80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En cinq récits d'une densité oppressante, josé triana rapporte le destin funeste de quelques habitants d'un village du bout du monde.
Les voix s'y répondent sans jamais se comprendre et jouent sans relâche les infinies variations de la comédie humaine.
Corsetées dans les convenances provinciales, cinq figures féminines affrontent de vieux démons qui resurgissent et les perdent quand elles pensaient s'en être délivrées : à l'instar d'alejandra venue, par un sens du devoir qui confine à l'orgueil, veiller un beau-père qui l'a toujours exclue du cercle familial et qu'elle laissera aller vers la mort sans espoir de rédemption; ou encore d'isabel, hantée par une passion incestueuse, qui voit sa fille oser, elle, franchir les frontières de la décence et s'abandonner corps et âme à cet objet commun de leur désir.
Par colère, folie ou désespoir, les femmes portent ici pavillon haut et bravent tous les dangers pour puiser dans les arcanes du refoulement la force de vivre.
Superbement portés par une langue foisonnante et onirique, ces récits "d'amour, de folie et de mort" s'inscrivent, à la manière des contes de quiroga, dans l'enfer de l'indicible.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année