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Peut-on se flatter de terminer à la dernière place d'une compétition sportive ? Certes non !
Le dernier n'est d'ailleurs pas le plus mauvais. Il a su ne pas abandonner, éviter d'arriver hors des délais, malgré des chutes qui l'ont handicapé, tout en ayant, bien souvent, sacrifié ses chances au profit de son chef de file...
Le dernier du Tour de France bénéficie donc, depuis 1903, d'une certaine tendresse de la part du public, qui l'a vu souffrir, notamment lors des étapes de montagne. Il a reçu le sobriquet de « lanterne rouge », allusion au feu de signalisation accroché au dernier wagon d'un convoi ferroviaire.
Certaines « lanternes rouges » ont su populariser leur place de dernier, comme le pittoresque Algérien Abdelkader Zaaf (1951), le Britannique Hoar (1955), le Français Tesnière (1978), qui disait « Je suis à la Tesnière place ». Ou encore, en 2018, l'Américain Lawson Craddock, « lanterne rouge » de bout en bout, qui avait créé, durant le Tour, une fondation destinée à recueillir des fonds pour la rénovation du vélodrome du Texas où il avait débuté... Mieux : depuis le milieu des années soixante, un certain nombre de coureurs, mal classés dans la dernière semaine du Tour de France, ont délibérément joué la place de dernier, en utilisant de fines stratégies, estimant, à juste titre, ce rang plus médiatique que celui d'avant-dernier ou d'antépénultième. Lors des dernières étapes, en effet, alors que les « jeux » sont faits, les journalistes avaient pris l'habitude d'aller interroger le dernier, ou de le photographier en course, porteur d'une « lanterne rouge », à côté du porteur du maillot jaune... Ainsi, de bons coureurs ont accepté d'être des « lanternes rouges » (Joseph Groussard ; Jean-Pierre Genêt ; Georges Chappe ; Bruno Cornillet ; Damien Nazon ; Jacky Durand).
Didier Béoutis, auteur de plusieurs biographies cyclistes, et notamment du Duel Anquetil-Poulidor en 2018, fera ainsi pénétrer le lecteur dans l'intimité de la queue de peloton, là où se déroule une insolite compétition.
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