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Orazio dirige une entreprise de sanitaires mais n'a pas besoin de travailler pour vivre. Il organise son emploi du temps en fonction des soirées, dîners, déjeuners auxquels il participe, acceptant ou non les invitations selon des critères et des codes définis par le milieu de ce qu'Ottieri nomme les « divins mondains ». La seule ambition professionnelle d'Orazio est d'introduire l'usage du bidet en Angleterre, mais il s'agit davantage d'un prétexte pour engager la conversation avec les jolies femmes qu'il convoite. Rien ne semble préoccuper les personnages de ce livre à l'exception de l'endroit où ils souhaitent être invités et les personnes qu'ils vont y rencontrer - souvent les mêmes d'une soirée à l'autre. Les divins mondains restent entre soi, partageant le goût de l'apparence, de la chasse, du champagne et du sexe. Une jet society des années 1960 fort semblable à celle d'aujourd'hui, dont Ottieri rend avec précision la vacuité, la frénésie de plaisirs, sur un rythme mécanique, étourdissant, délirant même. Dans cette fuite en avant, les décors et les interlocuteurs changent mais les conversations se répètent, reflétant l'ennui paradoxal des divins mondains. On se trouve emporté, avec un étonnement amusé, dans une existence trépidante - mais le regard aiguisé de l'auteur empêche de s'y noyer.
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