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Les lauriers de marius

Couverture du livre « Les lauriers de marius » de Mccullough-C aux éditions Archipel
  • Date de parution :
  • Editeur : Archipel
  • EAN : 9782841873777
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

110 avant Jésus-Christ. La République romaine est à son apogée. Mais déjà, elle est minée par l'argent, la cupidité et les luttes de factions. Deux hommes, pourtant, vont se lever. Deux hommes d'exception, animés par une semblable ambition : devenir

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Avis (1)

  • « Les lauriers de Marius », de Mme Colleen McCullough, est le tout premier opus de sa saga romanesque « Les Maîtres de Rome ». Et je dois dire qu’il m’a particulièrement plu, car il décrit les ascensions parallèles de Marius et de Sylla, l’homme nouveau et le patricien désargenté, deux hommes...
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    « Les lauriers de Marius », de Mme Colleen McCullough, est le tout premier opus de sa saga romanesque « Les Maîtres de Rome ». Et je dois dire qu’il m’a particulièrement plu, car il décrit les ascensions parallèles de Marius et de Sylla, l’homme nouveau et le patricien désargenté, deux hommes que rien ne prédestinaient au plus hautes fonctions mais qui les occuperont pourtant car la Fortune en a décidé ainsi.

    Des deux personnages, qui sont tous les deux fascinants, je dois avouer mon faible pour Sylla et son étrange parcours vers les sommets. Il sera vers la fin de l’ouvrage rattaché au consul Caius Marius, qui est parvenu subtilement à se faire attribuer le proconsulat en Afrique et le commandement de la guerre de Jugurtha, en Numidie, au détriment de Quintus Caecilius Metellus. Mais c’est dans ses débuts qu’il est le plus étonnant, quand Mme McCullough nous rapporte la manière dont il s'enrichit en captant (légalement) les héritages de sa belle-mère et d'une riche affranchie bien plus âgée que lui, dont il était l'amant et avec qui il vivait de manière quelque peu scandaleuse. La romancière qui s’inspire ici visiblement de Plutarque nous offre un Sylla amoral et sûr de son destin prestigieux, que rien n’entreverra et auquel il n’hésitera pas à donner un coup de pouce (car si la captation de l’héritage est légal, la mort des deux femmes dont il hérite l’est un peu moins).

    Enfin, comme toujours, le travail de Mme McCullough est toujours précis historiquement et très documenté, et elle parvient sans peine à nous rendre les complexités des prémices de la fin de la République, tout en nous livrant des portraits très vivants et très réalistes des principaux acteurs de cette époque déjà troublée, même si l’on se situe ici avant la guerre sociale et les guerres civiles. J’ai en tous les cas hâte de me procurer « La revanche de Sylla » et de poursuivre mon voyage dans l’antiquité romaine à travers cette série remarquable.

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