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2 171. Q uel objectif commun verrait s'allier un chef insur- gé, deux militaires, des jumelles sulfureuses, un catcheur clandes- tin et un ado accro aux jeux vidéo ?
Une nouvelle ère d'héroïsme.
Sélectionnés par leurs gènes et par la volonté de géants in- dustriels, ces agents sont les meilleurs parmi les meilleurs. Ils in- carnent Autorité et Justice au sein de la Fédération, substitut des États-Unis en constant conflit civil. Un marketing écoeurant fait d'eux des figures de force, de courage, d'abnégation, et ne rate ja- mais une occasion de monnayer leur image. Mais là où la majorité crédule embrasse ces faux-semblants, tous ne sauraient être abu- sés. Certains voient à travers les filtres de VitaTrend et sa toile de réseaux sociaux ; distinguent de la cruauté derrière des sourires étincelants et des gestes de gentillesse. Agissent-ils vraiment pour la Justice, ou pour eux-mêmes ?
Ce monde s'enfonce dans sa crasse et sa folie, gouverné par des officiels véreux et des magnats jaloux. Quand super cesse de s'allier à héros, comment garder la foi ?
L e genre cyberPunk est peu exploité en littérature malgré son originalité. Son esthétique éclatante et colorée, à grand renfort de néons, est surtout utilisée au cinéma et plébiscitée dans cet art. On citera notamment des succès comme Alita : Battle angel - issu d'un manga -, Blade Runner et son remake ou, au petit écran, Altered Carbon - tous inspirés de romans cultes du genre. J'ai pour souhait de me ranger à leur côté en proposant mon modeste cru.
Les machines ne saignent pas est le premier tome d'une duologie - mais peut se suffire à lui-même - survoltée, pleine d'action et de questionnements sur notre société. J'y traite de notre rapport à notre propre humanité, du transhumanisme et des problèmes qui s'y associent, d'une once d'eugénisme et, comme dans toute oeuvre du genre, je critique le monde capitaliste par le prisme de mes méga-corporations véreuses.
Ce roman plaira sans nul doute aux amateurs comme aux profanes, surtout aux joueurs de Cyberpunk 2077 et à ceux qui cherchent du frisson. Attention toutefois, il est réservé à un public mature, eu égard à des scènes très difficiles.
Balade au milieu de robots, d'hommes augmentés et de la misère...
Nous sommes sur Terre en 2170 et celle-ci a bien changé. Les riches sont devenu Intouchables et les pauvres vivent dans la misère, les villes ne sont maintenant plus que des bidonvilles et tout le monde ne vit soit que pour la drogue soit pour regarder les Supers à la télé. Ceux-ci sont des hommes et des femmes augmentés, d'anciens drogués et pour certains brisés.
Brisés par des multinationales qui veulent en faire des "enfants" qui doivent protéger leur "Père" Aryan Turner.
Au pays des trahisons, des faux-semblants, des jeux de politique les Supers vont devoir affronter non seulement leur fantômes mais aussi des traîtres et des Rebelles.
Mais dans quel monde vivons nous franchement....
Dans sa globalité je dirai que j'ai plutôt bien aimé ma lecture même si j'ai trouvé beaucoup de lourdeur.
En effet, beaucoup de longueurs qui ont fait que j'ai trouvé ma lecture très longue pour au final ne pas avoir vraiment de fil conducteur qui me tienne en haleine. Le côté sombre de ce roman m'a rappelé sans conteste la série The Boys dont j'attends la nouvelle saison. En effet nous avons les mêmes sujets ici sauf que nous sommes dans un monde automatisé.
J'ai trouvé la plume de l'auteure très intéressante malgré tout, elle est bien chargée, bien descriptive (peut-être un peu trop) et surtout elle fait de ses personnages des gens attachants malgré leur noirceur.
Côté personnages, je peux dire que j'ai adoré Kayla et je regrette vraiment ce qu'elle est devenue, j'aurai vraiment aimé la suivre dans le tome 2.
Skylar et Centurion sont les deux têtes d'affiches, durs, sombres, loyals, drôles, mais aussi très dangereux.
Les personnages secondaires dans ce roman sont à l'image des principaux, sombres, jaloux, égocentriques mais ils apportent une touche supplémentaire pour que nous comprenions que nous sommes dans un monde qui a sombré dans le chaos et dont il n'est pas près d'en ressortir.
Il s'agissait de mon premier Cyberpunk et je dois dire que j'ai plutôt bien accroché à l'univers, peut-être parce qu'il nous montre un possible futur.
Certaines scènes peuvent choquer les lecteurs, peut-être aurai t'il fallu un TW pour la scène de viol. Perso ça me dérange pas, j'ai même trouvé cette scène plus sale dans sa finalité que par son début.
Par contre j'ai été choquée de la fin que l'auteure nous a donnée, j'aurai voulu une fin heureuse on va dire, du coup elle m'a donné envie de continuer l'aventure avec Skylar et Centurion.
Bien entendu on remarquera le travail éditorial de la maison d'édition avec l'incorporation d'illustrations des personnages, et oui on sais à quoi ils ressemblent mais aussi les en-têtes de chapitres qui sont magnifiques et des citations à chaque début de ceux-ci. La couverture a une partie en relief qui nous attire l'œil direct.
En bref, un premier tome qui fut long à la lecture mais dont j'ai pu apprécié la plume, les détails et l'immersion.
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