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Les Fruits et revenus en droit patrimonial de la famille

Couverture du livre « Les Fruits et revenus en droit patrimonial de la famille » de Annie Chamoulaud-Trapiers aux éditions Pu De Limoges
  • Nombre de pages : 864
  • Collection : (-)
  • Genre : Droit
  • Thème : Droit
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

En droit patrimonial de la famille, les fruits et revenus ont été par le passé considérés comme des éléments de moindre importance dans le patrimoine. Ils avaient vocation à être consommés. Cette présentation est aujourd'hui dépassée. Les fruits et revenus sont désormais pleinement intégrés dans... Voir plus

En droit patrimonial de la famille, les fruits et revenus ont été par le passé considérés comme des éléments de moindre importance dans le patrimoine. Ils avaient vocation à être consommés. Cette présentation est aujourd'hui dépassée. Les fruits et revenus sont désormais pleinement intégrés dans le patrimoine. La prise en compte de leur consistance patrimoniale se mesure déjà dans l'analyse de la qualification de tels biens. Elle se manifeste aussi dans le cantonnement de la présomption de consommation qui caractérisait traditionnellement leur régime. Leur importance patrimoniale explique qu'ils soient dorénavant étroitement rattachés à la personne : ils en garantissent l'indépendance. De plus en plus, le législateur assure à la personne la maîtrise des fruits et revenus. Ainsi, la loi du 23 décembre 1985 a mis en place des règles particulièrement dérogatoires, quant aux pouvoirs conférés à la personne mariée sur ses revenus, lorsqu'il s'agit d'en disposer ou de les engager. Ce mouvement est encore davantage marqué pour les revenus du travail : l'idée s'est développée qu'ils doivent être rattachés à la personne qui a déployé sa force de travail. Le droit reconnaît aujourd'hui à l'individu la possibilité de revendiquer des substituts de revenus lorsqu'il s'est consacré, soit par un travail professionnel, soit par un travail non professionnel mais exceptionnel, aux intérêts de la cellule familiale.

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