"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le nouveau thriller de l'auteure des Jumeaux de Piolenc (plus de 100 000 exemplaires vendus)DES AFFAIRES QUI PRENNENT LEUR SOURCE PRÈS D'UN COURS D'EAU...
« - Vous m'avez apporté des pieds sans corps, s'amusa le légiste qui venait de s'ajouter au groupe, vous m'offrez maintenant des corps sans pieds. Capitaine Vaas, laissez-moi deviner : petit, vous aviez besoin de finir vos puzzles, je me trompe ? »
Martin Vaas, officier de la police judiciaire à Paris est appelé sur les quais, en face du 36 Quai des Orfèvres. Des pieds dans des baskets flottent dans la Seine, mais sans aucune trace de cadavres... Il apparaît rapidement que cette affaire fait écho à d'autres cold-cases. Appuyé par son équipe et par le commandant Lazlosevic, à la tête de la nouvelle division UAC3, spécialisée dans l'analyse comportementale et criminelle et des affaires complexes, l'officier Vaas va découvrir que cette affaire prend sa source, il y a plus de vingt ans, sur les rives de la Durance.
L'intrigue
Martin Vaas, officier de la police judiciaire à Paris est appelé sur les quais, en face du 36 Quai des Orfèvres. Des pieds dans des baskets flottent dans la Seine, mais sans aucune trace de cadavres... Il apparaît rapidement que cette affaire fait écho à d'autres cold-cases. Appuyé par son équipe et par le commandant Lazlosevic, à la tête de la nouvelle division UAC3, spécialisée dans l'analyse comportementale et criminelle et des affaires complexes, l'officier Vaas va découvrir que cette affaire prend sa source, il y a plus de vingt ans, sur les rives de la Durance.
Mon avis
Une équipe de policiers parfaitement croquée par une auteure de romans policiers que l'on ne présente plus : 11 livres a son actif déjà. Pour moi, Sandrine Destombes est une valeur sûre quand je veux me délecter d'un polar véritable "page - turner", sans temps morts. Je ne suis pas la seule à le penser. Pour exemple, je reprends les propos de Libération du 11 avril 2023 sur cette enquête :
"La machine se met en branle comme rarement. Et le lecteur a du mal à lâcher le morceau"
Des pieds, sept, flottant sur la Seine devant l'ancien siège de la PJ. Qui sont les amputés ; pourquoi manque t'il le huitième pied ; qui peut avoir organisé cette mise en scène ? Telles sont les premières questions que se pose le capitaine Martin Vaas, en charge de l'enquête.
Mais voilà qu'intervient le commandant Lazlosevic, chargé notamment d'affaires anciennes, qui fait le lien avec l'assassinat, vingt ans plus tôt, d'un couple anglais sur les rives de la Durance, et avec d'autres affaires plus récentes. Aurait on à affronter un serial killer ?
Bon, soyons sérieux. L'intrigue, aussi imaginative soit elle, n'est à aucun moment crédible...Ce qui retient l'attention, ce n'est pas qui ou pourquoi (comment, on sait déjà !), mais la psychologie des enquêteurs.
Martin Vaas, un policier doué; mais qui cache un passé qu'on découvrira progressivement, jusqu'à la dernière page.
Chloé, la fliquette en formation pour devenir profileuse, qui aimerait bien apporter seule des éléments de résolution de l'enquête.
Francis, le flic démotivé à l'approche de la retraite. Mais peut-être pas que...
L'insaisissable Lucas, qui pourrait être le ciment du groupe.
Et, bien sûr, le commandant Lazlo, qui semble être la conscience, bonne ou mauvaise, de cette petite équipe de policier.
Sans oublier le juge Vendôme, en charge de l'instruction, qui a peut-être des comptes à régler avec ses premières années d'exercice...
Un thriller qui vaut donc plus par ses personnages que pour son intrigue.
L'écriture est agréable. Elle entraine le lecteur au cœur de l'intrigue et de la psychologie des personnages sans jargonner. Le livre se laisse lire avec plaisir.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/03/14/les-disparus-de-la-durance-de-sandrine-destombes-chez-hugo-thriller-un-bon-polar/
Suite à des conseils avisés, mon premier contact avec Sandrine Destombes s’était très bien passé. J’avais eu un coup de cœur pour son précédent roman, une bonne surprise qui en appelait d’autres !
Avec un nom comme le sien, l’autrice ne pouvait qu’écrire du macabre. Dans « Les disparus de la Durance », elle nous a concocté des pieds coupés au menu. Mais cette boucherie incongrue n’est que le début d’une aventure qui va faire voyager le lecteur dans le pays et dans le temps. L’intrigue est plus complexe qu’il n’y paraît et les enquêteurs vont devoir déterrer de vieux dossiers afin se rapprocher de la vérité.
L’art de la narration est parfaitement maîtrisé par l’écrivaine. Comme les crimes sont étalés sur plusieurs années, les pistes se multiplient. Elles font intervenir un grand nombre de protagonistes qui sont autant de suspects. Entre les différentes époques et les différents acteurs, il est donc difficile de comprendre le lien qui les unit. La résolution de l’affaire ne se fera donc pas sans rebondissement.
Grâce à des chapitres courts, le rythme est maintenu et on ne s’ennuie jamais. Plus les soupçons se précisent, plus la tension monte, plus la lecture devient tendue. Sur la dernière partie du livre, l’autrice se permet d’ajouter une péripétie angoissante, nous laissant sans oxygène jusqu’à la fin.
Sans épiloguer sur leurs passés, la plume de l’autrice arrive à donner de l’épaisseur aux personnages. Elle réussit à me les rendre attachants. En empathie avec eux, j’ai vécu leurs déboires et j’ai mené les investigations à leurs côtés.
Après ce nouveau thriller impitoyable, je consolide mon enthousiasme pour l’œuvre de Sandrine Destombes. Son talent ne fait plus aucun doute pour moi et je serai présent pour ses prochaines sorties. A votre place, je ferai la même chose, vous m’en direz des nouvelles !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2023/08/23/870-sandrine-destombes-les-disparus-de-la-durance/
Le polar Les disparus de la Durance de Sandrine Destombes est un thriller particulièrement addictif et haletant, aux multiples ramifications, aux mutilations étranges et aux retentissements dans toute la France.
Au bastion, Martin Vaas est Capitaine de la 3ème DPJ à Paris depuis deux ans, Lyonnais obligé de se faire plus parisien que les parisiens. Il est accompagné de Lucas Morgon, son officier de police judiciaire, 2 ex-femmes et 2 enfants, un charme fou, de Chloé Pellegrino, 28 ans et depuis un an dans le service et de Fabien Martin, à deux ans de la retraite, plus pépère que lui, il n’y a pas !
Pour compléter l’équipe sur l’enquête, le commandant divisionnaire Lazlosevic dit Lazlo qui travaille à l’unité d’analyse des Affaires criminelles et d’Analyse comportementales des affaires complexes, UAC3, la première cellule Cold-Case de la police française, va soutenir l’équipe dans ses investigations.
Des pieds engoncés dans des baskets sont retrouvés dans la Seine, en face du 36 quai des Orfèvres. Au nombre de 7 avec du liège dans la semelle de leurs baskets pour leur permettre de flotter ! De plus, le 7ème, pied féminin, a, sous la plante, Gagné écrit !
Le juge Vendome fait le lien avec une affaire déjà jugée presque semblable et demande à Lazlo de collaborer avec l’équipe. En effet, pour les disparus de la Durance, vingt ans plus tôt, un couple de touristes anglais avait été sauvagement assassiné et leurs pieds avaient subi, à peu près, le même sort. Marcel Dupré et sa femme avaient suivi le même itinéraire, le même jour. Lui était agriculteur et une de ses granges était “anormalement propre”. Il était depuis en prison !
Voici le départ d’une intrigue particulièrement bien construite et crédible, qui se déroule sous les yeux du lecteur, sans qu’il puisse en anticiper ni le déroulement, ni la portée sociale et géographique, ni les différents rebondissements.
Sandrine Destombes excelle à décrire le travail de fourmi des enquêteurs qui sans ce travail collectif orchestré par le Capitaine, propice à l’émergence de pistes potentielles, ne pourrait reconstruire la vérité. Ici, la place est faite à l’intuition et au ressenti. C’est captivant car cette touche “féminine” est vraiment un avantage dans le récit de cette enquête longue, complexe et sombre !
La proximité d’un élément fluvial est une constance dans ce polar. Sandrine Destombes l’utilise pour interroger le concept de l’amour, sous toutes ses formes, et le confronte à la destruction.
Car, Sandrine Destombes pose, sous jacent à son intrigue, la question de ce que chacun est prêt à faire par amour pour l’autre. Impossible d’en dire plus, sans dévoiler les fondements d’une machination diabolique et perverse !
En conclusion, le polar Les disparus de la Durance de Sandrine Destombes est un thriller particulièrement efficace qui se lit d’une traite en complète immersion dans du noir très sombre !
Chronique illustrée
https://vagabondageautourdesoi.com/2023/07/17/sandrine-destombes-les-disparus/
Après avoir lu et beaucoup apprécié "Les jumeaux de Piolenc" et "Le prieuré de Crest", j'avais hâte de lire le dernier opus de Sandrine Destombes.
Elle frappe fort dès le début avec la découverte macabre, dans la Seine, de 7 pieds encore chaussés de leurs baskets dont six sont attachés par paire. Commence alors une enquête où toutes les minutes comptent car le ou la propriétaire du 7ème pied est peut-être encore en vie. Au fur et à mesure de son déroulé, il s'avère que cette affaire est à rapprocher de trois autres plus anciennes, dont une apparemment résolue. le Capitaine Martin Vaas, de la 3ème DPJ va travailler en étroite collaboration avec le commandant Lazlosevic qui est à la tête du tout nouveau service de la police chargé de réétudier les cold cases.
Ce polar m'a rappelé un roman de Fred Vargas, "Un lieu incertain" dans lequel Adamsberg, à Londres pour un colloque, apprend que des pieds encore dans leur chaussure ont été découverts devant un cimetière. A croire que nos deux auteures ont une fascination commune pour les pieds séparés de leur légitime propriétaire.
J'ai retrouvé avec plaisir l'univers de Sandrine Destombes et son écriture nerveuse, fluide ainsi que son art pour maintenir le suspense, nous faire ressentir le tension des enquêteurs. On est au plus près des investigations, de la recherche des indices, les découvrant en même temps que les policiers, comme si on se trouvait au sein de l'équipe.
L'amour est au centre de ce polar mais un amour dévoyé, malsain, qui fait froid dans le dos, qui conduit au meurtre, au sacrifice de soi. La question centrale est "jusqu'où peut-on aller par amour?". La réponse peut faire peur.
Sandrine Destombes nous donne, en outre, l'occasion d'apprendre ce qu'est l'UAC3, cette équipe d'enquêteurs spécialisés dans les affaires non résolues, créée en juin 2021, avec en son sein un comportementaliste. le volet judiciaire n'a pas été oublié, puisque a également été mis en place un pôle "cold case" au Tribunal Judiciaire de Nanterre.
Encore un très bon polar addictif de cette auteure dont je continuerai à suivre l'actualité , difficile à fermer une fois ouvert, à l'origine de d'une nuit de sommeil très courte.
Bizarre, vous avez dit bizarre ? C’est ce que Martin Vaas, officier de police et sa brigade se disent en découvrant des pieds, dans des baskets liées entre elles par un lacet et flottant dans la Seine. Trois paires de pieds ainsi qu’un pied solitaire, et pas de cadavres. Voilà qui est bien intrigant. Surtout que le mode opératoire semble coller avec des affaires anciennes dont une résolue. Erreur judiciaire ou imitateur ? C’est ce que la brigade va tenter de comprendre.
Au programme : du macabre, du sordide, de vilains petits secrets, des mises en scène diaboliques ! J’ai pris plaisir à me plonger (c’est le cas de le dire) dans cette nouvelle enquête de Sandrine Destombes. J’ai adoré cette sombre histoire et la manière dont l’intrigue est menée. J’ai aussi apprécié les personnages, des policiers avec leurs secrets et leur part d’ombre. Le final est à la hauteur de mes attentes, aussi glaçant que l’histoire globale !
Je ne peux que recommander ce polar mais attention, ne vous plaignez pas de passer une nuit blanche !
Des pieds dans des baskets retrouvés dans la Seine à proximité du 36 quai des Orfèvres... Tiens, tiens, voilà qui est original... et qui éveille en moi le souvenir d'un article lu un jour dans la presse. Effectivement, quelques pages plus tard, j'ai confirmation que c'est bien cette histoire qui a dû inspirer le point de départ du roman. Et de fait, j'ai désormais hâte de savoir comment l'auteure va l'exploiter.
Autant dire qu'elle va le faire d'une main de maître. Ce polar est brillamment construit notamment grâce aux diverses branches de l'intrigue, aux cliffhangers en fin de chapitre et aux ellipses savamment placées qui tiennent le lecteur en haleine sans pour autant nécessiter un rythme effréné.
Et c'est avec un réel plaisir que j'ai suivi l'enquête pas à pas et me suis fait mener par le bout du nez par Sandrine Destombes qui a su détourner mon attention aux moments-clés de manière à ce que je ne puisse découvrir le fin mot de l'histoire avant le dénouement.
Le style est agréable et sobre et ne verse jamais dans la surenchère de gore ou de violence gratuite
Les personnages sont en plus très attachants avec leurs failles et leurs secrets. Je dois dire que j'aimerais bien les retrouver par la suite même si j'ai un doute sur cette possibilité car, d'un côté, la manière dont se clôt l'histoire laisse peu d'espoir mais, d'un autre, toutes les questions posées n'ont pas encore trouvé de réponses. Alors, il ne me reste plus qu'à croiser les doigts.
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