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Les courtes habitudes est un livre à la forte dimension réflexive, qui articule une poésie versifiée à de courtes proses. C'est surtout un hommage à Nietzsche, qui en propose une approche inédite.
Nietzsche séjourna à Nice plusieurs fois entre 1883 et 1888. Chaque fois en hiver. Il y inventa une forme de vie faite de moments intenses d'écriture entrecoupés de longues excursions sur les chemins escarpés qui surplombent la mer. La correspondance de ces années-là témoigne d'abord de la fabrication d'un monde. La méthode décrite est celle d'une errance et d'une exubérance dont une formule serre l'essentiel : « je crois au soleil comme la plante y croît ». C'est de la lecture de cette correspondance que procède Les courtes habitudes. Lettre après lettre, au fil des phrases, une intuition s'est imposée : ce monde existe, n'a cessé d'exister, s'avère par là-même compossible avec le nôtre. La succession des faits, l'évocation des lieux, la singularité des noms, l'aléa des circonstances, les suites d'impressions sont bientôt devenus comme autant de points qu'il revenait à l'écriture de relier pour risquer de ce monde une esquisse provisoire.
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