugle!» J’exultais. Moi aussi je me les appropriais, d’emblée, d’instinct.»
En confiant à une scénariste le rôle de narratrice, Hélène Jousse nous offre d'emblée plusieurs portes d’entrée à son roman, toutes aussi passionnantes les unes que les autres. Il y a d’abord celle qui nous fait découvrir Constance, la narratrice. La vie ne l’a pas épargnée puisqu’elle se retrouve désormais seule après le décès de son mari et va tenter d’apaiser sa douleur dans le travail. Une situation particulière qui va lui permettre, presque inconsciemment, de développer une sensibilité très particulière pour le sujet du film qu’elle prépare, un biopic consacré à Louis Braille, l’inventeur du système d’écriture pour aveugles qui porte aujourd’hui son nom. Et dont Thomas, le réalisateur, va profiter.
Car Constance est scénariste. En la suivant, on va pouvoir découvrir comment se construit un film, comment un scénario s’étoffe, quel travail de repérage est nécessaire et comment on tente de remplir les lacunes d’une biographie. Aurélien, jeune recherchiste, va ici s’avérer d’un précieux secours. C’est notamment lui qui va apprendre à Constance le curieux marché passé entre l’État et la commune natale de Louis Braille: son corps est au Panthéon, ses mains sont à Coupvray.
Hélène Jousse a eu la bonne idée de nous offrir un roman dans le roman. Il nous ramène au tout début du XIXe siècle, à ce jour funeste où le petit Louis s’amuse dans l’atelier de bourrelier de son père et se crève un œil avec un poinçon. Une blessure si vive qu’elle va entraîner la perte de son œil et, quelques jours plus tard, la perte de sa vue. Mais Louis est un garçon curieux, avide de savoir et à six ans, au fond de la classe, son instituteur ébahi découvre qu’il a enregistré les fondamentaux de l’arithmétique, de la grammaire, de l’histoire et de la géographie. Avec l’aide du curé, puis d’un nobliau de province, il est accepté à Paris, dans le seul établissement accueillant les jeunes aveugles. En fait, il s’agit d’un endroit insalubre où les élèves tombent comme des mouches. Mais là encore, Louis résiste aux difficiles conditions de vie et à la cruauté de l’équipe dirigeante.
Il trouve d’une part du soutien auprès de Gabriel, un collègue avec lequel il s’entend à merveille – «Les deux forment un tandem incroyablement performant. Ils se sont trouvés.» – et d’autre part auprès du concierge qui brave le règlement et sa hiérarchie pour venir en aide aux pensionnaires. Il s’arrange par exemple pour donner de l’argile à Louis lorsqu’il est mis au cachot pour qu’il puisse passer le temps en façonnant la Terre (quand on sait qu’Hélène Jousse est aussi sculptrice, on imagine le plaisir qu’elle a dû éprouver en imaginant cette scène). Mais ces petites lueurs d’espoir ne peuvent enrayer l’inexorable déclin d’une institution si mal gérée. Le miracle va se produire en 1821, avec l’arrivée d’un nouveau directeur.
Ce dernier va transformer le système éducatif en place et notamment proposer à Charles Barbier de La Serre de faire un exposé sur son système de codage par points mis au point pour l’armée.
Gabriel et Louis s’enthousiasment, mais doivent bien vite se rendre à l’évidence: «celui qui voit ne peut avoir la moindre idée de l’île noire dans laquelle ils vivent, ni des passerelles nécessaires pour rejoindre le continent des voyants.» Quelques mois plus tard le «procédé pour écrire les paroles, la musique et le plain-chant au moyen de points, à l’usage des aveugles et disposés pour eux» est créé.
Constance parviendra-t-elle à vendre son histoire? Le film Les Mains de Louis Braille verra-t-il le jour? Je vous laisse le découvrir, tout comme le destin réservé à Louis Braille à la suite de son invention. Attendez-vous à quelques surprises!
https://collectiondelivres.wordpress.com/2019/04/09/les-mains-de-louis-braille/
Merci à Hélène Jousse de m’avoir fait rencontrer ce petit Louis.
Qui ne connait pas le nom de Louis Braille? Mais que sait-on de lui, si ce n’est sa formidable invention qui a révolutionné la vie des aveugles? Véritable génie, c’est entre 12 et 16 ans que Louis conçoit ce fabuleux système de lecture et d’écriture à partir d’une écriture syllabique créée pour l ‘armée. Ensuite il y aura bien évidemment des petites modifications mais tout avait été pensé par un adolescent plein d’humilité.
L’auteur a eu l’originalité de juxtaposer deux époques dans ce roman. Constance qui vit mal son veuvage se raconte pendant l’écriture du scénario d’un film sur Louis Braille. Les scènes du film alternent avec les notes de Constance sur son quotidien et ses difficultés d’écriture, la naissance d’un scénario ayant ses impératifs. Peu importe la vérité, pour le producteur, il faut capter l’attention du spectateur, le divertir, ne pas l’ennuyer et inventer au besoin. Mais Constance s’est attachée à Louis et ne veut pas trahir un si beau personnage. Les scènes de son scénario sont émouvantes et recréent avec beaucoup de sensibilité l’ambiance de l’Institution Royale des Jeunes Aveugles et les tâtonnements de Louis avant la réussite.
Hélène Jousse, elle aussi, a certainement beaucoup inventé et brodé mais c’est le Louis Braille qu’elle m’a fait découvrir auquel je veux croire, même si le vrai Louis avait peut-être moins de qualités.
Quel magnifique roman dévoré en 2 petites journées!
https://ffloladilettante.wordpress.com/2019/04/06/les-mains-de-louis-braille-de-helene-jousse/
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