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On dit de lui qu'il a eu mille vies. Une enfance passée à l'orphelinat, une jeunesse marquée par le succès et, au faîte de sa gloire, des fiançailles avec une riche Américaine. Il était discret, virtuose, solitaire. La dernière femme de sa vie aurait pu parler. Mais en ce matin d'octobre elle gît au pied de l'escalier.
Entre les murs d'un manoir en Picardie, l'étrange duo formé par la domestique Elizabeth Storm et le pianiste Marcus Solar n'est plus. Et c'est un drôle de moment qu'a choisi l'artiste pour tirer sa révérence puisque, après vingt-six ans passés à l'abri des regards, il s'apprêtait à donner une série de concerts exceptionnels.
Qui était Marcus Solar, star déchue morte d'une overdose de morphine à soixante-dix ans et sur le point d'entrer dans la légende ? Quels mystères renfermait-il pour disparaître à la veille du grand soir, emportant avec lui une vieille femme sans passé ?
Et qui sont ces femmes qui ouvrent et ferment la ronde tragique d'une enquête à laquelle semblent vouloir s'inviter l'amitié, la honte et les regrets ?
À propos de l'autrice Emmanuelle Faguer est scénariste. À vingt-huit ans, elle signe avec Les Désobéissantes son premier polar.
« Une belle réussite pour ce premier roman complètement addictif. » Isabelle Aurousseau-Couriol, Librairie de Paris, Page des libraires « Un page-tuner aux allures de thriller psychologique, hyper efficace. » Julien Dodon, La Montagne « Ce roman, le premier d'une jeune scénariste française, distille une atmosphère envoûtante. Une plume à suivre ! » Nathalie Jacquet, Maxi
A l’occasion du salon de l’Iris Noir en Poche, j’ai eu la chance de coanimer deux tables rondes en compagnie de ma copine Nathalie, blogueuse également (www.meslecturesdudimanche.com) dont l’un des thèmes étaient : Au centre de l’intrigue ou dans l’ombre, les femmes sont le cœur ! Les participants étaient Rosalie Lowie, Emmanuelle Faguer, Mathieu Lecerf et Nicolas Leclerc.
Pour bien préparer cette table ronde, j’ai donc mis mes lectures à jour pour chacun des auteurs présents. C’est ainsi que j’ai pu découvrir le premier roman d’Emmanuelle Faguer : « Les désobéissantes », paru l’an passé aux Editions Harper Collins, (le format poche est déjà disponible aussi chez Harper Collins dans la collection Poche).
Si vous avez l’habitude de lire la quatrième de couverture avant d’entamer ce livre, sachez d’ores- et-déjà qu’il ne reflète que très peu ce que vous allez découvrir. En effet, ce résumé pourrait vous laisser assez froid ou réticent et pourtant, ce livre recèle de nombreuses qualités !
C’est ainsi que j’ai trouvé : la quatrième de couverture était bien loin de l’essence du roman. L’histoire est bien plus attractive et addictive que ce qu’il laisse présupposer.
C’est pourquoi je ne dévoilerai pas plus de l’histoire… Mais n’ayez pas peur, c’est extrêmement meilleur que ce qui y est énoncé. Les mystères entourant la mort du virtuose du piano, Marcus Solar, et de sa dame de confiance, sont nombreux et très recherchés.
A aucun moment du polar, on ne s’ennuie car l’histoire est portée par une écriture fluide et addictive. Pour un premier roman, l’autrice, Emmanuelle Faguer, a placé la barre très haut !
J’ai vraiment tout adoré dans ce livre : le suspens, l’histoire, les personnages, … Bref, un excellent moment de lecture que je ne peux que vivement vous conseiller !
Une fois commencé, difficile de lâcher ce roman. On découvre pas mal de personnages plus ou moins mystérieux dès les premiers chapitres. On a du mal à faire le lien entre tout le monde puis rapidement, tout s’enchaîne jusqu’à la dernière page. Ce fut une lecture addictive avec des chapitres très courts. Il faut dire que pas mal d’éléments étaient là pour me séduire : des secrets enfouis, des destins croisés, des chapitres alternants passé et présent, une enquête policière qui avance en même temps que notre propre réflexion et pas mal de rebondissements. Bref, j’ai beaucoup aimé cette lecture !
En deux mots, Marcus, pianiste célèbre, devait refaire une dernière tournée d’adieu, mais il est retrouvé mort dans son manoir avec sa gouvernante où ils ont passé leurs dernières années ensemble et seuls. On va découvrir le passé de Marcus, entouré de femmes toute sa vie et pour lesquelles toutes ont eu un rôle à jouer à un moment de sa vie. C’est à travers elles que l’on va retracer le fil de sa vie et découvrir ce qu’il s’est passé dans ce manoir.
Percutant, fluide, page-turner, il ne faut pas passer à côté de ce livre. Toutes les clés d’un bon moment de lecture sont dans ce livre. Il s’agit du premier roman d’Emmanuelle Faguer ! Auteure à suivre !
Marcus Solar, pianiste de grand talent et à la renommée mondiale, a abandonné sa carrière vingt-six ans auparavant. Nul n’a plus jamais entendu parler de lui.
L’annonce de son retour sur scène et d’une série de concerts exceptionnels a suscité un grand émoi dans le cercle de la musique classique, les places ont été vendues très rapidement.
La veille du premier concert, Gabrielle Jansen, sa jeune agente, découvre le corps de Marcus allongé dans son lit et celui de sa fidèle gouvernante, Elisabeth, au pied du grand escalier dans le manoir où ils vivaient reclus depuis si longtemps.
L’autopsie conclut à une mort par overdose de morphine pour le pianiste et à une chute malencontreuse pour Elisabeth. L’affaire paraît simple et le dossier rapidement bouclé
Toutefois, les deux policiers en charge de l’enquête, le capitaine Ronan et son adjointe Leïla, ne sont pas satisfaits. L’ancienne fiancée de Marcus leur parle d’une jeune femme, très proche du pianiste trente ans auparavant, et qui avait disparu sans laisser de trace. Cette disparition serait à l’origine du renoncement à sa carrière de Marcus.
Les deux enquêteurs vont partir sur les traces du passé et découvrir alors les raisons de ces deux décès.
» Les désobéissantes » est le premier roman d’Emmanuelle Faguer qui est scénariste. J’en ai aimé le style, l’alternance des chapitres entre le passé et le présent, le rythme.
J’ai surtout aimé le fait que l’intrigue embarque le lecteur bien loin de ce qu’il pouvait supposer au début du roman en abordant les thèmes de l’amitié à l’adolescence, l’homosexualité refoulée et la honte qu’elle engendre, les violences faites aux femmes.
Ce roman est un coup de coeur.
Je remercie Cultura et les Editions Harper Collins Noir pour cette découverte.
En arrivant au manoir où réside l’artiste qu’elle doit accompagner dans sa tournée musicale, Gabrielle ne s’attendait pas à cette découverte macabre : Marcus Solal, le célèbre pianiste est décédé. Si les apparences évoquent une mort naturelle ou au pire un suicide, la mort de sa fidèle employée semble accidentelle. Elle git au pied de l’escalier, une chute fatale. Aucun élément se semble évoquer une effraction.
Pourtant, des éléments intriguent Leïla, la lieutenante qui vient d’être affectée dans cette petite ville picarde de Belleville. Pourquoi mettre fin à ses jours alors qu’il semblait si heureux d’effectuer ce dernier tour de scène ? Qu’est-ce qui a pu déterminer le musicien dont le parcours hors norme a été souligné tout au long de sa vie ? Et surtout pourquoi une de ses ex est-elle arrivée de New-York alors que plus rien ne les liait. Rapidement des noms surgiront, et des fantômes du passé viendront peu à peu dessiner la toile de fond de cette histoire qui prend ses racines des années auparavant, autour d’un piano disparu.
Les personnages que nous découvrons peu à peu sont autant d’énigmes, et c’est dans leur passé que se cache la solution. Les révélations sont à la hauteur des mystères qui entourent l’affaire.
Une construction très intéressante, des personnages attractifs, tous ces ingrédients sont réunis pour faire de ce premier roman une lecture plaisante. On s’accroche vite à l’intrigue et il est difficile de renoncer en chemin à une lecture continue.
Merci à Babelio et aux éditions Harper Collins
395 pages Harper Collins 18 janvier 2023
C'est un premier roman et cela mérite d'être souligné, Les Désobéissantes signant incontestablement un début prometteur. L'autrice, Emmanuelle Faguer, est scénariste et, croyez-moi, cela se sent. On pourrait tout à fait tirer un film de cette trame narrative, tant elle est riche en personnages et ramifications. Au centre de toute cette histoire, il y a un homme, Marcus Solar, un pianiste qui a arrêté sa carrière du jour au lendemain et s'est isolé dans un manoir avec pour seule compagne sa domestique, Elizabeth Storm. Les deux sont découverts morts au début du roman. Autour d'eux, gravite un panel de personnages féminins : si certaines ont un lien clairement exprimé avec le passé de Marcus et d'Elizabeth, ce qui unit les autres aux deux victimes est plus flou. Vous vous en doutez, l'émergence progressive de la vérité se fera sur deux plans : le dévoilement des liens unissant l'ensemble des personnages et la découverte du coupable. J'ai beaucoup aimé ce roman et je dirais même que je l'ai dévoré puisque je l'ai lu en à peine trois jours. Cela m'a fait plaisir de sortir un peu des thrillers et de lire un roman de facture plus classique, un vrai roman policier avec des victimes, des suspects potentiels, une énigme (le manoir était complètement verrouillé lors des crimes) et beaucoup de mystère et de suspense. J'ai cependant laissé mûrir un peu après avoir tourné la dernière page et j'apporterai deux bémols. Premier bémol : il y a pas mal de personnages et le lecteur doit pouvoir les identifier sans difficultés, il faut que leur personnalité émerge rapidement et le risque, c'est qu'ils en deviennent un peu caricaturaux, risque qui n'a à mon avis pas été complètement évité par l'autrice. Deuxième bémol : si l'on prend un réel plaisir à suivre toutes les révélations qui, par ailleurs, sont souvent amenées de façon très intelligente, comme si de rien n'était, on se demande tout de même à la fin si tout est vraisemblable. Mais cela n'enlève rien à ce très bon moment de lecture car, plongée dans l'histoire comme je l'étais, je ne me suis pas posé toutes ces questions !
A soixante-dix ans, alors que presque trois décennies se sont écoulées depuis son retrait, au sommet de sa gloire, de toute vie publique, le pianiste virtuose Marcus Solar a annoncé son grand retour pour une tournée exceptionnelle. Mais voilà qu’il est retrouvé mort, en même temps qu’Elizabeth, sa vieille et fidèle domestique, dans son manoir de Picardie : lui d’une overdose de morphine, elle au pied de l’escalier où elle semble être tombée en courant appeler les secours. L’affaire, nullement suspecte, est vite classée. C’est sans compter la curiosité de la jeune inspectrice Leïla Cherfa et du capitaine de police Ronan Weber, qui, s’intéressant à titre privé au destin hors du commun de la star disparue, mettent bientôt le doigt sur d’intrigantes zones d’ombre.
Pourquoi décide-t-on, en pleine ascension, d’interrompre une carrière d’exception ? Et pourquoi mettre fin à ses jours la veille d’un retour décidé quand personne ne l’attendait plus ? Dans cette vie peu banale, sauvée de l’orphelinat et de la maltraitance par le don d’une oreille absolue repérée par hasard, puis vouée à la passion de la musique jusqu’à un brutal et inexplicable repli sur soi-même, c’est comme si chaque velléité affective s’était retrouvée tour à tour soufflée comme une chandelle, ouvrant la voie à une profonde et incommensurable solitude.
Ainsi, l’amour s’est éteint quand Marcus, au firmament de sa gloire, a rompu mystérieusement ses fiançailles avec Rose, une riche Américaine. L’amitié s’est perdue avec la disparition inexpliquée de l’indéfectible Diane, juste avant que le pianiste n’annonce sa retraite anticipée. Le lien presque paternel, qui commençait à se nouer avec sa jeune agente Gabrielle depuis sa décision de revenir sur le devant de la scène, est mort-né en même temps que son suicide anéantissait ses projets. Enfin, le dévouement d’Elizabeth, sa discrète ombre de toujours, s’est avéré impuissant à le protéger. Est-ce bien seulement la pratique d’un art exclusif qui explique une telle succession de ruptures et d’échecs ? Ou d’autres facteurs plus obscurs s’en sont-ils mêlés pour aboutir à une tragédie peut-être bien moins innocente qu’elle ne semble ?
Ménageant ses effets avec un art consommé du suspense, l’auteur nous entraîne dans un page-turner dont les intrications savamment élaborées ne masquent toutefois pas tout à fait leur improbabilité générale et une certaine platitude d’écriture. Entre violence conjugale, homosexualité refoulée, et toute une palette d’affects contrariés aux imprévisibles effets en cascade, ce premier roman reste un très honorable moment de lecture, à dévorer sans ennui ni déplaisir.
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