80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Nous ne sommes pas toujours ce que nous affectons d'être. Nous nous mentons à nous-même, comme nous mentons aux autres. Il y a en chacun de nous, un imposteur qui sommeille et, la plupart du temps, lorsque celui-ci s'éveille, c'est pour dissimuler l'importance des passions qui nous dévorent, ou la part de noirceur qui nous habite. Le pire, voyez-vous, c'est lorsque pour les nécessités de votre profession on vous enseigne à l'être, ou du moins, à vous conduire comme tel. Certes, on n'est jamais obligé d'accepter ce genre de boulot, on peut toujours le refuser, sinon démissionner si besoin. Seulement, je n'avais pas fait l'école de police pour en arriver là. Je vais vous faire un aveu et je n'en dirais pas davantage. L'action clandestine contre le crime, quelle qu'en soit la cause qui peut la justifier, reste une guerre. Une guerre sale, qui se pratique dans une communauté réduite aux aguets, où il est très facile d'y perdre son âme.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", nous explique Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année