C’est à Paris que l’on replonge, impatient, dans les aventures d’Aurel Timescu avec Jean-Christophe Rufin...
Alors qu'il pense pouvoir couler des jours heureux à Paris, en attendant une nouvelle affectation dans un pays qu'il espère le moins chaud et désertique possible, Aurel Timescu reçoit la visite d'un émissaire du Starkenbach, un micro-état européen niché dans les Alpes. Le Prince a entendu parler de ses talents d'enquêteur et compte sur son aide dans une troublante affaire de disparition: la disparue n'est autre que la princesse du Starkenbach elle-même, souveraine en titre de la principauté. Sans monarque, le petit Etat court à sa perte; Aurel est l'ultime recours d'un prince consort aux abois. Assuré de mener son enquête dans des conditions des plus confortables, il se lance dans une traque à rebondissements qui le mènera du petit paradis fiscal jusqu'en Corse, en passant par Paris. Loin des contrées exotiques dont il est coutumier, mais aidé cette fois par une acolyte aussi téméraire que passionnée, le Consul Timescu confirme, s'il le fallait, qu'il est meilleur détective que diplomate.
C’est à Paris que l’on replonge, impatient, dans les aventures d’Aurel Timescu avec Jean-Christophe Rufin...
Une enquête bien menée, sous la plume toujours agréable de JC Rufin. Rendons tout de mème à César... ce récit aborde de manière plutôt légère et délicate des thémes intéressants comme le pouvoir de l'argent, le poids des convenances, l'aristocratie. Un bon moment de lecture.
On confie cette fois une enquête à Timescu dans la principauté de Starkenbach. La princesse a disparu. On craint pour elle mais Timescu se charge de découvrir les différents endroits où celle-ci séjourne pour mieux la connaître. On voyage ainsi entre Paris et la Corse. Il comprend vite (même s'il paraît peu finaud et est perpétuellement maladroit ; du style Pierre Richard), qu'un homme se cache derrière tout ça. Et quel homme ! Finalement, la princesse est en danger mais Timescu va tout faire pour la sauver.
Une lecture simple qui m'a fait un peu sourire mais c'était mon premier Timescu et je ne risque pas de replonger aussi rapidement dans une nouvelle enquête, un peu trop enfantine à mon goût.
On confie cette fois une enquête à Timescu dans la principauté de Starkenbach. La princesse a disparu. On craint pour elle mais Timescu se charge de découvrir les différents endroits où celle-ci séjourne pour mieux la connaître. On voyage ainsi entre Paris et la Corse. Il comprend vite (même s'il paraît peu finaud et est perpétuellement maladroit ; du style Pierre Richard), qu'un homme se cache derrière tout ça. Et quel homme ! Finalement, la princesse est en danger mais Timescu va tout faire pour la sauver.
Une lecture simple qui m'a fait un peu sourire mais c'était mon premier Timescu et je ne risque pas de replonger aussi rapidement dans une nouvelle enquête, un peu trop enfantine à mon goût.
L’Europe revisitée par J.C Rufin, une fantaisie qui lui va très bien, avec une bonne dose d’humour, parfait pour passer un agréable moment avec l’écoute de ce roman policier décalé. En plus des cinq micro-états que sont Andorre, San Marino, le Liechtenstein, Monaco et le Vatican, il en existe ici une supplémentaire: la principauté de Starkenbach. C’est ce que va découvrir le consul de France Aurel Timescu dans cette nouvelle enquête, la quatrième et à dire vrai je n’ai pas lu les précédents tomes, je ne peux donc pas faire de comparaison, toutefois cette découverte atypique et savoureuse m’a beaucoup plu.
Sur la recommandation d’un de ses anciens ambassadeurs, le consul Aurel Timescu est prié de se rendre dans la Principauté de Starkenbach, un minuscule territoire niché au cœur des Alpes. Sur place, il rencontre le prince Rupert qui lui demande d’enquêter sur la disparition de son épouse, la princesse Hilda, qui règne par héritage sur ce micro-état. Celle-ci, la cinquantaine, engagée dans l’aide humanitaire et à la recherche de mécènes pour financer ses oeuvres, ne donne plus signe de vie depuis trois semaines. Entre la Principauté, Paris et la Corse, le petit consul, pianiste mal fagoté et grand amateur de vin blanc, mène l’enquête en compagnie de Shayna Khalifa, la collaboratrice de la princesse, une Kurde syrienne opposante au régime d’Assad…
Un récit que j’imagine volontiers transposé en dessin animé ou en bande dessinée : Aurel Timescu, un petit bonhomme maladroit, assez timoré, figure même de l’anti-héros, est toutefois un pianiste virtuose que l’on trouve ici très inspiré par l’effarante Shayna, dont le truculent portrait est des plus désopilants. De leur efficace complicité vont naitre des situations cocasses et des dialogues savoureux. J’en viens à la lecture à haute voix de ce roman par l’acteur Vincent de Boüard, dont le timbre correspond parfaitement au personnage de Aurel Timescu ainsi qu’à l’atmosphère anachronique de la principauté. Beaucoup d’humour, un brin de mystére et une imagination débordante constituent les élèments clé de ce roman divertissant.
Quatrième roman des aventures d'Aurel Timescu, que j'ai lu après le cinquième…
J'ai retrouvé le petit Consul avec un immense plaisir, comme une récréation.
Heureux d'être de retour à Paris, il s'est installé près de Montparnasse et s'imagine y croiser des artistes de renom du passé au gré de ses déambulations. Hélas pour lui, il est convié dans la Principauté de Starkenbach par le prince lui-même qui a besoin de ses talents d'enquêteur et de sa discrétion pour retrouver Son Altesse Sérénissime la princesse Hilda, son épouse.
Aurel se demande dans quel traquenard il a pu tomber.
Et en avant Guingamp ! Dès les premières pages j'ai été dans l'ambiance "Aurelistique"… Mais aussi dans quelque chose d'étrange, quand Aurel se promène à pieds dans la Principauté, les descriptions donnent l'impression d'un endroit hors du temps, un peu désuet, comme un petit royaume dont tout le monde ignore l'existence et qui n'aurait pas évolué comme le reste du monde.
Ce qui apparaissait à Aurel comme une enquête casse-pieds et sans intérêt dans cette Principauté un chouïa sinistre, va s'avérer de plus en plus intéressante à mesure qu'il apprend des choses sur le couple princier et notamment sur Hilda qui n'est sans doute pas ce qu'il croyait qu'elle était.
On va de surprise en surprise et c'est passionnant ! Aurel, dipsomane invétéré, pianiste talentueux, et un tantinet sapiosexuel, souvent subjugué par des femmes au physique hautement improbable mais a l'intelligence acérée et une personnalité extrêmement charismatique, a l'air de tout sauf du fin limier qu'il est, évidemment complètement barré et toujours aussi drôle… mais peut-être ne suis-je pas objective, car je suis tombée totalement en adoration pour ce personnage et ses enquêtes… MAIS BIEN SÛR QUE JE SUIS OBJECTIVE !!! C'est tout ce qu'il est qui m'a totalement séduite au fil de ses aventures !
Rebondissements et révélations se succèdent et comme toujours un peu de géopolitique et beaucoup d'humour me rendent les aventures d'Aurel Timescu totalement addictives.
" Les feuilles tombées des platanes formaient des taches d'or sur le bitume gris du quai d'Orsay."
Une nouvelle enquête du petit Consul de France.
La princesse au petit moi est le quatrième épisode des aventures insolites du vice-consul de France Aurel Timescu, d’origine roumaine, diplomate pas comme les autres, très atypique, dont les excentricités vestimentaires associées à un physique ingrat n’ont d’égales que sa paresse méthodique. Ceci lui vaut d’ailleurs d’être nommé dans les postes les moins intéressants. Il a cependant un talent reconnu, celui de résoudre les intrigues les plus inextricables.
Contrairement aux précédentes enquêtes, notre anti-héros, sur les recommandations d’un ancien ambassadeur, ne va pas agir clandestinement mais être bel et bien appelé pour mener une enquête dans la principauté de Starkenbach, petit pays fictif niché au beau milieu des massif alpins, entre la Suisse, l’Autriche et l’Allemagne, et ce, par le prince lui-même. Il est donc officiellement sollicité pour retrouver la princesse régnante Hilda qui a fâcheusement disparu.
Il apprend que celle-ci s’est évaporée déjà, depuis plus d’un mois, en Corse, où elle était allée passer quelques jours comme elle a l’habitude.
Depuis quelques années, outre la Croix-Rouge starkenbachoise qu’elle préside, la princesse a décidé de s’attaquer à une grande cause, celle des enfants-soldats sur laquelle elle prépare une conférence. Son investissement sur le sujet est mal vu par le gouvernement et notamment par la Première ministre même si Hilda a fait appel à des financements privés, sans recevoir un sou de l’État.
Mais avant tout, il faut la retrouver. Shayna, collaboratrice de la princesse, avec qui Aurel a tout de suite senti une certaine complicité de par sa simplicité et son recul vis-à-vis du protocole va l’aider dans sa recherche et bientôt cette dernière sera retrouvée mais pour Shayna et Aurel, un autre défi les attend. Ils vont devoir essayer de résoudre les problèmes dans lesquels elle s’est empêtrée et les compétences de chacun seront bien nécessaires.
Si l’Europe ne compte que cinq micro-États : Andorre, San Marino, le Liechtenstein, Monaco et le Vatican, Jean-Christophe Rufin, en inventant ce sixième, déroge à son habitude de faire dérouler ses enquêtes dans des lieux réels. Une enquête royale en quelque sorte. Toutefois cette principauté de Starkenbach n’est pas sans rappeler celle de Monaco dont il confie d’ailleurs s’être plus ou moins inspiré. Il est assez original de sa part, d’ailleurs, de nous embarquer dans ce monde de princes et de princesses pour apprécier comme Aurel en arrivant, le faste et les décors mais surtout pour réaliser que ces altesses ne sont pas toujours aussi libres de leurs faits et gestes qu’on peut le croire, du moins dans la fiction, et que les palais peuvent parfois se transformer en prison dorée tant le protocole est fastidieux.
L’auteur n’oublie pas d’évoquer que très souvent, ces micro-États sont des paradis fiscaux et pour cela des lieux où les trafics, la débauche et les crimes peuvent prendre place.
Plus que l’enquête elle-même, c’est surtout le personnage d’Aurel qui donne toute sa saveur au roman. Il ne faut pas oublier que c’est par ses yeux et par ses réflexions que tout nous est donné à voir et à ressentir. Aussi, quand on connaît un peu ce détective hors-normes, on ne peut qu’être emporté dans cette vision souvent naïve mais pertinente de son environnement et éberlué et souvent décontenancé par sa perception des autres individus.
L’humour est omniprésent et je me suis particulièrement délectée à la lecture de ce voyage en Fiat 500 avec la plantureuse Shayna au volant. Sachant qu’elle a fui la Syrie et qu’elle a étudié le français seulement dans le foyer de réfugiés où elle a séjourné, les dialogues avec Aurel, ce héros phénomène, relèvent à eux seuls de bons moments de rigolade.
Le goût démesuré qu’éprouve notre consul pour le Tokay et le piano, deux éléments qui lui sont indispensables dans ses enquêtes, associé à son allure dépenaillée et souvent grotesque, s’ils décrivent bien ce personnage un peu déjanté ne doivent pas nous faire oublier toute la poésie et l’émotion qu’il dégage et qu’il sait si bien nous faire partager.
La princesse au petit moi est un polar savoureux, sans prétention mais amusant qui m’a divertie et réjouie. J’ai trouvé sa lecture plaisante, agréable et intéressante.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Un nouvel épisode des aventures d’Aurel Timescu dans la principauté de Starkenbach et dont la mission consiste a retrouver la princesse Hilda qui a disparu. On retrouve avec plaisir ce quinquagénaire original, fidèle à ses tenues vestimentaires approximatives, son addiction au tokay bien frais et son goût pour la pratique du piano. Une ambiance de bande dessinée avec quelques personnages bien campés, comme le prince Rupert et Shayna la réfugiée syrienne confidente de la princesse complète le décor de cette histoire abracadabrantesque qui se lit avec plaisir grâce à la plume facétieuse de l’auteur, qui sans forcer son talent rafle encore une fois la mise ! Un bémol toutefois : le langage de Shayna qui ne parle pas très bien le français rappelle un peu trop celui prêté péjorativement à l’africain. Peut-être faut-il y voir un humour au second degré que, pour ma part je n’ai pas perçu.
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