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Simon est un « Limousinant », l'un de ces travailleurs du bâtiment qui, chaque printemps, s'exile de sa Creuse natale pour rejoindre les chantiers parisiens. Une saison qu'il a failli manquer : en ce mois d'avril 1871, le siège des Prussiens a laissé la capitale exsangue. La Commune est désormais au pouvoir. Partout, les débats animent les rues, les cafés. Simon se prend lui aussi à croire en un avenir meilleur. Mais bientôt, le gouvernement de Versailles envoie la troupe à l'assaut, noyant l'espoir dans le sang de milliers d'insurgés. Simon est arrêté, condamné, transporté sur l'île de Ré en attendant la déportation. Il doit son salut à une manoeuvre maladroite, qui le plonge dans l'eau du port de Saint-Martin. Il se hisse à bord d'une chaloupe : la rencontre avec Iréna va changer sa vie.
Lui, le réprouvé, trouve sur l'île un havre de paix, parmi les paysans du sel, qui cultivent le marais. Et découvre l'amour aux côtés d'Iréna, par-delà la douleur que ressent toujours cette jeune veuve. Ensemble, ils vont traverser les épreuves, faire de la mer leur complice, malgré la cruauté des tempêtes et la dureté du « grand métier » qu'embrasse Simon. À moins qu'elle ne les sépare, pour prix de leur liberté.
Jeanine Berducat signe une formidable saga qui embrasse dix ans d'une époque aussi fascinante que trouble. Les destins se nouent, se décousent, s'emmêlent, entres rires et larmes, espoirs et désillusions. Le grand souffle de la vie, jusqu'à la dernière page !
« Tout était perdu...
La rencontre avec Iréna, dans le port de Saint-Martin, va bouleverser sa vie »
J'adore cette auteure dont j'ai eu la chance de croiser le chemin. Ce livre m'a beaucoup émue car il narre la vie des ... miens ... Merci
« Limousinant », Simon, travailleur du bâtiment, s’exile de sa Creuse natale à chaque printemps pour se rendre à Paris pour travailler sur les chantiers parisiens. Aux lendemains des combats contre les Prussiens, alors que le peuple se prend à espérer des jours meilleurs, le gouvernement d'Adolphe Thiers décide de lui retirer armes et canons. S’ensuit le 18 mars 1871 la violente révolte du peuple composé notamment des travailleurs du bâtiment, d’artisans, de journaliers, qui entraînera de violentes émeutes. A cette rébellion, Simon s’associe plus ou moins volontairement, et se trouve ainsi condamné à la déportation. En transit à la Citadelle de Saint-Martin sur l’île de Ré aux côtés des communards, Simon doit son salut à une erreur de manœuvre du bateau qui devait transporter ces condamnés vers la Nouvelle-Calédonie.
Quel sera l’avenir d’un jeune homme marqué par un statut de prisonnier ?
Jeanine Berducat nous propose de suivre Simon dans ses aventures, au gré de ses rencontres, celle d’une jeune fille et bien d’autres, comme celle d’un célèbre poète impliqué dans l’histoire de la Commune. Agréable rencontre pour le lecteur également…
L’auteure signe ainsi une saga sur une dizaine d’années, offre une lecture agréable qui permet notamment de parcourir l’Ile de Ré dans son ensemble, loin des voies cyclables certes, mais en partageant les émotions d’un jeune « limousinant ». Ce fut pour moi une excellente occasion de me replonger dans l’Histoire de la Commune.
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