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Les faceties d'Hippocrate : chroniques impertinents d'un médecin de ville

Couverture du livre « Les faceties d'Hippocrate : chroniques impertinents d'un médecin de ville » de Jean-Christophe Bataille aux éditions Jacques Flament
Résumé:

Si j?'écrivais un livre sur mes consultations, j'?en raconterais tous les détails. Je dévoilerais aussi le nom de mes patients, histoire d'?avoir une flopée d?'avocats aux fesses me reprochant d'?avoir trahi le secret médical ! Bien sûr, je pourrais m'?inspirer de petites choses glanées ça et... Voir plus

Si j?'écrivais un livre sur mes consultations, j'?en raconterais tous les détails. Je dévoilerais aussi le nom de mes patients, histoire d'?avoir une flopée d?'avocats aux fesses me reprochant d'?avoir trahi le secret médical ! Bien sûr, je pourrais m'?inspirer de petites choses glanées ça et là, sans jamais faire référence au vécu ! Mais pourquoi ? Décrire des malades fictifs n'?a aucun intérêt, d?'autant que dans la réalité certains d'?entre eux sont déjà de fieffés simulateurs. Enfin, je ne prendrais pas de pseudonyme afin que mes propres malades sachent qu'une fois allongés sur ma table d'examen, ils seraient aussitôt couchés sur le papier. Ceci posé, j'en aurais de la matière pour écrire ce carnet ! J'ai à peu près tout vu dans mon cabinet. Les bipèdes, lorsqu'ils sont souffrants, ont chacun leur histoire, leur singularité. S'ils sont souvent attachants, drôles, ils peuvent devenir difficiles, exaspérants parfois ! Je les soigne pourtant, comme le voulait Hippocrate, sans distinction d'origine, de culture, de religion ou de fortune. C'est un des attraits de ce métier : derrière chaque malade, c'est un peu de notre civilisation qui se livre. Et ce qu'elle décrit ne respire pas la santé. Décadence et déchéance ! En consultation, je me demande souvent qui, de mon patient ou de la société, est le plus souffrant ! Je n'ai pas la réponse à cette question mais je continue à observer mes semblables comme au spectacle. Un vrai barnum ! À tel point que si un jour vous vous aventuriez à lire un tel recueil de chroniques, vous n'iriez jamais plus consulter comme avant (Jean Christophe Bataille).

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