Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
Accueilli sur la barque des jouteurs, Jacques Villière nous invite à découvrir ce qu'on ne voit jamais, nous spectateurs du bord du canal. Avec la conscience de son privilège, le photographe nous livre une vision émerveillée d'un monde où la terre a disparu métamorphosant ces hommes en guerriers fantastiques tels des dieux de l'Olympe entre ciel et eau. « Je sens le regard du jouteur fixé sur un objectif, je lis dans ses yeux le respect de l'autre, la crainte, l'espoir, le plaisir de profiter d'un instant fugace qui se perpétue depuis des siècles. Je sens les muscles tendus, prêts à frapper, prêts à encaisser le choc, les pieds cherchant à accrocher la tintaine à tout prix. J'entends le bruit des lances contre les pavois, des pavois qui se frappent, des corps qui s'entrechoquent. Je frémis face à cette violence pacifique, face aux risques qu'ils prennent. » Jacques Villière.
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