"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Battle Creek, 1991. Hannah Dexter est une jeune fille sage et solitaire, cible des sarcasmes de ses camarades de classe. Jusqu'au jour où le meneur de l'équipe de basket est retrouvé au fond des bois avec une balle dans le crâne et un revolver à la main. Cette tragédie, qui ébranle toute la ville, rapproche Hannah de Lacey, la nouvelle du lycée. Bientôt, Lacey et Hannah se jettent corps et âme dans les méandres d'une amitié exclusive, violente et toxique.
Se croyant invulnérables, ces filles incandescentes, éprises de rébellion, s'enchantent du chaos qu'elles sèment derrière elles. Mais Lacey traîne un lourd secret qui menace de bouleverser leur amitié...
L’amitié sulfureuse entre deux adolescentes, Hannah et Lacey, dans une petite ville rurale de l’Amérique des années 1990. Dans la lignée de Respire d’Anne-Sophie Brasme et de Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides.
Nous sommes à Battle Creek, Craig, le capitaine de l’équipe de basket, a été retrouvé mort en forêt. Un suicide apparemment. La petite ville est retournée. Comment ce parfait jeune homme a t-il pu commettre un acte aussi horrible.
Dans le lycée de Graig, trois filles se croisent et s’observent. Nikki, la copine de Craig, la fille populaire par excellence, belle et riche. Lacey, la rebelle, récemment arrivée et Hannah, la pas très jolie, la sage, celle que l’on ne remarque pas.
Une amitié malsaine, exclusive et basée sur la domination va se nouer entre Lacey et Hannah.
Chacune leur tour, elles racontent cette amitié, elles racontent le mal de vivre des adolescents américains, l’argent, le sexe, la violence, les familles recomposées et petit à petit la mort de Graig prend un nouvel éclairage.
Une histoire dérangeante sur fond de Nirvana et de désespoir qui m’a complètement embarqué, à la limite du coup de cœur.
J’ai vraiment adoré l’écriture de Robin Wasserman qui, entre sexe, drogue, violence, domination et interdit, mêle métaphores et images évocatrices.
La narration en alternance entre Dex et Lacey (parfois entrecoupée d’autres points de vue) donne une vision plus globale, permet de rythmer la lecture et surtout d’apporter certains éclairages pertinents. L’auteure est trash, elle bouleverse la bonne conscience et projeté une vérité impensable à formuler. Les flamboyantes est une lecture fascinante de part cette troublante relation destructrice mais surtout par le mystère qui plane tout du long, sorte d’énigme qui conduit le lecteur dans quelque chose dont il n’a absolument pas conscience en débutant cette histoire...........................................
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